È sdruscito il navil l'ira del flotto Tregua non da. Ecco l'ultima antenna il nembo ha rotto. Signor, pietà! Per le saette il ciel rimbomba, scisso Di qua e di là; Le sue gole mugghiando apre l'abisso; Signor, pietà! Fugge dai cori l'ultima speranza, La morte è qua Non un'ombra di vela in lontananza; Signor, pietà!
Sei melodie
Song Cycle by Ottorino Respighi (1879 - 1936)
1. In alto mare
Text Authorship:
- by Enrico Panzacchi (1840 - 1904)
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]2. Abbandono
Io sono tanto stanca di lottare, Dammi la pace tu che solo il puoi. Io sono tanto stanca di pensare Dammi il sereno de' grand' occhi tuoi. Io sono tanto stanca di sognare Tu mi risveglia a giorno glorioso. Io sono tanto stanca di vagare Legami l'ale e chiamami al riposo.
Text Authorship:
- by Anna Emilia (Annie) Vivanti (1868 - 1942)
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]3. Mattinata
Spandono le campane A la prim' alba l'ave Spandono questa mane Un suon grave e soave Le campane lontane. Nivea come neve La nebbia copre il mare Fluttua lieve lieve; È rosea; scompare. Bocca d'oro la beve E neve e rose ed oro Il mattin fresco mesce. Un alto inno sonoro Fanno come il dì cresce Ond' e campane in coro. Salve, Ianua coeli. Co 'l dì la nostra bella Fuor de' sogni e de' veli Balza Ave, maris stella! Salve, Regina coeli!
Text Authorship:
- by Gabriele D'Annunzio (1863 - 1938)
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]4. Povero core
O mio povero cor, morta è la pace, Morto è l'amor, di novo a che sussulti? Morta è la fede; a che più la vorace Fiamma di vita nel tuo grembo occulti? O mio povero cor, quando più tace La fredda notte e dei patiti insulti Grave su te la rimembranza giace, Udirmi sembra i tuoi sordi singulti. O mio povero cor, fossi tu morto! Così di gel così d'angoscia stretto Onde vuo' tu sperar gioia o conforto? O mio povero cor, non rinvenire; O mio povero cor del chiuso petto Fatti una tomba e lasciati morire!
Text Authorship:
- by A. Graf
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]5. Si tu veux
... « Si tu veux, faisons un rêve : Montons sur deux palefrois ; Tu m’emmènes, je t’enlève. L’oiseau chante dans les bois. » Je suis ton maître et ta proie ; Partons, c’est la fin du jour ; Mon cheval sera la joie, Ton cheval sera l’amour. » Nous ferons toucher leurs têtes ; Les voyages sont aisés ; Nous donnerons à ces bêtes Une avoine de baisers. » Viens ! nos doux chevaux mensonges Frappent du pied tous les deux, Le mien au fond de mes songes, Et le tien au fond des cieux. » Un bagage est nécessaire ; Nous emporterons nos vœux, Nos bonheurs, notre misère, Et la fleur de tes cheveux. » Viens, le soir brunit les chênes ; Le moineau rit ; ce moqueur Entend le doux bruit des chaînes Que tu m’as mises au cœur. » Ce ne sera point ma faute Si les forêts et les monts, En nous voyant côte à côte, Ne murmurent pas : « Aimons ! » » Viens, sois tendre, je suis ivre. Ô les verts taillis mouillés ! Ton souffle te fera suivre Des papillons réveillés. » L’envieux oiseau nocturne, Triste, ouvrira son œil rond ; Les nymphes, penchant leur urne, Dans les grottes souriront ; » Et diront : « Sommes-nous folles ! » C’est Léandre avec Héro ; » En écoutant leurs paroles » Nous laissons tomber notre eau. » » Allons-nous-en par l’Autriche ! Nous aurons l’aube à nos fronts ; Je serai grand, et toi riche, Puisque nous nous aimerons. » Allons-nous-en par la terre, Sur nos deux chevaux charmants, Dans l’azur, dans le mystère, Dans les éblouissements ! » Nous entrerons à l’auberge, Et nous paîrons l’hôtelier De ton sourire de vierge, De mon bonjour d’écolier. » Tu seras dame, et moi comte ; Viens, mon cœur s’épanouit ; Viens, nous conterons ce conte Aux étoiles de la nuit. » ...
Text Authorship:
- by Victor Hugo (1802 - 1885), "Un peu de musique", appears in La Légende des siècles, in Première série (1859), in 5. Les Chevaliers errants, in 2. Éviradnus, no. 11
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
6. Soupir
Ici-bas tous les lilas meurent, Tous les chants des oiseaux sont courts, Je rêve aux étés qui demeurent Toujours... Ici-bas les lèvres effleurent Sans rien laisser de leur velours, Je rêve aux baisers qui demeurent Toujours... Ici-bas, tous les hommes pleurent Leurs amitiés ou leurs amours; Je rêve aux couples qui demeurent Toujours...
Text Authorship:
- by René-François Sully-Prudhomme (1839 - 1907), "Ici-bas tous les lilas meurent", appears in Stances et Poèmes, in 1. Stances, in La Vie intérieure, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1866
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission
- CZE Czech (Čeština) (Jaroslav Vrchlický) , "Zde"
- ENG English [singable] (Samuel Byrne) , "In this world"
- GER German (Deutsch) (Martin Stock) , "Hier auf Erden", copyright © 2001, (re)printed on this website with kind permission
- ITA Italian (Italiano) (Ramona Gabriela Peter) , "Quaggiù", copyright © 2012, (re)printed on this website with kind permission
Note: quoted in Jules Lemaître's "Vers pour être chantés".
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