French (Français) translations of Drei Lieder, opus 13
by Franz Peter Schubert (1797 - 1828)
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Ein Schäfer saß im Grünen, Sein Liebchen süß im Arm; Durch Buchenwipfeln schienen Der Sonne Strahlen warm. Sie kosten froh und heiter Von Liebeständeley. Da ritt bewehrt ein Reiter Die Glücklichen vorbey. »Sitz' ab, und suche Kühle!« Rief ihm der Schäfer zu. »Des Mittags nahe Schwüle Gebiethet stille Ruh'. Noch lacht im Morgenglanze So Strauch als Blume hier, Und Liebchen pflückt zum Kranze Die schönsten Blüthen dir.« Da sprach der finstre Reiter: »Nie hält mich Wald und Flur. Mich treibt mein Schicksal weiter, Und ach, mein ernster Schwur! Ich gab mein junges Leben Dahin um schnöden Sold; Glück kann ich nicht erstreben, Nur höchstens Ruhm und Gold. Drum schnell, mein Roß, und trabe Vorbey, wo Blumen blüh'n. Einst lohnt wohl Ruh' im Grabe Des Kämpfenden Bemüh'n.«
Text Authorship:
- by Friedrich Heinrich Karl, Freiherr de La Motte-Fouqué (1777 - 1843), "Schäfer und Reiter"
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Un berger était assis au milieu de la verdure, Sa douce amie dans les bras ; À travers le sommet des hêtres brillaient Les rayons du soleil. Joyeux et enjoués ils goûtaient Aux joies de l'amour. Alors un cavalier arriva en armes Près du couple heureux. « Assieds-toi et viens vers notre fraîcheur, » Lui dit le berger. « La chaleur étouffante de midi approche Et demande de se reposer tranquillement. « Encore dans l'éclat du matin sourient Les buissons comme les fleurs, Et ma bien-aimée va cueillir pour faire une guirlande Les plus belles fleurs pour toi. » Alors le sinistre cavalier dit : « Les bois et les prairies ne me gardent jamais : Mon sort me conduit au loin, Et, hélas, mon vœu solennel. « J'ai donné ma jeune vie Contre de l'argent méprisable. Je ne peux pas m'efforcer d'atteindre le bonheur, Au mieux la gloire et l'or. « Donc, vite, ma monture, et trotte Parmi le fleurs qui fleurissent. Un jour, dans le tombe la paix récompensera La peine de celui qui bataille. »
Text Authorship:
- Translation from German (Deutsch) to French (Français) copyright © 2011 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
Contact: licenses@email.lieder.example.net
Based on:
- a text in German (Deutsch) by Friedrich Heinrich Karl, Freiherr de La Motte-Fouqué (1777 - 1843), "Schäfer und Reiter"
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This text was added to the website: 2011-11-12
Line count: 28
Word count: 175
Laue Lüfte, Blumendüfte, Alle Lenz- und Jugendlust; Frischer Lippen Küsse nippen, Sanft gewiegt an zarter Brust; Dann der Trauben Nektar rauben; Reihentanz und Spiel und Scherz: Was die Sinnen Nur gewinnen: Ach! erfüllt es je das Herz? Wenn die feuchten Augen leuchten Von der Wehmuth lindem Thau, Dann entsiegelt, Drin gespiegelt, Sich dem Blick die Himmels-Au. Wie erquicklich Augenblicklich Löscht es jede wilde Glut! Wie vom Regen Blumen pflegen, Hebet sich der matte Muth. Nicht mit süßen Wasserflüssen Zwang Prometheus unsern Leim: Nein, mit Thränen; Drum im Sehnen Und im Schmerz sind wir daheim. Bitter schwellen Diese Quellen Für den erdumfangnen Sinn, Doch sie drängen Aus den Engen In das Meer der Liebe hin. Ew'ges Sehnen Floß in Thränen, Und umgab die starre Welt, Die in Armen Sein Erbarmen Immerdar umflutend hält. Soll dein Wesen Denn genesen, Von dem Erdenstaube los, Mußt im Weinen Dich vereinen Jener Wasser heil'gem Schooß.
Text Authorship:
- by August Wilhelm Schlegel (1767 - 1845), "Lob der Thränen", written 1807, first published 1808
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First published in Prometheus. Eine Zeitschrift. Herausgegeben von Leo v. Seckendorf und Jos. Lud. Stoll. Zweytes Heft. Wien, in Geistinger's Buchhandlung. 1808, pages 70-71, with the title Lied.
Douces brises, Parfum de fleurs, Toute joie du printemps et de la jeunesse, Lèvres fraîches Qui sirotent des baisers, Doucement bercé sur une poitrine délicate ; Alors volant le nectar Du raisin, Danses en ronde et jeux et plaisanteries : Ce que les sens Peuvent obtenir : Ah, cela remplit-il toujours le cœur ? Quand les yeux Humides brillent De la douce rosée de la mélancolie, Alors, décachetés, Réfléchies dans eux, Les prairies des cieux au regard se montrent, Comme réconfortant En un clin d'œil, Toute passion sauvage est supprimée ; Comme après la pluie Les fleurs revivent, Les esprits épuisés s'élèvent. Ce n'est pas avec de doux Cours d'eaux Que Prométhée a forcé notre glu, Non, c'est avec des larmes ; Donc dans le désir Et la peine nous sommes chez nous. Amèrement se gonflent Ces sources Pour nos sens terrestres Quand ils sont poussés Hors des détroits Dans la mer de la vie. Des désirs éternels Coulent dans les larmes Et entourent le monde immobile. Dans leurs bras C'est le salut Qui est maintenu toujours. Ta nature doit Alors être guérie, Libérée du destin de la terre, En pleurant tu dois T'unir Aux saintes poussées de cette eau.
Text Authorship:
- Translation from German (Deutsch) to French (Français) copyright © 2012 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
Contact: licenses@email.lieder.example.net
Based on:
- a text in German (Deutsch) by August Wilhelm Schlegel (1767 - 1845), "Lob der Thränen", written 1807, first published 1808
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This text was added to the website: 2012-11-12
Line count: 48
Word count: 194
Auf hohen Bergesrücken, Wo frischer Alles grünt, In's Tal hinab zu blicken, Das nebelleicht zerrinnt - Erfreut den Alpenjäger. Je steiler und je schräger Die Pfade sich verwinden, Je mehr Gefahr aus Schlünden, So freyer schlägt die Brust. Er ist der fernen Lieben, Die ihm daheim geblieben, Sich seliger bewußt. Und ist er nun am Ziele: So drängt sich in der Stille Ein süßes Bild ihm vor; Der Sonne goldne Strahlen, Sie weben und sie mahlen, Die er im Thal erkor.
Text Authorship:
- by Johann Baptist Mayrhofer (1787 - 1836), "Alpenjäger"
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Là-haut sur l'arête de la montagne Où tout est plus frais et plus vert, Regardant en bas vers le terre, Qu'une brume légère se dissipe Réjouit le chasseur alpin. Plus escarpés et plus pentus Sont les sentiers qui serpentent, Plus de danger monte du fond de la gorge, Plus librement bat son cœur. À la bien-aimée distante, Qui est restée à la maison, Il pense plus joyeusement. Et maintenant qu'il a atteint son but, Dans le silence apparaît Une douce image devant lui ; Les rayons dorés du soleil Tissent et peignent celle Qu'il a choisie dans la vallée.
Text Authorship:
- Translation from German (Deutsch) to French (Français) copyright © 2011 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
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- a text in German (Deutsch) by Johann Baptist Mayrhofer (1787 - 1836), "Alpenjäger"
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This text was added to the website: 2011-09-06
Line count: 18
Word count: 98