Songes-tu parfois, bien-aimée, Assise près du foyer clair, Lorsque, sous la porte fermée Gémit la bise de l’hiver, Qu’après cette automne clémente Les oiseaux, cher peuple étourdi, Trop tard, par un jour de tourmente, Ont pris leur vol vers le Midi ; Que leurs ailes, blanches de givre, Sont lasses d’avoir voyagé ; Que sur le long chemin à suivre Il a neigé, neigé, neigé ; Et que, perdus dans la rafale, Ils sont là, transis et sans voix, Eux dont la chanson triomphale Charmait nos courses dans les bois ? Hélas ! comme il faut qu’il en meure De ces émigrés grelottants ! Y songes-tu ? Moi, je les pleure, Nos chanteurs du dernier printemps. Tu parles, ce soir où tu m’aimes, Des oiseaux du prochain Avril ; Mais ce ne seront plus les mêmes, Et ton amour attendra-t-il ?
Chansons de Mois
Song Cycle by Benjamin Louis Paul Godard (1849 - 1895)
1. Chanson de Janvier  [sung text not yet checked]
Text Authorship:
- by François Coppée (1842 - 1908), "Janvier", written 1876, appears in Les Récits et les Élégies, in Élégies, in 3. Les mois, no. 1, Paris Éd. Alphonse Lemerre
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- CHI Chinese (中文) [singable] (Dr Huaixing Wang) , copyright © 2024, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Amy Pfrimmer) , copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission
Confirmed with Œuvres complètes de François Coppée. Poésies, Tome II, Librairie L. Hébert, 1892, pages 331-332.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
2. Chanson de Février
Sonnez, grelots ! résonne orchestre !
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3. Chanson de Mars  [sung text not yet checked]
Tandis qu'à leurs œuvres perverses Les hommes courent haletants, Mars qui rit, malgré les averses, [Prépare]1 en secret le printemps. Pour les petites pâquerettes, Sournoisement, lorsque tout dort, Il repasse des collerettes Et cisèle des boutons d'or. Dans le verger et dans la vigne, Il s'en va, furtif perruquier, Avec une houppe de cygne, Poudrer à frimas l'amandier. La nature au lit se repose ; Lui, descend au jardin désert Et lace les boutons de rose Dans leur corset de velours vert. Tout en composant des solfèges, Qu'aux merles il siffle à mi-voix, Il sème aux prés les perce-neiges Et les violettes aux bois. Sur le cresson de la fontaine Où le cerf boit, l'oreille au guet, De sa main cachée il égrène Les grelots d'argent du muguet. Sous l'herbe, pour que tu la cueilles, Il met la fraise au teint vermeil Et te tresse un chapeau de feuilles Pour te garantir du soleil. Puis, lorsque sa besogne est faite, Et que son règne va finir, Au seuil d'avril tournant la tête, Il dit : « Printemps, tu peux venir ! »
Text Authorship:
- by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), "Premier sourire du printemps", written 1851, appears in Émaux et Camées, first published 1851
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- CHI Chinese (中文) (Dr Huaixing Wang) , copyright © 2024, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
First appeared in the journal La Presse, April 7, 1851, and then in Émaux et Camées in 1852.
1 Gounod: "Mars prépare"Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
4. Chanson d'avril  [sung text not yet checked]
Le temps a laissé son manteau De vent de froidure et de pluie, [Et]1 s'est vêtu de broderie, De soleil [luisant]2 clair et beau. Il n'y a bête, ni oiseau, Qu'en son jargon ne chante ou crie : « Le temps a laissé son manteau De vent de froidure et de pluie.» Rivière, fontaine et ruisseau Portent en livrée jolie Gouttes d'argent d'orfèvrerie ; Chacun s'habille de nouveau !
Text Authorship:
- by Charles, Duc d'Orléans (1394 - 1465), "Rondel LXIII"
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View original text (without footnotes)Note: the text above has been modernized. The original text is as follows:
Le temps a laissié son manteau De vent de froidure et de pluye Et s'est vestu de broderye, De soleil raiant, cler et beau. Il n'y a beste ne oisieau Qui en son jargon ne chante ou crye. Le temps a laissié son manteau, De vent de froidure et de pluye. Rivière, fontaine et ruisseau Portent en livrée jolye Goultes d'argent d'orfaverie Chascun s'abille de nouveau.1 Rostand: "Il"
2 Amiet: "riant"
Researcher for this page: Ted Perry
5. Chanson de Mai
Le ciel est bleu : tout s'émerveille et frissonne
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6. Chanson de juin
Voici l’heure adorable où la nuit va descendre, L’heure où le val s’emplit d’un pur enchantement. Une invisible cendre Empourpre de son vol l’azuré firmament; Voici l’heure adorable où la nuit va descendre, L’heure des abandons et du recueillement. Voici l’heure adorable, l’heure des abandons. Voici l’heure adorable où se complait le rêve, L’heure où le désir monte et retombe dolent; De même vers la grève Le flot se précipite et se brise en râlant. Voici l’heure adorable où se complaît le rève, L’heure où le soleil meurt à l’horizon sanglant. Voici l’heure adorable où se complaît la rêve. Voici l’heure adorable où la nuit est venue, L’heure où plus pénétrants s’exhalent les parfums. Les astres de la nue Falotent sur les eaux et dans les sentiers bruns; Voici l’heure adorable où la nuit est venue, L’heure des souvenirs, chère aux amours défunts.
Text Authorship:
- by Victor Barrucand (1864 - 1934), written 1889
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]7. Chanson de Juillet
Ah ! que la plaine est embaumée !
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8. Chanson d'Août
Pas la plus légère brise
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9. Chanson de Septembre  [sung text not yet checked]
Sur les sommets lointains obscurcis par ses voiles, Le soir est descendu discret et familier, Et la nuit, en riant, égrène ses étoiles, Comme les perles d'un collier. Là bas, près du coteau qui rayonne à sa vue, La Lune a dénoué sa robe au pli changeant, On dirait qu'elle hésite et tremble, l'ingénue, Pour y poser son pied d'argent. Tout dort, l'oiseau, la fleur et la grappe vermeille, La brise caressante au bord du lac profond, Et seul, dans la nature, il est un cœur qui veille Au doux penser de ton doux nom.
Text Authorship:
- by Alfred Blot (1825 - 1886), "Sérénade", appears in Idéales, Poésies, Paris, Éd. Librairie Internationale
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Researcher for this page: Guy Laffaille [Guest Editor]10. Chanson d'Octobre
Les prés sont tout blancs de rosée
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11. Chanson de Novembre
Novembre apparaît. Le foyer s'allume
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12. Chanson de Décembre
Savez-vous, ô fleur de mon âme
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