LiederNet logo

CONTENTS

×
  • Home | Introduction
  • Composers (20,102)
  • Text Authors (19,442)
  • Go to a Random Text
  • What’s New
  • A Small Tour
  • FAQ & Links
  • Donors
  • DONATE

UTILITIES

  • Search Everything
  • Search by Surname
  • Search by Title or First Line
  • Search by Year
  • Search by Collection

CREDITS

  • Emily Ezust
  • Contributors (1,114)
  • Contact Information
  • Bibliography

  • Copyright Statement
  • Privacy Policy

Follow us on Facebook

Chansons tristes

Song Cycle by Ernest Moret (1871 - 1949)

1. La mort de l'automne  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Au vent du nord
Qui le bâtonne,
Le pauvre Automne
Fuit sans remords. 

Le vent le mord,
Lui, dans sa tonne
Se pelotonne.
L’Automne est mort. 

Et son glas tinte
Comme une plainte
Dans les derniers 

Refrains de fête,
Adieu paniers !
Vendange est faite. 

Text Authorship:

  • by Jean Richepin (1849 - 1926), "La mort de l'automne", written 1877, appears in Les Caresses, in 3. Brumaire, no. 30, Paris, Éd. M. Dreyfous, first published 1882

Go to the general single-text view

Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

2. Le cadavre est lourd  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Le cadavre est lourd 
Qu'en mes bras je porte, 
Car ma pauvre amour 
   Est morte. 

Loin, bien loin d'ici 
Que la mer m'emporte! 
Qu'elle emporte aussi 
   La morte ! 

Loin ! il faut m'enfuir. 
Au diable ! n'importe ! 
Je veux enfouir 
   Ma morte.

Text Authorship:

  • by Jean Richepin (1849 - 1926), "Le cadavre est lourd ", written 1877, appears in Les Caresses, in 3. Brumaire, no. 31, Paris, Éd. M. Dreyfous, first published 1882

See other settings of this text.

Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

3. Ah ! c'est en vain que je m'en vais !  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Ah ! c’est en vain que je m’en vais ! 
Je pourrais fuir dans les étoiles, 
J’emporte, figé dans mes moelles, 
Ton souvenir doux et mauvais. 

Dans les labeurs et les paresses 
Ton souvenir me hante seul. 
Tu m’as cousu dans un linceul 
Fait de baisers et de caresses. 

Partout ton souvenir me suit, 
Femme, car ton souvenir pue, 
Odeur suave et corrompue, 
La chair, la mer, le rut, la nuit. 

Text Authorship:

  • by Jean Richepin (1849 - 1926), "Ah ! c’est en vain que je m’en vais !", written 1877, appears in Les Caresses, in 3. Brumaire, no. 32, Paris, Éd. M. Dreyfous, first published 1882

Go to the general single-text view

Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

4. Où vivre ?  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Où vivre ? Dans quelle ombre
Étouffer mon ennui ?
Ma tristesse est plus sombre
  Que la nuit.

Où mourir ? Sous quelle onde
Noyer mon deuil amer ?
Ma peine est plus profonde
  Que la mer.

Où fuir ? De quelle sorte
Égorger mon remord ?
Ma douleur est plus forte
  Que la mort.

Text Authorship:

  • by Jean Richepin (1849 - 1926), no title, written 1877, appears in Les Caresses, in 4. Nivôse, no. 18, Paris, Éd. M. Dreyfous, first published 1882

See other settings of this text.

Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • ENG English (Corinne Orde) , "Anguish", copyright © 2007, (re)printed on this website with kind permission
  • ITA Italian (Italiano) (Francesco Campanella) , "Angoscia", copyright © 2013, (re)printed on this website with kind permission

Confirmed with Les caresses, Nouvelle Édition, Paris, G. Charpentier, [no date], page 249.


Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

5. Le ciel est transi  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Le ciel est transi.
Sur la terre nue
La neige est venue.
Sur mon cœur aussi.

Dans l'air obscurci
Les feuilles dernières
Roulent aux ornières.
Mon bonheur aussi.

Il fait froid ici.
Les cailles, les grives,
Ont quitté nos rives.
Ma maîtresse aussi.

Text Authorship:

  • by Jean Richepin (1849 - 1926), no title, written 1877, appears in Les Caresses, in 4. Nivôse, no. 1, Paris, Éd. M. Dreyfous, first published 1882

See other settings of this text.

Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • ENG English (Corinne Orde) , "Winter's day", copyright © 2007, (re)printed on this website with kind permission
  • ITA Italian (Italiano) (Francesco Campanella) , "Giorno d'inverno", copyright © 2013, (re)printed on this website with kind permission

Confirmed with Les caresses, Nouvelle Édition, Paris, G. Charpentier, [no date], page 217.


Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

6. Te souviens‑tu du baiser ?  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Te souviens-tu du baiser,
Du premier que je vins prendre ?
Tu ne sus pas refuser,
Mais tu n'osas pas le rendre.

Te souviens-tu du baiser,
Du dernier que je vins prendre ?
Tu n'osas pas refuser ;
Mais tu ne sus pas le rendre.

Text Authorship:

  • by Jean Richepin (1849 - 1926), "Te souviens-tu du baiser ?", written 1877, appears in Les Caresses, in 4. Nivôse, no. 27, Paris, Éd. M. Dreyfous, first published 1882

See other settings of this text.

Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • ENG English (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission

Confirmed with Les caresses, Nouvelle Édition, Paris, G. Charpentier, [no date], page 273.


Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

7. Plaintes comiques  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Sous la bise aigre 
  Qui mord, 
Notre feu maigre 
  Est mort. 

L'affreux décembre 
  Gelé, 
Dans notre chambre 
  Je l'ai. 

Rempli d'un sombre 
  Effroi, 
Tout seul dans l'ombre 
  J'ai froid. 

Hélas ! que n'ai-je 
  Du feu 
Contre la neige 
  Un peu ! 

Opiniâtre 
  Espoir !
Car le pauvre âtre 
  Est noir. 

En vain mon âme 
  Attend 
La rouge flamme 
  D'antan. 

Sous la bise aigre 
  Qui mord, 
Notre feu maigre 
  Est mort.

Text Authorship:

  • by Jean Richepin (1849 - 1926), "Plaintes comiques", written 1877, appears in Les Caresses, in 4. Nivôse, no. 13, Paris, Éd. M. Dreyfous, first published 1882

Go to the general single-text view

Confirmed with Les caresses, Nouvelle Édition, Paris, G. Charpentier, [no date], pages 238-239.


Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

8. Te souviens‑tu d'une étoile ?  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Te souviens-tu d'une étoile
Qui nous regardait un soir,
Ainsi qu'un oeil sous un voile,
  Dans le ciel noir ?

Nous avons fait la grimace
A cet astre curieux,
Cachant à demi sa face
  Pour nous voir mieux.

Elle est toujours dans l'espace.
Mais c'est l'étoile aujourd'hui
Qui là-haut fait la grimace
  A mon ennui.

Text Authorship:

  • by Jean Richepin (1849 - 1926), "Te souviens-tu d'une étoile ?", written 1877, appears in Les Caresses, in 4. Nivôse, no. 29, Paris, Éd. M. Dreyfous, first published 1882

See other settings of this text.

Confirmed with Les caresses, Nouvelle Édition, Paris, G. Charpentier, [no date], page 275.


Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

9. Nocturne  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Le jour fuit, 
La mer roule 
Et roucoule 
Dans la nuit, 

Et le bruit 
De la houle 
Berce et soûle 
Mon ennui, 

Et je doute 
Si j'écoute 
Dans les sons 

De la grève 
Les chansons 
Du vieux rêve.

Text Authorship:

  • by Jean Richepin (1849 - 1926), "Nocturne", written 1877, appears in Les Caresses, in 4. Nivôse, no. 32, Paris, Éd. M. Dreyfous, first published 1882

See other settings of this text.

Confirmed with Les caresses, Nouvelle Édition, Paris, G. Charpentier, [no date], pages 280-281.


Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

10. Insomnie  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Ah ! le sommeil aussi maintenant m'est un leurre. 
Plein de regrets, comme un cadavre est plein de vers, 
Je veille, le corps veule et l'esprit à l'envers. 
Aucun songe riant de l'aile ne m'effleure. 

Et j'écoute sonner la demie après l'heure, 
L'heure après la demie, et toujours, à travers 
Les ténèbres, mes yeux restent tout grands ouverts. 
Comme le jour est long à venir, quand on pleure ! 

Du temps que nous dormions l'un à l'autre enlacés, 
Quoique las, nous trouvions qu'il venait vite assez. 
Même il venait trop tôt dans nos nuits d'insomnie. 

Mais mon cœur n'ayant plus le tien auprès de lui, 
L'attente du malin me paraît infinie. 
Comme le jour est long à venir aujourd'hui !

Text Authorship:

  • by Jean Richepin (1849 - 1926), "Insomnie", appears in Les Caresses, in 3. Brumaire, no. 26, Paris, Éd. M. Dreyfous, first published 1882

Go to the general single-text view

Confirmed with Les caresses, Nouvelle Édition, Paris, G. Charpentier, [no date], pages 200-201.


Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
Total word count: 563
Gentle Reminder

This website began in 1995 as a personal project by Emily Ezust, who has been working on it full-time without a salary since 2008. Our research has never had any government or institutional funding, so if you found the information here useful, please consider making a donation. Your help is greatly appreciated!
–Emily Ezust, Founder

Donate

We use cookies for internal analytics and to earn much-needed advertising revenue. (Did you know you can help support us by turning off ad-blockers?) To learn more, see our Privacy Policy. To learn how to opt out of cookies, please visit this site.

I acknowledge the use of cookies

Contact
Copyright
Privacy

Copyright © 2025 The LiederNet Archive

Site redesign by Shawn Thuris