D'où vient que je rougis ? et qui me rend pensive ?
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Romances inédites de M. Desbordes-Valmore, recueillies par Bertrand Guégan, et décorées de vignettes par Pierre Laprade
1. L'incertitude
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- by Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859), "L'incertitude", appears in Romances inédites de M. Desbordes-Valmore, recueillies par Bertrand Guégan, et décorées de vignettes par Pierre Laprade, no. 1, Paris, Éd. de la Collection des Parallèles, first published 1928
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2. La plaintive espagnole
Qu'est devenu le temps où la seule pensée
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- by Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859), "La plaintive espagnole", appears in Romances inédites de M. Desbordes-Valmore, recueillies par Bertrand Guégan, et décorées de vignettes par Pierre Laprade, no. 2, first published 1928
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3. L'adieu
Laisse tomber les yeux sur celle qui t'adore
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- by Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859), "L'adieu", appears in Romances inédites de M. Desbordes-Valmore, recueillies par Bertrand Guégan, et décorées de vignettes par Pierre Laprade, no. 3, Paris, Éd. de la Collection des Parallèles, first published 1928
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4. C'est elle
Sans me faire connaître à celui que j'adore J'écrivis en tremblant : « Je vous aime, aimez-moi ; Devinez votre amie et recevez sa foi. » Mais quand je l'ai revu, quand je tremblais encore, Trompant le doux espoir où je m'abandonnais, Il n'a pas dit : « C'est elle, ah ! je la reconnais. » Sans me faire connaître, en traçant mes alarmes, J'ai dit: « Je ne vis plus, je pleure, et c'est pour vous ; Que l'amour vous éclaire et demeure entre nous. » Mais quand il vit mes yeux encor mouillés de larmes, Quand il toucha ma main, quand je la lui donnais, Il n'a pas dit: « C'est elle, ah ! je la reconnais. » Sans me faire connaître, à mon sort je succombe. Bientôt je n'aurai plus de secret à cacher ; Bientôt s'il veut l'apprendre et s'il vient me chercher, Il le devinera peut-être sur ma tombe. En rêvant sur ma mort que je lui pardonnais, Qu'il dise au moins: « C'est elle, ah ! je la reconnais. »
Text Authorship:
- by Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859), "C'est elle", appears in Romances inédites de M. Desbordes-Valmore, recueillies par Bertrand Guégan, et décorées de vignettes par Pierre Laprade, no. 4, Paris, Éd. de la Collection des Parallèles, first published 1928
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]5. L'Alouette
Alouette, hélas ! petite alouette ! Ton cœur est content, ta voix peut chanter ; Tes œufs sont éclos, et la bergerette Ne t’écoute au loin que pour t’imiter. De ton nid d’amour tu prends ta volée Pour aller aux cieux dire ton bonheur ; Sitôt que des cieux la route est voilée, Tu reviens au nid reposer ton cœur. Alouette, hélas ! sois toujours heureuse, Au milieu des blés, du ciel et des fleurs ! Mais dans la saison qui rend amoureuse, Demande à l’amour d’essuyer mes pleurs.
Text Authorship:
- by Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859), "L'Alouette", appears in Veillée des Antilles, first published 1821
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]6. Je l'ai vu
Écoute, il ne faut me blâmer
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- by Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859), "Je l'ai vu", appears in Romances inédites de M. Desbordes-Valmore, recueillies par Bertrand Guégan, et décorées de vignettes par Pierre Laprade, no. 6, Paris, Éd. de la Collection des Parallèles, first published 1928
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7. L'écho  [sung text not yet checked]
Écho voici l'aurore, Taisez-vous ! La vallée est sonore, Ne lui dites pas encore Le nom qui me rend jaloux ; Taisez-vous ! Le Rossignol s'éveille, Je l'entends ! Que n'est-il à l'oreille D'une beauté qui sommeille ! Mais celle-là que j'attends, Je l'entends ! Au bord d'une onde pure Je la vois ! Miroir de sa parure, L'eau dans un tendre murmure, Voudrait imiter sa voix ... Je la vois ! Viens vite et sous l'ombrage Cachons-nous ! Ô bergère, à notre âge, Tu le sais, même au village, On médit d'un rendez-vous : Cachons-nous ! Voici la nuit, bergère ; Avant toi, Je vais quitter, ma chère, Cet asile du mystère ; Demain j'y serai, crois-moi, Avant toi !
Text Authorship:
- by Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859), "L'écho", written 1821, appears in Les Veillées des Antilles, first published 1821
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Confirmed with Les Veillées des Antilles ; Par Madame Desbordes-Valmore, Nouvelle Édition, revue, corrigée et augmentée, Bruxelles, P.-M. de Vroom, 1825, pages 113-114. First appeared in Le Chansonnier des Grâces, 1821.
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8. La jeune pastourelle  [sung text not yet checked]
Ma bergère chérie, Fraîche comme les fleurs, Brille dans la prairie, Au milieu de ses sœurs. Ô jeune pastourelle, Qui m'avez pris ma foi, Que n'êtes-vous moins belle, Ou pauvre comme moi ! Le jour où je l'ai vue Sera mon plus beau jour ; Sa première entrevue Fait entrevoir l'amour. Ô jeune pastourelle, Qui m'avez pris ma foi, Que n'êtes-vous moins belle, Ou pauvre comme moi ! Une heureuse aventure Me la fit secourir ; Hélas ! de sa blessure C'est moi qui vais souffrir... Ô jeune pastourelle, Qui m'avez pris ma foi, Que n'êtes-vous moins belle, Ou pauvre comme moi !
Text Authorship:
- by Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859), "La jeune pastourelle", appears in Veillée des Antilles, first published 1821
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Confirmed with Les veillées des Antilles par Madame Desbordes-Valmore, Nouvelle Édition, Bruxelles, P.-M. de Vroom, 1825, pages 112-113.Later published in Guirlande des Dames, 1828.
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9. Je pense à lui
Le soir, en chantant sur ma lyre
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- by Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859), appears in Romances inédites de M. Desbordes-Valmore, recueillies par Bertrand Guégan, et décorées de vignettes par Pierre Laprade, no. 9, Paris, Éd. de la Collection des Parallèles, first published 1928
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10. L'esclave  [sung text not yet checked]
Pays des noirs ! berceau du pauvre Arsène, Ton souvenir vient-il chercher mon cœur ? Vent de Guinée, est-ce la douœ haleine Qui me caresse et charme ma douleur ? M'apportes-tu les soupirs de ma mère, Ou la chanson qui console mon père ?... Jouez, dansez, beaux petits blancs ; Pour être bons, restez enfants ! Nègre captif, couché sur le rivage, Je te vois rire en rêvant à la mort ; Ton âme libre ira sur un nuage, Où ta naissance avait fixé ton sort : Dieu te rendra les baisers de ta mère Et la chanson que t'apprenait ton père ! . . . Jouez, dansez, beaux petits blancs ; Pour être bons, restez enfants ! Pauvre et content jamais le noir paisible, Pour vous troubler, n'a traversé les flots ; Et parmi vous, sous un maître inflexible, Jamais d'un homme on n'entend les sanglots. Pour vous ravir aux baisers d'une mère, Qu'avons-nous fait au dieu de votre père ? . . . Jouez, dansez, beaux petits blancs ; Pour être bons, restez enfants !
Text Authorship:
- by Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859), "L'esclave", appears in Les Veillées des Antilles, Sarah, p. 16, first published 1821
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Sometimes titled "L'esclave" in anthologies.Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
11. L'étranger
Un étranger vint un jour au bocage
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- by Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859), "L'étranger", first published 1816
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Appeared in Le Chansonnier des Grâces, 1816.
12. Ne viens pas trop tard  [sung text not yet checked]
[ ... ]
Le voilà : c'est mon ame entière ;
Accueille-la d'un doux regard ;
Viens aussi... ne viens pas trop tard,
Rendre le jour à ma paupière.
Pour qui te voit, béni soit Dieu !
Pour qui te perd, bonheur, adieu !
Text Authorship:
- by Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859), "Ne viens pas trop tard !", appears in Les Pleurs [formerly Le Mémorial de la Scarpe], no. 14, first published 1833
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Confirmed with Les pleurs ; poésies nouvelles par Madame Desbordes Valmore, 2me édition. Paris, 1834, pages 75-77. The poem is preceded by the following two epigrams:
A tout ce qu'elle entend, de vous seule occupée, De chaque bruit lointain mon oreille frappée, Écoute, et croit souvent reconnaître vos pas ; Je m'élance, je cours, et vous ne venez pas ! -- ANDRÉ CHENIER -- Combien le feu tient douce compagnie Au prisonnier, dans les longs soirs d'hiver ! -- BÉRANGER --
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13. La blonde
J'aime Nita la blonde
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- by Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859), "La blonde", first published 1841
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14. Le secret d'une bergère
Quand l'alouette aura chanté
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- by Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859), "Le secret d'une bergère", appears in Lyre française, first published 1822
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15. Jenny
Que cherches-tu, Jenny, sur la route isolée
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- by Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859), "Jenny", appears in Les Veillées des Antilles, first published 1821
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16. La Batelière  [sung text not yet checked]
Ce soir, ami, tu m’attendras Sur cette marine fougère, À l’heure qui nous est si chère. Près de l’eau, quand tu viendras, Au bruit d’une rame légère Lève les yeux : tu me verras. Si tu veux en cueillir ce soir, Laisse des fleurs à ce rivage ; Puisqu’elles t’offrent mon image, À leurs pieds va souvent t’asseoir. Je ne les aime à mon corsage Que si toi seul peux les y voir. Sur ces flots qui font mon chemin, Vois comme l’aurore étincelle. Déjà seule dans ma nacelle, Ma main ne touche plus ta main... L’eau m’entraîne, oh ! qu’elle est cruelle ! Le sera-t-elle encor demain ?
Text Authorship:
- by Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859), "La Batelière", appears in Romances inédites de M. Desbordes-Valmore, recueillies par Bertrand Guégan, et décorées de vignettes par Pierre Laprade, no. 16, Paris, Éd. de la Collection des Parallèles, first published 1828
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]17. Ave Maria  [sung text not yet checked]
Ave Maria ! Sur l'âme qui pleure, Chante et verse l'heure, Où l'ange pria ! Quand j'entendais le soir Trembler à mon oreille, L'Angélus qui s'éveille, Comme un germe d'espoir, Rêveuse, sur ma porte, Je rappelais tout bas, Quelque espérance morte, D'absence ou de trépas. Ave Maria ! Sur l'âme qui pleure, Chante et verse l'heure, Où l'ange pria ! Tout ce que nous pleurons, Plein d'une grâce austère, Revient-il sur la terre, Pour nous dire "Espérons !" Car à ce ciel qui sonne, Ma tristesse a frémi, Comme une main frissonne, Sous la main d'un ami ! Ave Maria ! Sur l'âme qui pleure, Chante et verse l'heure, Où l'ange pria ! Ainsi qu'au fond des fleurs, Passe une brise errante, Cette cloche vibrante, Entrait dans mes douleurs ; Je sentais que Dieu même A son secret d'amour, Et j'osais dire : j'aime ! À ce bonsoir du jour. Ave Maria ! Sur l'âme qui pleure, Chante et verse l'heure, Où l'ange pria ! Soupirs de l'Angélus, Vos tintements tranquilles, Dans les cris de nos villes, Ne me parviennent plus : Mais, seule et triste encore, Quand s'en va le soleil, Ma mémoire sonore, Tinte dans mon sommeil : Ave Maria ! Sur l'âme qui pleure, Chante et verse l'heure, Où l'ange pria !
Text Authorship:
- by Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859), "Ave Maria", first published 1836
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Appeared in Le Chansonnier des Grâces, 1836.
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18. Le Cloître
Qu'est devenu le temps où le seul mot d'absence
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- by Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859), "Le cloître", first published 1821
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Appeared in Le Chansonnier des Grâces, 1821.
19. Les oiseaux
Petits oiseaux dont le ramage
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- by Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859), "Les oiseaux", appears in Romances inédites de M. Desbordes-Valmore, recueillies par Bertrand Guégan, et décorées de vignettes par Pierre Laprade, no. 19, Paris, Éd. de la Collection des Parallèles, first published 1928
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20. Le mal d'amour
Ne le croyez si l'on vous dit un jour
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- by Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859), "Le mal d'amour", appears in Troubadour français, first published 1819
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22. Les deux bergères
Viens donc, viens donc vite, bergère
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- by Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859), "Les deux bergères", first published 1819
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Appeared in Le Chansonnier des Grâces, 1819.
24. Aline  [sung text not yet checked]
Aline quitte son village. Quelle peine pour son ami ! Ah ! quel chagrin, quel sombre ennui, Quelle pâleur sur son visage ! - Aline, vous allez partir. Me serez-vous toujours fidèle ? - Prends courage, ami, lui dit-elle, Autant que toi je vais souffrir. Va souvent rêver au bocage, Témoin discret de notre amour. Qu’il te rappelle chaque jour Et tes serments et mon image. - Aline, vous allez partir. Me serez-vous toujours fidèle ? - Prends courage, ami, lui dit-elle, Autant que toi je vais souffrir.
Text Authorship:
- by Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859), "Aline", appears in Souvenir des Ménestrels, first published 1825
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]25. L'amour et les bergères
Riez, riez mes légères compagnes
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- by Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859), "L'amour et les bergères", appears in Les Veillées des Antilles, first published 1821
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26. L'enfant du héros
Dormez! dormez, cher trésor d'une mère
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- by Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859), "L'enfant du héros", appears in Romances inédites de M. Desbordes-Valmore, recueillies par Bertrand Guégan, et décorées de vignettes par Pierre Laprade, no. 26, Paris, Éd. de la Collection des Parallèles, first published 1928
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27. Le bon Médor ou le chien fidèle  [sung text not yet checked]
Aimable chien, fidèle et bon Médor, Tu restes seul à ta jeune maîtresse ! On m'abandonne... et toi, tu veux encor Me consoler par ta tendresse. Cruel amant ! sans regret tu me fuis ! Tu m'as laissée à ma douleur mortelle. Ingrat ! ton chien ne m'avait rien promis, Pourtant, il me reste fidèle. Je le reçus pour gage de ta foi, Le garderai pour sa reconnaissance. Hélas ! s'il est moins éloquent que toi, Il a du moins plus de constance !
Text Authorship:
- by Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859), "Médor"
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Confirmed with Élégies, Marie, et Romances par Mme Marceline Desbordes, Paris, Chez François Louis, 1819, p. 21.
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28. Attends‑moi longtemps  [sung text not yet checked]
Adieu, ma petite, Il faut nous quitter ; Embrasse-moi vite Sans te lamenter... Adieu, ma plus tendre, Fleur aux vingt printemps ; Si tu peux attendre, Attends-moi longtemps. Hélas ! comment faire, François, mon vainqueur ! Sur un cri de guerre Reprend-on son cœur ? - Eh bien, ma plus tendre, Fleur aux vingt printemps ; Si tu peux attendre, Attends-moi longtemps. - Si j’étais, chère âme, Par-devant la loi, Un peu plus ta femme, J’irais avec toi ! - Adieu, ma plus tendre, Fleur aux vingt printemps ; Si tu peux attendre, Attends-moi longtemps. - François, que t’importe Ta femme ou ton chien ! Prends-moi vive ou morte ; Car je suis ton bien ! - Adieu, ma plus tendre, Fleur aux vingt printemps ; Si tu peux attendre, Attends-moi longtemps.
Text Authorship:
- by Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859), "Attends-moi longtemps", written 1841?, first published 1841
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]29. Les Enfants de Minuit
Fleurs entre le ciel et la tombe !
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Text Authorship:
- by Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859), "Les Enfants de Minuit ", first published 1856
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30. Blanche et Rose  [sung text not yet checked]
Ornement d’un bocage Ignoré de l’Amour, Sous un épais ombrage Blanche reçut le jour. Simple fut sa naissance ; On dit que le Zéphir, Pour plaire à l’Innocence, La créa d’un soupir. L’Amour, près du bois sombre Qui cachait cette fleur, Voulut dormir à l’ombre Et trouver la fraîcheur. Blanche, s’il se hasarde Au fond de ce séjour, L’épine qui te garde Pourra blesser l’Amour. Plus touchante et plus belle Sous les arbres obscurs, Elle exhale autour d’elle Ses parfums les plus purs. "Nouveau bienfait de Flore, Dit l’Amour enchanté, Je veux te voir éclore, Au sein de la beauté." La fleur douce et tremblante Ne peut fuir son destin ; Une épine impuissante Blesse l’Amour en vain. À peine est-elle éclose, Qu’il change sa couleur ; Et Blanche devient Rose Pour parer sa pudeur.
Text Authorship:
- by Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859), "Blanche et Rose", written 1819, first published 1819
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Appeared first in Le Chansonnier des Grâces, 1819 and later in Mozart des dames.
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31. L'hyacinthe
J'aurai toujours des pleurs pour le nom d'hyacinthe
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- by Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859), "L'hyacinthe", appears in Souvenir des Ménestrels, first published 1823
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