Scintillantes étoiles,/ Fleurs des nuits de l'été
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Rimes et mélodies, 12 morceaux de chant, 2ème série
by Jean-Louis Aristide Hignard (1822 - 1897)
1. Sérénade
Text Authorship:
- by Pierre de Garal (1818 - 1874), as Éliacin Greeves
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2. Au printemps  [sung text checked 1 time]
Au lever du soleil, tous deux ma bien-aimée, Nous avons pris gaiement la route parfumée. Ma main pressait ta main, je t'ai dit : m'aimes-tu ? Le matin des ses clartés douces Paraît les arbres et les mousses. Et cependant ton coeur s'est tu ... C'est de ta bouche même, Que mon coeur les attend, Ces mots divins : je t'aime, Moi qui t'aime tant. C'est de ta bouche même, Que mon coeur les attend, Ces mots divins : je t'aime, Moi qui t'aime tant. Et nous avons marché toute cette journée, Par les sentiers en fleurs, bien loin je t'ai menée, Tu n'as pas répondu ! rien n'a pu t'émouvoir. Si tu m'aimes pourquoi te taire ? La nuit arrive et ce mystère Je suis encore à le savoir. C'est de ta bouche même, Que mon coeur les attend, Ces mots divins : je t'aime, Moi qui t'aime tant. C'est de ta bouche même, Que mon coeur les attend, Ces mots divins : je t'aime, Moi qui t'aime tant. Mais ici, te voilà dans mes bras retenue Et notre chambre est close et la nuit est venue, Dans notre isolement, nous n'entendrons que nous ! Cet aveu qu'en vain je réclame, Que ton coeur le verse en mon âme, Je t'en supplie à deux genoux. Ah ! de ta bouche même, Dis et redis : je t'aime ! A qui t'aime tant. Ah ! de ta bouche même, Ces mots je les entends Dis et redis : je t'aime ! A qui t'aime tant.
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- by Jules Verne (1828 - 1905)
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Researcher for this page: Ferdinando Albeggiani3. Souvenirs d'Écosse  [sung text not yet checked]
Beaux lacs aux ondes dormantes, Gardez à jamais Vos légendes charmantes, Beaux lacs écossais ! Sur vos bords on trouve la trace De ces héros tant regrettés, Ces descendants de noble race, Que notre Walter a chantés ! Voici la tour où les sorcières Préparaient leur repas frugal ; Là, les vastes champs de bruyères, Où revient l’ombre de Fingal. Ici passent dans la nuit sombre Les folles danses des lutins. Là, sinistre, apparaît dans l’ombre La face des vieux Puritains ! Et parmi les rochers sauvages, Le soir, on peut surprendre encore Waverley, qui, vers vos rivages, Entraîne Flora Mac Ivor ! La Dame du Lac vient sans doute Errer là sur son palefroi, Et Diana, non loin, écoute Résonner le cor de Rob Roy ! N’a-t-on pas entendu naguère Fergus au milieu de ses clans, Entonnant ses pibrochs de guerre, Réveiller l’écho des Highlands Si loin de vous, lacs poétiques, Que le destin mène nos pas, Ravins, rochers, grottes antiques, Nos yeux ne vous oublieront pas ! Ô vision trop tôt finie, Vers nous ne peux-tu revenir ! À toi, vieille Calédonie, À toi, tout notre souvenir ! Beaux lacs aux ondes dormantes, Gardez à jamais Vos légendes charmantes, Beaux lacs écossais !
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- by Jules Verne (1828 - 1905)
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Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Guy Laffaille [Guest Editor]4. Stances à la marquise  [sung text not yet checked]
Marquise, si mon visage A quelques traits un peu vieux, Souvenez-vous qu'à mon âge Vous ne vaudrez guère mieux. Le temps aux plus belles choses Se plaît à faire un affront, Et saura faner vos roses Comme il a ridé mon front. Le même cours des planètes Règle nos jours et nos nuits, On m'a vu ce que vous êtes ; Vous serez ce que je suis.1 Cependant j'ai quelques charmes Qui sont assez éclatants Pour n'avoir pas trop d'alarmes De ces ravages du temps. Vous en avez qu'on adore, Mais ceux que vous méprisez Pourraient bien durer encore Quand ceux-là seront usés. Ils pourront sauver la gloire Des yeux qui me semblent doux, Et dans mille ans faire croire Ce qu'il me plaira de vous. Chez cette race nouvelle On j'aurai quelque crédit, Vous ne passerez pour belle Qu'autant que je l'aurai dit. Pensez-y, belle Marquise : Quoiqu'un grison fasse effroi, Il vaut bien qu'on le courtise, Quand il est fait comme moi.
Text Authorship:
- by Pierre Corneille (1606 - 1684), "Stances à la Marquise", written 1658, appears in Recueil de Sercy
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- ENG English [singable] (Peter Low) , copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission
Confirmed with St. John Lucas, The Oxford Book Of French Verse xiiith Century—xixth Century, Oxford University Press, American branch, 1907, p.145
1 Brassens addsPeut-être que je serai vieille, Répond Marquise, cependant J'ai vingt-six ans, mon vieux Corneille, Et je t'emmerde en attendant.
Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Peter Low [Guest Editor] , Joost van der Linden [Guest Editor]
5. Chant d'amour  [sung text not yet checked]
Parle-moi, que ta voix me touche ! Chaque parole sur ta bouche Est un écho mélodieux. Quand ta voix meurt dans mon oreille, Mon âme résonne et s'éveille, Comme un temple à la voix des [dieux]1. Un souffle, un mot puis un silence, C'est assez : mon âme devance Le sens interrompu des mots, Et comprend ta voix fugitive, Comme le gazon sur la rive Comprend le murmure des flots. Un son qui sur ta bouche expire, Une plainte un demi-sourire, Mon cœur entend tout sans effort : Le souffle même du zéphire Devient un ravissant accord.
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- by Alphonse Marie Louis de Lamartine (1790 - 1869), no title, appears in Nouvelles méditations poétiques, in 3. Chant d'Amour, no. 4
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- ENG English (Emily Ezust) , copyright © 2012
1 Rothschild: "cieux"
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
6. Villanelle  [sung text not yet checked]
[Rozette]1, pour un peu d'absence Votre cœur vous avez changé ; Et moi, sachant cette inconstance, Le mien autre part j'ai rangé. Jamais plus beauté si légère Sur moi tant de pouvoir n'aura. Nous verrons, volage bergère, Qui premier s'en repentira. Tandis qu'en pleurs je me consume. Maudissant cet éloignement, Vous, qui n'aimez que par coutume. Caressiez un nouvel amant. Jamais légère girouette Au vent sitôt ne se vira. Nous verrons, bergère [Rozette]1, Qui premier s'en repentira. Où sont tant de promesses saintes, Tant de pleurs versés en partant ? Est-il vrai que ces tristes plaintes Sortissent d'un cœur inconstant ? Dieux, que vous êtes mensongère. Maudit soit qui plus vous croira ! Nous verrons, volage bergère, Qui premier s'en repentira. Celui qui a gagné ma place Ne [vous peut]2 aimer tant que moi, Et celle que j’aime vous passe De beauté, d’amour et de foi. Gardez bien votre amitié neuve ; La mienne plus ne variera ; Et puis nous verrons à l’éprouve Que premier s’en repentira.
Text Authorship:
- by Philippe Desportes (1545 - 1606), "Villanelle", subtitle: "Que le Duc de Guise chantait à sa maitresse au Chateau de Blois, pendant la terrible nuit du 23 Décembre 1588", appears in Bergeries, in Diverses Amours
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- ENG English (Judith Kellock) , copyright © 2007, (re)printed on this website with kind permission
Confirmed with Collection des romans de chevalerie: mis en prose française moderne, Volume 1, ed. by Alfred Delvau, Paris, Librairie Bachelin-Deflorenne, 1869, page 288.
1 Dandelot, Huberti, Leguerney: "Rosette"2 Pierné: "peut vous"
Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Stuart Price
7. Le mougik
Subtitle: Imité de Pouchkine
Glisse noir traineau/ Sur la blanche neige
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8. La belle Julie d'Angennes  [sung text not yet checked]
Subtitle: Madrigal
[ ... ] Au cours du bois de Vincennes Le soleil a disputé De lumiere et de beauté, Avec la belle d' Angennes ; Mais le soleil le perdit, Aux rayons qu' elle épandit. Au milieu de sa carriere Voyant l' éclat de ses yeux, En vain le flambeau des cieux Fit redoubler sa lumiere : Car avecque tous ses feux, Qu' eust-il fait seul contre deux ? Dans le fond d' un bois antique Un rossignol disputa Sur ut, re, mi, fa, sol, la, Avec la belle Angelique ; Mais le rossignol perdit, Au doux son qu' elle épandit. [ ... ]
Text Authorship:
- by Vincent Voiture (1597 - 1648), "Autre"
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]9. Cydalise
Subtitle: Cavatine
Vous savez bien où sont allés
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Text Authorship:
- by Pierre de Garal (1818 - 1874), as Éliacin Greeves
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10. La coupe
La fraîche coupe de cristal
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Text Authorship:
- by Philoxène Boyer (1829 - 1867), "La coupe", appears in Les deux saisons, poésies , Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1867
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11. Ballade
Au bord du clair ruisseau
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12. La tankadère  [sung text checked 1 time]
Subtitle: Chanson chinoise
Ma barque, de mille fleurs Est parée, Et l'eau se teint des plus vives couleurs. J'attends celui dont je suis adorée. Il reviendra demain. Dieu bleu, que son chemin, Pour le retour s'abrège ! Et que ta puissante main Le protège ! Le protège ! Il est allé loin de nous J'imagine. Il a passé le pays des Mandchous, Il a franchi la Muraille de Chine Ah ! que mon cœur souvent A frémi quand le vent Par les cieux faisait rage. Et je pleurais le suivant Dans l'orage Dans l'orage. Qu'ai-je besoin de savoir Ta fortune, O cher amant, je ne veux que te voir, Te voir ici pour la nouvelle lune. Laissons aux Mandarins Leurs colliers à gros grains, Leur dragon pour emblème. L'amour vaut tous les écrins. Et je t'aime, Et je t'aime!
Text Authorship:
- by Jules Verne (1828 - 1905)
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Note: La tankadère refers to a girl of the Tanka people. Thanka people traditionally live, in small boats, on the Chinese coast.Researcher for this page: Ferdinando Albeggiani