Gedicht von Liebe und Meer
Translations © by Bertram Kottmann
Song Cycle by Ernest Amédée Chausson (1855 - 1899)
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(The following is a multi-text setting.)
L'air est plein d'une odeur exquise de lilas
Qui, fleurissant du haut des murs jusques en bas,
Embaument les cheveux des femmes.
La mer au grand soleil va toute s'embrsser,
Et sur le sable fin qu'elles viennent baiser
Roulent d'éblouissantes lames.
...
Ô ciel qui de ses yeux dois porter la couleur,
Brise qui vas chanter dans les lilas en fleur
Pour en sortir tout embaumée,
Ruisseaux qui mouillerez sa robe, ô verts sentiers,
Vous qui tressaillerez sous ses chers petits pieds,
Faites-moi voir ma bien aimée!
Text Authorship:
- by Maurice Bouchor (1855 - 1929), no title, appears in Les poëmes de l'amour et de la mer, in 1. La fleur des eaux, no. 1, first published 1876
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Et mon cœur s'est levé par ce matin d'été ;
Car une belle enfant était sur le rivage,
Laissant errer sur moi des yeux pleins de clarté,
Et qui me souriait d'un air tendre et sauvage.
Toi que transfiguraient la jeunesse et l'amour,
Tu m'apparus alors comme l'àme des choses ;
Mon cœur vola vers toi, tu le pris sans retour,
Et du ciel entr'ouvert pleuvaient sur nous des roses.
Text Authorship:
- by Maurice Bouchor (1855 - 1929), no title, appears in Les poëmes de l'amour et de la mer, in 1. La fleur des eaux, no. 4, first published 1876
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Quel son lamentable et sauvage
Va sonner l'heure de l'adieu!
La mer roule sur le rivage,
Moqueuse, et se souciant peu
Que ce soit l'heure de l'adieu.
Des oiseaux passent, l'aile ouverte,
Sur l'abîme presque joyeux ;
Au grand soleil la mer est verte, --
Et je saigne, silencieux,
En regardant briller les cieux.
...
Text Authorship:
- by Maurice Bouchor (1855 - 1929), no title, appears in Les poëmes de l'amour et de la mer, in 1. La fleur des eaux, no. 47, first published 1876
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Je saigne en regardant ma vie Qui va s'éloigner sur les flots ; Mon âme unique m'est ravie Et la sombre clameur des flots Couvre le bruit de mes sanglots. Qui sait si cette mer cruelle La ramènera vers mon cœur ? Mes regards sont fixés sur elle; La mer chante, et le vent moqueur Raille l'angoisse de mon cœur.
Text Authorship:
- by Anonymous / Unidentified Author
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Die Luft, getränkt vom exquisiten Duft des Flieders,
der, vor der ganzen Mauer blühend,
der Frauen Haar mit Wohlgeruch erfüllt.
Das Meer erglüht im Sonnenglanz
und küssend rollen über feinen Sand
der Dünung blendendweiße Wogen.
...
Ach Himmel, der du ihrer Augen Farbe hast,
Brise, die in Fliederbüschen singt,
um duftend ihnen zu entsteigen,
Bächlein, die ihr Kleid benetzen, grüne Pfade,
die ihr unter ihren Füßchen bald erschauert,
lasst mich meine Liebe finden.
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- Translation from French (Français) to German (Deutsch) copyright © 2015 by Bertram Kottmann, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you must ask the copyright-holder(s) directly for permission. If you receive no response, you must consider it a refusal.
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- a text in French (Français) by Maurice Bouchor (1855 - 1929), no title, appears in Les poëmes de l'amour et de la mer, in 1. La fleur des eaux, no. 1, first published 1876
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...
Mir wurde weit ums Herz an diesem Sommermorgen,
denn eine junge Schöne ging am Strand.
Sie schaute mich aus lichten Augen an
und lächelte mir scheu und zärtlich zu.
Du, in der sich Jugend als auch Liebe zeigten,
erschienst mir dann wie aller Dinge Seele;
es flog mein Herz dir zu und blieb für immer dein,
und Rosen regnete es uns aus leicht verhangnem Himmel.
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- a text in French (Français) by Maurice Bouchor (1855 - 1929), no title, appears in Les poëmes de l'amour et de la mer, in 1. La fleur des eaux, no. 4, first published 1876
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Wie kläglich und wie grausam
schlägt uns die Abschiedsstunde!
Das Meer rollt auf den Strand
und macht sich lustig; es schert sich wenig
um das Scheiden.
Mit weiten Schwingen ziehen Vögel hin
über des Meeres Tiefen, fast vergnügt.
Das Meer ist grün im hellen Licht der Sonne,
Ich blute still
und seh’ den Himmel schimmern.
...
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- a text in French (Français) by Maurice Bouchor (1855 - 1929), no title, appears in Les poëmes de l'amour et de la mer, in 1. La fleur des eaux, no. 47, first published 1876
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Ich blute und erkenn' mein Leben, das wegtreibt auf den Wogen; mein Innerstes ist mir entrissen; im düsteren Gedröhn der Brandung geht mein lautes Schluchzen unter. Wer weiß, ob dieses harte Meer sie meinem Herzen jemals bringt zurück? Mein Blick bleibt stets auf ihr; es singt das Meer, spöttelnd verlacht der Wind die Angst in meinem Herzen.
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- a text in French (Français) by Anonymous/Unidentified Artist
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(The following is a multi-text setting.)
Bientôt l'île bleue et joyeuse Parmi les rocs m'apparaîtra ; L'île sur l'eau silencieuse Comme un nénuphar flottera. A travers la mer d'améthyste Doucement glisse le bateau, Et je serai joyeux et triste De tant me souvenir -- bientôt.
Text Authorship:
- by Maurice Bouchor (1855 - 1929), "En mer", appears in Les poëmes de l'amour et de la mer, in 2. La mort de l'amour, no. 19, first published 1876
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]Le vent roulait les feuilles mortes ; mes pensées Roulaient comme des feuilles mortes, dans la nuit. Jamais si doucement au ciel noir n'avaient lui Les mille roses d'or d'où tombent les rosées. Une danse effrayante, et les feuilles froissées, Et qui rendaient un son métallique, valsaient, Semblaient gémir sous les étoiles, et disaient L'inexprimable horreur des amours trépassés. Les grands hêtres d'argent que la lune baisait Étaient des spectres : moi, tout mon sang se glaçait En voyant mon aimée étrangement sourire. Comme des fronts de morts nos fronts avaient pâli, Et, muet, me penchant vers elle, je pus lire Ce mot fatal écrit dans ses grands yeux : l'oubli.
Text Authorship:
- by Maurice Bouchor (1855 - 1929), no title, appears in Les poëmes de l'amour et de la mer, in 2. La mort de l'amour, no. 28, first published 1876
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]Le temps des lilas et le temps des roses Ne reviendra plus à ce printemps-ci ; Le temps des lilas et le temps des roses Est passés, le temps des œillets aussi. Le vent a changé, les cieux sont moroses, Et nous n'irons plus courir, et cueillir Les lilas en fleur et les belles roses ; Le printemps est triste et ne peut fleurir. Oh ! joyeux et doux printemps de l'année, Qui vins, l'an passé, nous ensoleiller, Notre fleur d'amour est si bien fanée, Las ! que ton baiser ne peut l'éveiller! Et toi, que fais-tu ? pas de fleurs écloses, Point de gai soleil ni d'ombrages frais ; Le temps des lilas et le temps des roses Avec notre amour est mort à jamais.
Text Authorship:
- by Maurice Bouchor (1855 - 1929), appears in Les poëmes de l'amour et de la mer, in 2. La mort de l'amour, no. 38, first published 1876
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]Bald wird zwischen den Felsen das blaue, unbeschwerte Eiland mir erscheinen; es treibt auf stiller See, der Wasserrose gleich. Durchs amethystfarbene Meer gleitet sanft mein Boot, und heiter, traurig werd’ ich sein ob vielem, das ich bald erinnre.
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- a text in French (Français) by Maurice Bouchor (1855 - 1929), "En mer", appears in Les poëmes de l'amour et de la mer, in 2. La mort de l'amour, no. 19, first published 1876
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Der Wind wirbelte totes Laub - meine Gedanken wirbelten des Nachts wie welke Blätter. Nie haben sie in Dunkelheit so sanft geleuchtet, die tausend goldenen Rosen, von denen fiel der Tau. Ein schauerlicher Walzer war’s, den die verdorrten Blätter tanzten und dabei tönten wie Metall; sie schienen unterm Sternenhimmel gar zu seufzen, erzählten sich von unsäglichem Grauen hingeschied’ner Lieben. Die hohen Silberbuchen, die der Mond liebkoste, waren Gespenster; das Blut gefror mir in den Adern, als sie so seltsam lächelte, meine Geliebte. Wie Tote waren wir erbleicht. Und als ich stumm mich zu ihr neigte, konnt’ ich dies tödlich’ Wort in ihren aufgeriss’nen Augen lesen: Vergessen.
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- a text in French (Français) by Maurice Bouchor (1855 - 1929), no title, appears in Les poëmes de l'amour et de la mer, in 2. La mort de l'amour, no. 28, first published 1876
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Die Zeit des Flieders und die Zeit der Rosen - in diesem Lenz wird sie nicht wiederkehren; Die Zeit des Flieders und die Zeit der Rosen ist vorbei, wie auch die Zeit der Nelken. Gedreht hat sich der Wind, der Himmel sich verdüstert; wir werden nicht mehr eilen, den Flieder zu brechen und die schönen Rosen; voll Trauer ist der Lenz, kann nicht erblühen. Ach, heitere und süße Frühlingszeit, vergang’nes Jahr kamst du mit deiner Sonne; doch so verblüht ist nun die Blume unsrer Liebe, dass selbst dein Kuss sie nicht mehr neu beleben kann. Und was machst d u ? Kein Knospen und kein Blühen mehr, noch heitrer Sonnenschein und kühler Schatten; die Zeit des Flieders und die Zeit der Rosen - sie und unsre Liebe sind für immer tot.
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- a text in French (Français) by Maurice Bouchor (1855 - 1929), appears in Les poëmes de l'amour et de la mer, in 2. La mort de l'amour, no. 38, first published 1876
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Translation of title "Le temps des lilas" = "Die Zeit des Flieders"