Album of Six Songs

Pretty one, tho' the morning is breaking
Thy lattice is fasten'd close.
How is it that thou art not waking
When awake is the rose?

Darling, arise! 
for I am he 
Thy lover who sighs 
and sings to thee.

Nature loud at thy lattice is beating:
I am Day says the morning above.
I am Music the bird sings repeating,
And my heart cries "I am Love!"

L'aube naît, et ta porte est close !
Ma belle, pourquoi sommeiller ?
À l'heure où s'éveille la rose
Ne vas-tu pas te réveiller ?

   Ô ma charmante, 
   Écoute ici 
   L'amant qui chante
   Et pleure aussi !

Toute frappe à ta porte bénie.
L'aurore dit : Je suis le jour !
L'oiseau dit : Je suis l'harmonie !
Et mon cœur dit : Je suis l'amour!

 ... 

Je ne songeais pas à Rose ;
Rose au bois vint avec moi ;
Nous parlions de quelque chose,
Mais je ne sais plus de quoi.

 ... 

Une eau courait, fraîche et creuse,
Sur les mousses de velours ;
Et la nature amoureuse
Dormait dans les grands bois sourds.

Rose défit sa chaussure,
Et mit, d'un air ingénu,
Son petit pied dans l'eau pure ;
Je ne vis pas son pied nu.

Je ne savais que lui dire ;
Je la suivais dans les bois,
La voyant parfois sourire
Et soupirer quelquefois.

Je ne vis qu'elle était belle
Qu'en sortant des grands bois sourds.
« Soit, n'y pensons plus !» dit-elle.
Depuis j'y pense toujours.

I never thought at all of Rose,
As Rose and I went through the dell.
We fell a-talking I suppose,
But yet of what I cannot tell.

...
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Pebbles below and mosses over,
Rippled a cool and limpid rill;
Nature lay sleeping like a lover
In the embrace of the woods so still.

 ... 

Only her beauty dawned on me
when silent woods were left behind.
"Never mind that now!" said she...
And now I shall always mind.

Rendez-les à ma tendresse
Ces beaux jours de ma jeunesse !
Courts instants de folle ivresse
Je ne vous reverai plus !

Dans ma douleur solitaire
Je pleure et me desespère 
Sur mes réves disparus !
Sur mes réves disparus !

Let me cherish in my sadness
Those fair days of youth and gladness!
Moments of delightful madness
Gone, alas, for evermore!

Vain regrets for misspent powers,
Wasted chances, faded flowers,
Vex my lonely spirit sore.
Had I only known before!

Quand ta main tomba dans ma main,
Je n'osai la presser qu'à peine:
Je ne sais queldoute inhumain
Faisait déjà trembler la mienne.

Quand ton front se pencha vers moi,
A peine j'y posai ma bouche:
Je ne sais quel cruel émoi
Me rendait timide et farouche.

Ah! je sentais que désormais
La douleur entrait dans ma vie
Et je n'ai su que je t'aimais
Qu'au jour où tu me fus ravie!

When your hand was laid upon mine
'Twas in painful dread that I grasped it,
For some hesitation malign,
Made tremble the fingers that clasped it.

When you turned your forehead so near,
Twas in painful dread that I kissed it,
For some cruel prompting of fear
Made me timidly seek to resist it.

Ah! and my life thence forward approved
Sorrows bitterness had o'ercome me,
I only knew how I loved
The day that had taken you from me.

S'il est un charmant gazon
  Que le ciel arrose,
Où brille en toute saison
  Quelque fleur éclose,
Où l'on cueille à pleines mains
Lys, chèvrefeuille et jasmin,
J'en veux faire le chemin
  Où ton pied se pose !

 ... 

S'il est un rêve d'amour,
  Parfumé de rose,
Où l'on trouve à chaque pas
  Quelque douce chose,
Un rêve que Dieu bénit,
Où l'âme à l'âme s'unit,
Oh ! j'en veux faire le nid
  Où ton cœur se pose !

If there be a garden gay
Man has not molested,
Where blaze through the summer day
Flowers golden crested,
Where tallest lillies grow,
And honeysuckles blow
There, oh there I fain would go
Where thy foot has rested!










If there be a rosy dream
By true love invested,
Where all things delightful seem
Close together nested
Where soul to soul may tell
The joy they know so well
'Tis there, oh there I fain would dwell
Where thy heart has rested.

Si la plus rose de ces roses,
Semblant renaitre chaque jour,
Près de ton coeur quand tu la poses
Parle tout bas de douces choses,
Garde la bien:
C'est mon amour.

Mais s'il est une de ces roses
Qui s'ouvre, muette, vers toi
Pour effleurer, pâle de moi,
Tes chères lèvres mi de closes,
Elle est mon baiser;
Rends la moi.

Oh, if the fairest of these roses
With its red lips to thee shall tell
Such things as language knows not of,
As in thy bosom it reposes,
Then keep it well- 
It is my love!

But if the sweetest of the roses
With its red lips shall silent be,
And only seek instead the bliss
Which thy delightful mouth discloses,
Return it me-
It is my kiss!