Toi que d'amour j'aimerais pour la vie, Si pour l amour tu n'étais sans pitié ! Songe-s-y bien, près d'aussi belle amie Comme d'amour on brûle d'amitié. De mes transports si ta raison murmure, Je fais serment d'en cacher la moitié, Et je saurai sans devenir parjure, Jusqu'au tombeau t'adorer d'amitié. Frivole amant, je cherchais des amantes ; Mais je t'ai vue et j'ai tout oublié. A tes genoux, sur tes lèvres charmantes, Oh ! laisse-moi m'enivrer d'amitié !
Les chansons des troubadours
Song Cycle by Delphin Marie Balleyguier (d. 1899)
2. L'amitié  [sung text not yet checked]
Text Authorship:
- by Charles Hubert Millevoye (1782 - 1816), "L'amitié", subtitle: "À Madame ***", appears in Poésies diverses, in Poésies légères
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Confirmed with Œuvres de Millevoye, Paris, H. Fournier, 1840, pages 257-258.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
3. Bonsoir, bonne nuit, bonjour
Subtitle: Sérénade
Dans ses fraîcheurs silencieuses
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4. Que nos pères étaient heureux !
Subtitle: Chanson poitevine
Que nos pères étaient heureux !/ Quand ils étaient dedans leurs caves
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6. Le pays des amours  [sung text not yet checked]
Subtitle: Barcarolle
Dites, la jeune belle, Où voulez-vous aller ? La voile [ouvre]1 son aile, La brise va souffler ! L'aviron est d'ivoire, Le pavillon de moire, Le gouvernail d'or fin ; J'ai pour lest une orange, Pour voile une aile d'ange, Pour mousse un séraphin. Dites, la jeune belle ! Où voulez-vous aller? La voile [ouvre]1 son aile, La brise va souffler ! Est-ce dans la Baltique, [Sur]2 la mer Pacifique, Dans l'île de Java ? Ou bien [dans la]3 Norwége, Cueillir la fleur de neige, Ou la fleur d'Angsoka ? Dites, la jeune belle, Où voulez-vous aller? [La voile ouvre son aile, La brise va souffler!]4 -- Menez-moi, dit la belle, À la rive fidèle Où l'on aime toujours. -- Cette rive, ma chère, On ne la connaît guère Au pays des amours.
Text Authorship:
- by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), "Barcarolle", appears in La Comédie de la Mort, first published 1838
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Emily Ezust) , no title, copyright ©
- GER German (Deutsch) (Bertram Kottmann) , copyright © 2011, (re)printed on this website with kind permission
- ITA Italian (Italiano) (Ferdinando Albeggiani) , "Dite, mia giovane bella", copyright © 2009, (re)printed on this website with kind permission
Confirmed with Théophile Gauthier, La comédie de la mort, Desessart editeur, Paris, 1838, page 309.
1 Berlioz: "enfle"2 Berlioz, Gounod: "Dans"
3 Berlioz, Gounod: "est-ce en"
4 omitted by Berlioz and Gounod
Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Pierre Mathé [Guest Editor]
7. Le pain du bon dieu
Le pain vient de Dieu, c’est sa main féconde
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Text Authorship:
- by Jules-Romain Tardieu (1805 - 1868), as J.-T. Saint-Germain, "Le pain du bon dieu", appears in Les Roses de Noël, Dernières Fleurs, Paris, Éd. Tardieu, first published 1860
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8. La fermière
Amour à la fermière ! Elle est
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Text Authorship:
- by Hégésippe Moreau (1810 - 1838), "La fermière", written 1836, appears in Le Myosotis, Paris, Éd. Desessart, first published 1838
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9. Parle‑moi  [sung text not yet checked]
Parle-moi, que ta voix me touche ! Chaque parole sur ta bouche Est un écho mélodieux. Quand ta voix meurt dans mon oreille, Mon âme résonne et s'éveille, Comme un temple à la voix des [dieux]1. Un souffle, un mot puis un silence, C'est assez : mon âme devance Le sens interrompu des mots, Et comprend ta voix fugitive, Comme le gazon sur la rive Comprend le murmure des flots. Un son qui sur ta bouche expire, Une plainte un demi-sourire, Mon cœur entend tout sans effort : Le souffle même du zéphire Devient un ravissant accord.
Text Authorship:
- by Alphonse Marie Louis de Lamartine (1790 - 1869), no title, appears in Nouvelles méditations poétiques, in 3. Chant d'Amour, no. 4
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Emily Ezust) , copyright © 2012
1 Rothschild: "cieux"
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
11. Bonsoir !  [sung text not yet checked]
Subtitle: Barcarolle
La nuit étoilée et sereine Descend ; et déjà, loin du bord, Le vaisseau glisse et nous entraîne… Penché sur le mouvant sabord, Je suis la barque fugitive Qui vous reconduit vers la rive, Vous que mes yeux voudraient revoir ! Mais la houle est vaste et profonde ; La barque a disparu sur l’onde : Bonsoir, ô mes frères, bonsoir ! Le vaisseau fuit, le vent se lève ; Au large, au large, il suit son cours. Des flots, par instants, sur la grève, J’entends les bruits lointains et sourds. Le jeune ami de mon jeune âge Sur les rocs déserts du rivage En pleurant est venu s’asseoir. Aux clartés pâles des étoiles Il voit au loin blanchir nos voiles : Bonsoir, mon triste ami, bonsoir ! De mon seul appui dans ce monde J’ai donc quitté le toit si cher ! Et me voilà, roulant sur l’onde, Seul sur la vaste, vaste mer ! Là-bas, qui m’aimera comme elle ? Vierge à l’angoisse maternelle, Pardonnez-moi son désespoir ! C’est vous que sur les mers on prie : Consolez-la, Vierge Marie ! Bonsoir, ô ma mère, bonsoir ! Hélas ! un compagnon fidèle, Mon chien hurle et me cherche en vain ; Ma sœur à ses côtés l’appelle : Il vient se coucher sous sa main. Léchant la main qui le caresse, Sa morne et muette tendresse Semble parler dans son œil noir ! Assise au seuil de ma demeure, Ma sœur se tait, mais elle pleure : Bonsoir, ma pauvre sœur, bonsoir ! Oiseau pêcheur, vers le rivage Tu reviens au coucher du jour ; Tu vas retrouver sur la plage Et ton nid d’algue et ton amour. Tandis que l’ombre t’y ramène, Vers d’autres cieux le vent m’entraîne. Sur ces bords, mon natal espoir, Porte ma plainte et ma tristesse : Comme il s’éloigne avec vitesse ! Bonsoir, heureux oiseau, bonsoir ! Et des monts les sommets sublimes Déjà sont voilés à mes yeux. Pics abaissés des hautes cimes, Recevez mes derniers adieux ! Quand le soleil sur cette terre Demain luira, fils solitaire, Hélas ! je ne pourrai plus voir Le ciel si bleu de la patrie : Adieu donc, mon île chérie ! Bonsoir, ô mon pays, bonsoir !
Text Authorship:
- by Auguste Lacaussade (1815 - 1897), "Bonsoir !", appears in Poèmes et paysages, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1897
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Confirmed with Poésies d’Auguste Lacaussade, tome 2: Poèmes et Paysages, Alphonse Lemerre, éditeur, 1897, pages 114-116.
Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Andrew Schneider [Guest Editor]
12. Jamais ! Toujours !
Il est un mot plein de tristesse
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14. La dernière feuille  [sung text not yet checked]
Subtitle: Lied
Dans la forêt chauve et rouillée Il ne reste plus au rameau Qu'une pauvre feuille oubliée, Rien qu'une feuille et qu'un oiseau, Il ne reste plus [dans]1 mon âme Qu'un seul amour pour y chanter; Mais le vent d'automne [qui]2 brame Ne permet pas de l'écouter. L'oiseau s'en va, la feuille tombe, L'amour s'éteint, car c'est l'hiver. Petit oiseau, viens sur ma tombe Chanter, quand l'arbre sera vert.
Text Authorship:
- by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), "La dernière feuille", written 1837, appears in La Comédie de la Mort, first published 1838
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Peter Low) , "The last leaf", copyright © 2000, (re)printed on this website with kind permission
Text first published as "L'hiver" in the journal "Don Quichotte", April 30, 1837.
1 Chausson: "en"
2 Pedrell: "que"
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
15. Le printemps des amours  [sung text not yet checked]
[ ... ] Voici la saison des doux nids, Le temps où les cieux rajeunis Sont tout en flamme, Où déjà, tout le long du jour, Le doux rossignol de l'amour Chante dans l'âme. Ah! de quels suaves rayons Se dorent nos illusions Les plus chéries, Et combien de charmants espoirs Nous jettent dans l'ombre des soirs Leurs rêveries! [ ... ] Nous partons tous les deux, tout seuls? Hors Paris, dans les grands tilleuls Un rayon joue; L'air sent les lilas et le thym, La fraîche brise du matin Baise ta joue. [ ... ] Tiens, voici qu'un couple charmant, Comme nous jeune et bien aimant, Vient et regarde. Que de bonheur rien qu'à leurs pas! Ils passent et ne nous voient pas: Que Dieu les garde!
Text Authorship:
- by Théodore Faullin de Banville (1823 - 1891), "Chère, voici le mois de mai", appears in Les Cariatides, Paris, Éd. Jules Tardieu, first published 1864
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]18. La retraite
... 10. Je sais sur la colline Une blanche maison; Un rocher la domine, Un buisson d'aubépine Est tout son horizon. Là jamais ne s'élève Bruit qui fasse penser ; Jusqu'à ce qu'il s'achève On peut mener son rêve Et le recommencer. Le clocher du village Surmonte ce séjour; Sa voix, comme un hommage, Monte au premier nuage Que colore le jour. Signal de la prière, Elle part du saint lieu, Appelant la première L'enfant de la chaumière À la maison de Dieu. ... 18. La fenêtre est tournée Vers le champ des tombeaux, Où l'herbe moutonnée Couvre, après la journée, Le sommeil des hameaux. Plus d'une fleur nuance Ce voile du sommeil ; Là tout fut innocence, Là tout dit : « Espérance ! » Tout parle de réveil. ...
Text Authorship:
- by Alphonse Marie Louis de Lamartine (1790 - 1869), "La retraite", subtitle: "Réponse à M. Victor Hugo", appears in Harmonies poétiques et religieuses
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See also Comme l'ombre sur le chemin by F. Aubin
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]25. Si vous m’aimiez !  [sung text not yet checked]
Subtitle: Chant d’amour
Ménestrel, qui vais par le monde,
N'ayant rien que mon gai savoir,
Si vous m'aimiez, ô belle blonde,
Je me croirais un riche avoir;
Comme Pétrarque aux pieds de son idole,
À vos genoux courbé bien bas, bien bas,
J'oublirais tout, voire le Capitole,
Si vous m'aimiez . . . mais vous ne m'aimez pas.
Si vous m'aimiez, ô belle blonde,
De vos baisers seuls j'aurais faim,
Et, sourd à son voisin qui gronde,
Mon cœur s'enivrerait enfin;
Cœur mendiant, il va, de femme en femme,
Criant misère, et sans secours, hélas!
Le pauvre meurt: il renaîtrait, madame,
Si vous m'aimiez . . . mais vous ne m'aimez pas.
Et mes chansons fraîches écloses,
Au vent du matin et du soir,
Iraient à vous, comme les roses
Qui pleuvent devant l'ostensoir.
Purifiant l'air de Paris, madame,
Où vous iriez j'irais, et, sur vos pas,
Comme un parfum je brûlerais mon âme,
Si vous m'aimiez . . . mais vous ne m'aimez pas.
[ ... ]
Text Authorship:
- by Hégésippe Moreau (1810 - 1838), "Si vous m’aimiez", subtitle: "Romance", appears in Le Myosotis, first published 1838
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- GER German (Deutsch) (Joseph Mendelssohn) , "Wenn Du mich liebtest! ", appears in Wilde Blumen, in Bunte Lieder, in Lieder von Hégésippe Moreau
Confirmed with Hégésippe Moreau, Le Myosotis, nouvelle édition, ed. by Octave Lacroix, Paris: Paul Masgana, 1851, pages 123 - 124.
Researcher for this page: Melanie Trumbull
26. La nuit de Jeanne  [sung text not yet checked]
Subtitle: Ballade dramatique
Minuit [frappait]1 à la grande pendule, Et la grand’mère avait les yeux fermés ; Mais l’ombre est chère au coeur tendre et crédule, Et vous veillez, Jeanne, car vous aimez ! Vos longs regards, perdus dans une étoile, Y vont chercher des regards enflammés ; Mais quoi ! déjà le bel astre se voile !... Jeanne, aime-t-il, celui que vous aimez ? Les chants d’un cor ont percé la nuit sombre ; Un doux frisson court dans vos sens charmés… Mais quoi ! là-bas, les chiens hurlent dans l’ombre ! Jeanne, vient-il, celui que vous aimez ? Et puis, soudain s’arrête la pendule ; Les deux flambeaux s’éteignirent, consumés ; Tout est présage au coeur tendre et crédule… Jeanne, est-il mort, celui que vous aimez ?
Text Authorship:
- by Émile Deschamps (1791 - 1871), "La nuit de Jeanne"
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View original text (without footnotes)1 Balleyguier: "sonnait"; further changes may exist not shown above.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
27. Quand je la vois !
Quand je la vois, il fait beau dans mon âme
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Text Authorship:
- by Auguste Lacaussade (1815 - 1897), appears in Poésies, Les épaves, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1896
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28. Espoir  [sung text not yet checked]
[Un jour, le temps jaloux, d'une haleine glacée,
Fanera tes couleurs comme une fleur passée
Sur ces lits de gazon ;
Et sa main flétrira sur tes charmantes lèvres
Ces rapides baisers, hélas ! dont tu me sèvres
Dans leur fraîche saison.
Mais quand tes yeux, voilés d'un nuage de larmes,
De ces jours écoulés qui t'ont ravi tes charmes
Pleureront la rigueur ;
Quand dans ton souvenir, dans l'onde du rivage
Tu chercheras en vain ta ravissante image,
Regarde dans mon cœur !
[ ... ]
Et quand la mort viendra, d'un autre amour suivie,
Éteindre en souriant de notre double vie
L'un et l'autre flambeau,
Qu'elle étende ma couche à côté de la tienne,
Et que ta main fidèle embrasse encor la mienne
Dans le lit du tombeau.]1
[Ou plutôt puissions-nous]2 passer sur cette terre,
Comme on voit en automne un couple solitaire
De cygnes amoureux
[Partir, en s'embrassant, du nid qui les rassemble,
Et vers les doux climats qu'ils vont chercher ensemble]1
S'envoler deux à [deux.]3
Text Authorship:
- by Alphonse Marie Louis de Lamartine (1790 - 1869), appears in Nouvelles méditations poétiques, in 3. Chant d'Amour, no. 10
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View original text (without footnotes)1 omitted by Lalo.
2 Lalo: "Puissions-nous"
3 Lalo: "deux?"
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
29. Je n’ai que des pleurs
L’onde triste et plaintive
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30. L’orage du nord
En ce temps-là les Scandinaves
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31. Désir du soir
L’astre brillant aux longs regards de flamme
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Text Authorship:
- by Anonymous / Unidentified Author ( Mademoiselle V. de V. )
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