Послушайте! Ведь, если звезды зажигают - значит - это кому-нибудь нужно? Значит - кто-то хочет, чтобы они были? Значит - кто-то называет эти плевочки жемчужиной? И, надрываясь в метелях полуденной пыли, врывается к богу, боится, что опоздал, плачет, целует ему жилистую руку, просит - чтоб обязательно была звезда! - клянется - не перенесет эту беззвездную муку! А после ходит тревожный, но спокойный наружно. Говорит кому-то: ъВедь теперь тебе ничего? Не страшно? Да?!ъ Послушайте! Ведь, если звезды зажигают - значит - это кому-нибудь нужно? Значит - это необходимо, чтобы каждый вечер над крышами загоралась хоть одна звезда?!
Étoiles
Song Cycle by Pierre Chépélov (b. 1979)
1. Послушайте!
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Note on TransliterationsText Authorship:
- by Vladimir Mayakovsky (1893 - 1930)
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- FRE French (Français) (Guy Laffaille) , "Écoutez !", copyright © 2009, (re)printed on this website with kind permission
2. L'Enfant et l'Étoile
Un astre luit au ciel et dans l'eau se reflète. Un homme qui passait dit à l'enfant-poète : » Toi qui rêves avec des roses dans les mains Et qui chantes, docile au hasard des chemins, Tes vains bonheurs et ta chimérique souffrance, Dis, entre nous et toi, quelle est la différence ? -- Voici, répond l'enfant. Levez la tête un peu ; Voyez-vous cette étoile, au lointain du soir bleu ? -- Sans doute ! -- Fermez l'œil. La voyez-vous, l'étoile ? -- Non, certes. « Alors l'enfant pour qui tout se dévoile Dit en baissant son front doucement soucieux : » Moi, je la vois encore quand j'ai fermé les yeux. «
Text Authorship:
- by Catulle Mendès (1841 - 1909), written 1876-82, appears in Intermède, Paris, Éd. P. Ollendorff, first published 1885
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Researcher for this page: Guy Laffaille [Guest Editor]3. Das harte Rot
Ich stehe auf einem schwarzen Berge und ringsum ist Alles schwarz -- das ganze Land und das ganze Meer schwarz! Und der Himmel ist gleichfalls schwarz. Und nun gehen überall am Horizonte in gleichen Abständen rote Sonnen auf dunkelrote Sonnen! Aber das Land bleibt dennoch schwarz das Meer und der Himmel desgleichen. Über mir gehen auch viele rote Sterne auf dunkelrote Sterne! Und die roten Sonnen steigen gleichmäßig höher. Aber nur die Sonnen und Sterne sind rot. Ihr rotes Licht leuchtet nicht es ist nur für sie nicht für uns! Alles, was nicht Sonne und nicht Stern ist, bleibt schwarz. Es wird niemals anders sein.
Text Authorship:
- by Paul Scheerbart (1863 - 1915), appears in Immer mutig!, first published 1902
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Researcher for this page: Guy Laffaille [Guest Editor]4. Es fällt ein Stern herunter
Es fällt ein Stern herunter Aus seiner funkelnden Höh; Das ist der Stern der Liebe, Den ich dort fallen seh. Es fallen vom Apfelbaume, Der weißen Blätter so viel, Es kommen die neckenden Lüfte, Und treiben damit ihr Spiel. Es singt der Schwan im Weiher, Und rudert auf und ab, Und immer leiser singend, Taucht er ins Flutengrab. Es ist so still und dunkel! Verweht ist Blatt und Blüt', Der Stern ist knisternd zerstoben, Verklungen das Schwanenlied.
Text Authorship:
- by Heinrich Heine (1797 - 1856), no title, appears in Buch der Lieder, in Lyrisches Intermezzo, no. 59
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CHI Chinese (中文) [singable] (Dr Huaixing Wang) , copyright © 2024, (re)printed on this website with kind permission
- DUT Dutch (Nederlands) [singable] (Lau Kanen) , copyright © 2017, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Walter Meyer) , "A star is tumbling downward", copyright © 1996, (re)printed on this website with kind permission
- FRE French (Français) (Charles Beltjens) , no title, appears in Intermezzo lyrique, no. 59, first published 1827
- FRE French (Français) (Pierre Mathé) , copyright © 2016, (re)printed on this website with kind permission
- HEB Hebrew (עברית) [singable] (Hamutal Atariah) , copyright © 2024, (re)printed on this website with kind permission
5. The star
A white star born in the evening glow Looked to the round green world below, And saw a pool in a wooded place That held like a jewel her mirrored face. She said to the pool: "Oh, wondrous deep, I love you, I give you my light to keep. Oh, more profound than the moving sea That never has shown myself to me! Oh, fathomless as the sky is far, Hold forever your tremulous star!" But out of the woods as night grew cool A brown pig came to the little pool; It grunted and splashed and waded in And the deepest place but reached its chin. The water gurgled with tender glee And the mud churned up in it turbidly. The star grew pale and hid her face In a bit of floating cloud like lace.
Text Authorship:
- by Sara Teasdale (1884 - 1933), "The star", appears in Rivers to the Sea
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- FRE French (Français) (Guy Laffaille) , "L'étoile", copyright © 2009, (re)printed on this website with kind permission
6. Soleils !
Or donc, -- depuis, d'éternité, le giroiement du Temps et de l'Espace aux toutes et mutant- mues relations de la Matière, inhérents : initïaux et pullulants, les soleils denses sur les axes explosants tournaient leurs immenses entours de photosphères aux vents éthérants... Soleils ! pulpes agglomérant leur graine ! centres nouveaux et nûment mêmes d'où vont rompre de mêmes et nouvelles gemmations ! ô traîne en points stellés du remuement des plénitudes Soleils ! et autour des Soleils de qui vous êtes la loin-astreinte vague allant les amplitudes de vos ellipses s'entre-pesant, qui au long de vos axes premiers tressaillez des tempêtes de l'Origine ! -- alors que des inquïétudes de ses éternités, son unité répond... Soleils, ô pulpes de l'éternel agglomérant leur graine ! points lourd-astrants du remuement des plénitudes que de morphismes hagards la torture entraîne ! Soleils ! et autour des Soleils de qui vous êtes la loin-astreinte vague allant les amplitudes de vos ellipses s'entre-pesant, qui au long de vos axes premiers tressaillez des tempêtes de l'Origine qui vous aimantent : or, à de heurt ne retourner en qui vous généra de son vertige, qui des lois mêmes de l'Atome une qui tiennent la Matière multi-nôme évoluez de masses denses rond-virantes sur l'énergie d'elles-mêmes, et ouvrantes en vain de pulsions aux tangentes -- que résoud en l'équipollent ordre des ellipses, tout le poids de vous-mêmes et, de l'illimité la pondératïon soutenant l'Unité que vous êtes, qui êtes sa poussière : or, à de heurt ne retourner en qui vous généra gazoïdes aux tours du temps, -- que lorsqu'iront s'agglomérant étroits en l'inertie étroite vos atomes, et vos ellipses lentement rondir du signe de l'Immuant ! et, sans luttes qui hors de vous ne tendrez ! et trop lourds de l'ultième condensation, romprez de votre poids, dans des chutes.
Text Authorship:
- by René Ghil (1862 - 1925)
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Researcher for this page: Guy Laffaille [Guest Editor]