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Des Sommerwindes wilde Jagd Herr Gänsefuß, Frau Gänsekraut, nun duckt euch nur geschwind, denn des sommerlichen Windes wilde Jagd beginnt. Die Mücken fliegen ängstlich aus dem schilfdurchwachs'nen Hain, In den See grub der Wind seine Silberspuren ein. Viel schlimmer kommt es, als ihr euch nur je gedacht; Hu! wie's schaurig in den Buchblättern lacht! Das ist Sankt Johanniswurm mit der Feuerzunge rot, und der schwere Wiesennebel, ein Schatten bleich und tot! Welch Wogen und Schwingen! Welch Ringen und Singen! In die Ähren schlägt der Wind in leidigem Sinne. Daß das Kornfeld tönend bebt. Mit den langen Beinen fiedelt die Spinne, und es reißt, was sie mühsam gewebt. Tönend rieselt der Tau zu Tal, Sterne schießen und schwinden zumal; flüchtend durchraschelt der Falter die Hecken, springen die Frösche nach feuchten Verstecken. Still! Was mag der Wind nur wollen? Wenn das welke Laub er wendet, sucht er, was zu früh geendet; Frühlings, blauweiße Blütensäume, der Erde flüchtige Sommerträume - längst sind sie Staub! Aber hinauf, über die Bäume schwingt er sich nun in lichtere Räume, denn dort oben, wie Traum so fein meint er, müßten die Blüten sein! Und mit seltsam Tönen in ihres Laubes Kronen grüßt er wieder die schlanken Schönen. Sieh! nun ist auch das vorbei. Auf luftigem Steige wirbelt er frei zum blanken Spiegel des Sees, und dort in der Wellen unendlichem Tanz, in bleicher Sterne Widerglanz wiegt er sich friedlich ein. Wie stille wards zur Stell! Ach, war das licht und hell! O schwing dich aus dem Blumenkelch, Marienkäferlein, und bitte deine schöne Frau um Leben und Sonnenschein. Schon tanzen die Wogen am Klippenecke, schon schleicht im Grase die bunte Schnecke, nun regt sich Waldes Vogelschar, Tau schüttelt die Blume vom lockigen Haar und späht nach der Sonne aus. Erwacht, erwacht, ihr Blumen zur Wonne. Gemischter Chor: Seht die Sonne farbenfroh am Himmelssaum östlich grüßt ihr Morgentraum. Lächelnd kommt sie aufgestiegen Aus der Fluten der Nacht, läßt von lichter Stirne fliegen Strahlenlockenpracht.
Authorship:
- by Robert Franz Arnold (1872 - 1938) [author's text not yet checked against a primary source]
Based on:
- a text in Danish (Dansk) by Jens Peter Jacobsen (1847 - 1885), no title, appears in Gurresange, no. 9
Musical settings (art songs, Lieder, mélodies, (etc.), choral pieces, and other vocal works set to this text), listed by composer (not necessarily exhaustive):
- by Arnold Franz Walter Schoenberg (1874 - 1951), "Herr Gänsefuß, Frau Gänsekraut (Sprecher)", c1900, published 1912 [soli, chorus, orchestra], from Gurrelieder, no. 3b [ sung text verified 1 time]
Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , copyright © 2015, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Linda Godry) , copyright © 2004, (re)printed on this website with kind permission
- FRE French (Français) (Pierre Mathé) , copyright © 2013, (re)printed on this website with kind permission
- ITA Italian (Italiano) (Ferdinando Albeggiani) , copyright © 2008, (re)printed on this website with kind permission
Researcher for this page: Emily Ezust [Administrator]
This text was added to the website: 2013-08-14
Line count: 56
Word count: 324
La chasse infernale du vent d'été Monsieur Chénopode, Madame Armoise, maintenant baissez-vous vite, car commence la chasse infernale du vent d'été. Les moustiques volent craintivement hors du bois où poussent les roseaux, Le vent a creusé sa trace argentée dans le lac. Ce qui arrive est pire que ce que vous vous imaginiez ; Hé ! Quel rire effrayant dans les feuilles de hêtre ! C'est un ver luisant à la langue rouge feu, et c'est le lourd brouillard sur le pré, ombre blême et morte ! Quelle houle et quel balancement ! Quelle lutte et quel chant ! Le vent frappe si durement les épis que le champ de blé en retentit et frissonne. De ses longues pattes, l'araignée tricote et ce qu'elle a tissé avec peine se déchire. Avec bruit la rosée ruisselle vers la vallée, Les étoiles filent et s'amenuisent ; le papillon s'enfuit des haies en froufroutant, les grenouilles sautent vers une cachette humide. Silence ! Que peut bien vouloir le vent ? Quand il tourne dans les feuilles mortes, il cherche ce qui a trop tôt passé; les corolles bleu-ciel du printemps, les rêves fugaces de la terre, sont depuis longtemps poussière ! Mais là-haut, au-dessus des arbres, il ondule dans les espaces lumineux, car là-haut, comme des songes ténus, il pense que se trouvent les fleurs ! Et avec d'étranges sons, dans la couronne de leur feuillage, il salue à nouveau leur svelte beauté. Voyez ! Cela est aussi maintenant passé. Il tourbillonne librement sur une pente aérienne vers le brillant miroir du lac, et là, dans la danse sans fin des vagues, dans le reflet pâle des étoiles, il se berce et s'endort paisiblement. Comme tout est soudain devenu silencieux ! Ah, tout était lumière et clarté ! Ô échappe-toi du calice petite coccinelle, et invite ta belle femme à jouir de la vie et du soleil. Déjà les vagues dansent au bas des falaises, déjà l'escargot bariolé se faufile dans l'herbe, maintenant une troupe d'oiseaux s'agite en forêt, les fleurs secouent la rosée de leur coiffe bouclée et guettent le soleil. Fleurs, éveillez-vous, éveillez-vous à la félicité. Chœur mixte: Voyez, de ses joyeuses couleurs, le soleil à l'horizon vous présente à l'est son rêve du matin. Tout sourire, il émerge des flots de la nuit, et laisse s'envoler de son front lumineux ses splendides et ravissants rayons.
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Authorship:
- Translation from German (Deutsch) to French (Français) copyright © 2013 by Pierre Mathé, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
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Based on:
- a text in German (Deutsch) by Robert Franz Arnold (1872 - 1938)
Based on:
- a text in Danish (Dansk) by Jens Peter Jacobsen (1847 - 1885), no title, appears in Gurresange, no. 9
This text was added to the website: 2013-08-15
Line count: 56
Word count: 395