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Rimes et mélodies, série III

by Jean-Louis Aristide Hignard (1822 - 1897)

1. Berceuse Gaélique
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Sur un lit de bruyère,
Enfant,
Cher tourment,
Couché près de ta mère,
Tu dors
Sans remords.

Voltigez dans la plaine,
Brises du lac lointain ;
Caressez au matin,
De votre fraîche haleine,
L'enfant
Si charmant
Qui dort doucement.
Dors !

Tranquille en ce Glen tu reposes
D'un sommeil sûr ;
De tes yeux les paupières closes
Voilent l'azur.
Mais au réveil, tes lèvres roses
Retrouveront un lait plus pur.

A ma voix cadencée
Qui berce ta pensée,
Enfant,
Cher tourment,
Rêve doucement.
Dors, enfant,
Cher tourment,
Dors !

Text Authorship:

  • by O'Drangin

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Researcher for this page: Grant Hicks [Guest Editor]

2. Neiges d'antan  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
[Dictes-moy où, n’en]1 quel pays,
Est Flora, la belle Rommaine ;
Archipiades, ne Thaïs,
Qui fut sa cousine germaine ;
Echo, parlant quant bruyt on maine
Dessus rivière ou sus estan,
Qui beauté ot trop plus qu’humaine.
Mais où sont les neiges d’antan !

Où est la très sage Helloïs,
Pour qui fut chastié et puis moyne
Pierre Esbaillart à Saint-Denis ?
Pour son amour ot cest essoyne.
Semblablement où est la royne
Qui commanda que Buridan
Fust geté en ung sac en Saine ?
Mais où sont les neiges d’antan !

La royne Blanche comme lis,
Qui chantoit à voix de seraine,
Berte au grant pié, Biétris, Allis ;
Haremburgis qui tint le Maine,
Et Jehanne, la bonne Lorraine,
Qu’Englois brulèrent à Rouan ;
Où sont-ilz, Vierge souveraine ?
Mais où sont les neiges d’antan !

Envoi
Prince, n’enquérez de sepmaine
Où elles sont, ne de cest an,
Que ce reffrain ne vous remaine :
Mais où sont les neiges d’antan !

Text Authorship:

  • by François Villon (1431 - 1463), "Ballade des dames du temps jadis", appears in Le Testament

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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • ENG English (Grant Hicks) , copyright © 2025, (re)printed on this website with kind permission

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1 Hignard: "Où donc dites, en"; further changes may exist not shown above.

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3. Vieux refrain

Language: French (Français) 
Nous n'irons plus au bois ma maîtresse chérie !
 . . . . . . . . . .

— The rest of this text is not
currently in the database but will be
added as soon as we obtain it. —

Text Authorship:

  • by Maxime Du Camp (1822 - 1894)

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4. L'Antiope
 (Sung text)

Language: French (Français) 
C'est l'heure où les oiseaux chantent à leur réveil ;
La nature s'émeut et déjà le soleil 
Boit la rosée en pleurs sur la feuille tremblante.
Un rayon jusqu'à vous pénètre et je vous vois
Dans cette pose nonchalante
de l'Antiope sous les bois.
Êtes-vous encore endormie ?
Je vous appelle, ô mon amie,
Et vous n'entendez pas ma voix...
Réveillez-vous ô mon amie !

L'Antiope sourit à son rêve inconnu
Pendant qu'un Dieu trompeur contemple le sein nu
Dont sa main indiscrète a soulevé le voile
L'Amour est auprès d'elle et dort comme un enfant,
Pourtant bien légère et la toile
Qui seule des yeux la défend.
Sans bruit, de la Nymphe endormie
Dans le bois sombre, ô mon amie,
S'approche le Dieu triomphant.
Réveillez-vous, ô mon amie !

Votre sommeil est calme et calme est votre cœur ;
Des regards curieux vous n'avez pas de peur,
Sachant que l'on vous aime et que vous êtes belle,
Vous avez confiance, aussi vous, dans l'Amour 
Qui, près de la jeune immortelle, 
Repose insoucieux du jour.
Vous semblez trop belle, endormie,
Pour dormir si tard, mon amie,
On vous joûrait un mauvais tour.
Réveillez-vous, ô mon amie !

Text Authorship:

  • by Pierre de Garal (1818 - 1874), as Éliacin Greeves, "L'Antiope", written 1859, appears in Poèmes familiers, in 4. Poésies diverses, no. 2, Paris, Éd. Librairie nouvelle

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5. Le Beau Capitaine
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Pourpoint brillant, plume au toquet,
Bonne rapière à la taille,
Le Capitaine est toujours prêt
En amour comme en bataille !
Ô jeunes tendrons,
Quand il se montre à la grand' place,
Sous vos chaperons 
Couvrez-vous contre son audace.
Car de votre cœur 
Voici venir l'heureux vainqueur.

Dans les tournois qui donc l'égale ?
Fier il passe sur son destrier :
Sonnez clairons, battez timbale,
Qui donc oserait le défier !
C'est bouillant de vaillance 
Qu'en la lice il s'élance
Il tient si bien épée ou lance !

Pourpoint brillant, plume au toquet,
Bonne rapière à la taille,
Le Capitaine est toujours prêt
En amour comme en bataille !
Ô jeunes tendrons,
Quand il se montre à la grand' place,
Sous vos chaperons 
Couvrez-vous contre son audace.
Car de votre cœur 
Voici venir l'heureux vainqueur.

Text Authorship:

  • by Jean-Louis Aristide Hignard (1822 - 1897)

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6. Les Crêpes
 (Sung text)

Subtitle: Souvenir breton

Language: French (Français) 
Toi que j'aimais autrefois,
Morlaix, ville étrange,
Tes jardins sont sur les toits ;
C'est là que l'on mange
Tes dentelles de blé noir
A travers quoi l'on peur voir,
Dont la pâte doit avoir
Goût de fleur d'orange.

Dans les Pardons de Quimper,
Pardons qu'on renomme,
Comme on en vend en plein air !
Comme on en consomme,
De ces beignets colorés
Où la pâte aux flots serrés
Couvre des morceaux dorés
De pêche ou de pomme.

A Nantes, dans les beaux jours
Quand vient le dimanche,
Du peuple dans les faubourgs
Tout le flot s'épanche ;
Et les couples hasardeux
S'en vont aux champs deux par deux
Manger les galettes d'oeufs
Et de pâte blanche.

Sans qu'elle ait in un goût bien fin,
Le Breton dévore
La pâte que pour sa faim
Le feu cuit et dore ;
Honneur à ce rude mets
Qui ne lui manque jamais,
A ces crêpes que j'aimais 
Et que j'aime encore !

Text Authorship:

  • by Stéphane Halgan (1828 - 1882), "Les Crêpes, IV", appears in Souvenirs bretons, Nantes, Éd. A. Guéraud, first published 1857

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7. Lamento d'amour
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Calme banni de mon âme,
Où te retrouver désormais !
Quelle est en moi cette flame
Qui va me brûlant pour jamais ?

Ô souvenir, ô douce et chère image,
Il me faudrait loin des yeux vous chaser !
Mais toujours là, vain mirage,
Toujours là, venant retracer
Ce que rien ne peur effacer.

Quels beaux jours passés, quels jours d'ivresse,
Ô trop courts instants de ma tendresse !
Maintenant j'en suis tout accablé,
Matin et soir j'en suis troublé
Pour n'être jamais consolé !

Ô souvenir, ô douce et chère image,
Il me faudrait loin des yeux vous chaser !
Mais toujours là, vain mirage,
Toujours là, venant retracer
Ce que rien ne peur effacer.

Text Authorship:

  • by Carl de Rash

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8. Épithalame sur le lac
 (Sung text)

Language: French (Français) 
La nuit vient, l'étoile étincelle,
L'air à la voile est plus léger,
Attachons l'humide nacelle
Aux racines de l'orangier.

La nuit sereine 
Tombe des cieux ;
Suivons la reine
De ces beaux lieux.
Suivons l'épouse 
Sur la pelouse
Où nous allons,
L'épouse aimée,
Fleur embaumée
De nos vallons.

 ... 

Cueille aux prairies,
Au pied des monts,
Les fleurs chéries
Que nous aimons :
C'est ta couronne,
L'été la donne
Pour un instant.
A la chapelle 
L'hymen t'appelle
L'amour t'attend.

 ... 

Charmante fille
Fraîche d'appas,
Tout ce qui brille 
Ne dure pas ;
L'amour t'invite,
Savoure vite
Ce premier jour ;
Vois l'hirondelle :
Souvent comme elle
Passe l'amour !

La nuit vient, l'étoile étincelle,
L'air à la voile est plus léger,
Attachons l'humide nacelle
Aux racines de l'orangier.

Text Authorship:

  • by François Joseph Pierre André Méry (1798 - 1865), "Épithalame sur le lac", appears in Mélodies poétiques, Paris, Éd. Victor Lecou, first published 1853

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9. Aubade galante  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
    Viens, Aurore,
    Je t'implore,
Je suis gai quand je te voi :
    La bergère
    Qui m'est chère
Est vermeille comme toi.

    D'ambroisie
    Bien choisie,
Hébé la nourrit à part,
    Et sa bouche,
    Quand j'y touche,
Me parfume de nectar.

    Elle est blonde,
    Sans seconde,
Elle a la taille à la main.
    Sa prunelle
    Étincelle
Comme [l'ombre]1 du matin.

    Pour entendre
    [Sa]2 voix tendre,
On déserte le hameau:
    Et [Tytire]3
    Qui soupire,
Fait taire son chalumeau.

     Les trois Grâces,
     Sur ses traces,
Font naître un essaim d'amours ;
     La sagesse,
     La justesse,
Accompagnent ses discours.

Text Authorship:

  • possibly by Henri de Bourbon, Henri IV (1553 - 1610), as Henri IV, roi de France et de Navarre, "Invocation à l'Amour"

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Confirmed with La fleur de chansons françaises, Paris, Delarue, 1870, page 206. Note: some editions have this stanza instead of the final one above:

    De rosée,
    Arrosée,
La rose a moins de fraicheur,
    Une hermine
    Est moins fine;
Le lait a moins de blancheur.
1 Berlioz: "l'astre"
2 Berlioz: "Ta"
3 Berlioz: "Satire"

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10. Chanson de Rhodes
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Sais-tu bien que tu t'exposes
Aux surprises de l'émir,
Forban de l'île des roses,
Qui, sous tes portes mal closes,
Choisis la nuit pour dormir ?

C'est l'heure où tes camarades
Répondent á ton appel ;
Plus lestes que les dorades,
Ils enlèves dans leurs rades
Les marchands de l'Archipel.

Tu sais que la blonde aurore
Trahit ce que nous faisons :
Tu sais que le soleil dore
Une voile Grecque ou More
Suspecte aux deux horizons ?

Sais-tu bien que tu t'exposes
Aux surprises de l'émir,
Forban de l'île des roses,
Qui, sous tes portes mal closes,
Choisis la nuit pour dormir ?

La sombre nuit favorise 
Les voiliers et les rameurs ;
La nuit toute chose est grise
Et nous savourons la brise
Qui nous donne ses primeurs.

Dans de lascives entraves
Ton corps est-il engourdi ?
Laisse dormir les esclaves ;
Le jour est la nuit des braves,
Et ton minuit est midi.

Sais-tu bien que tu t'exposes
Aux surprises de l'émir,
Forban de l'île des roses,
Qui, sous tes portes mal closes,
Choisis la nuit pour dormir ?

Text Authorship:

  • by François Joseph Pierre André Méry (1798 - 1865), "Chanson de Rhodes", appears in Mélodies poétiques, Paris, Éd. Victor Lecou, first published 1853

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11. Rêverie
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Quand la nuit, un beau songe
        Vient langoureux,
C'est à toi que je songe,
        Amour heureux !
C'est vers toi, bien-aimée,
        Que vont mes vœux
Sur la brise embaumée
        Pleine d'aveux.

Quand le lys vient étendre
        Son surplis blanc,
Je revois ton front tendre
        D'emoi tremblant,
Si l'oiseau des ramures
        Chante au grand bois,
En ses plus clairs murmures 
        Passe ta voix.

Oui, toujours je t'adore
        Du fond du cœur
Et quand le ciel se dore 
        Au jour vainqueur,
C'est pour toi que mon âme
        A tant de chants
Qui vibrent, traits de flamme,
        En sons touchants !

Quand la nuit un beau songe 
        Vient langoureux,
C'est à toi que je songe,
        Amour heureux !
Dans l'étoile dorée
        Au ciel joyeux,
Je crois, mon adorée,
        Voir tes beaux yeux !

Text Authorship:

  • by Thomas Maisonneuve (1863 - 1935)

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12. L'Absente
 (Sung text)

Subtitle: Ostinato

Language: French (Français) 
Tout redit ici ton nom charmant,
Ton nom si tendre,
Et j'ai plaisir et tourment 
A l'entendre.

D'un sombre avenir 
Lorsque mon âme et pleine,
C'est ton souvenir 
Qui vient calmer ma peine.

Tout redit ici ton nom charmant,
Ton nom si tendre,
Et j'ai plaisir et tourment 
A l'entendre.

Mais vainement 
Ton amant
T'implore,
Reviendras-tu, chère Laure ?
Seule l'écho des bois 
Répond a ma voix !

Text Authorship:

  • by Jean-Louis Aristide Hignard (1822 - 1897)

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13. Pastorale
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Petit berger qui solitaire 
Ici viens cacher tes douleurs,
Ton chagrin n'est pas un mystère :
Je sais le secret de tes pleurs.

Il est encor dans ces bocages
Plus d'une bergère à chérir ;
Pourquoi t'en prendre à des corsages,
A des cœurs trop fiers pour s'ouvrir ?

A la danse, sous le grand chêne,
J'en vois qui te font les doux yeux ;
Enfant, la forêt est prochaine...
Et l'herbe est tendre aux amoureux.

Entends résonner les musettes,
L'air est comme ivre de chansons ;
Dieu pour les nids fit les fauvettes,
Et les filles pour les garçons.

Seigneur, c'est bien facile à dire,
Mais aime-t'on comme l'on veut !
Je puis mourir pour Sylvanire ;
Mais l'oublier, mon cœur ne peut !

Text Authorship:

  • by Paul Darasse

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14. Chant du chevalier
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Sois fidèle à ta Dame,
A toute heure en tout lieu ;
Comme au foyer la flamme,
Comme le prêtre à Dieu.

Qu'on lise son nom sur ton glaive ;
Aux anges dis-le dans ton rêve ;
Doux pour elle, aux autres altier,
Sois humble amant, fier chevalier.

Consacre-lui tes armes,
Et, sous le ciel ardent,
Si tu n'a plus de larmes,
Chevalier, bois ton sang !

Alors, beau gentilhomme,
Doux pour elle, aux autres altier,
Reviens, qu'elle te nomme
Son amant et son Chevalier.

Text Authorship:

  • by Jules Lapalus

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Researcher for this page: Grant Hicks [Guest Editor]

15. Tristesse de l'almée
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Dans l'azur, région sereine,
Les colombes au vol joyeux,
Comme un collier blanc qui s'égrène,
Passent.... et je les suis des yeux.

Mon cœur gémit ; d'où me vient-elle,
Une tristesse si mortelle ?

Où vont ces colombes légères
Que l'oiseau de la nuit attend ?
Où vont ces blanches messagères ?...
Au palais du jour éclatant.

Durera-t-il longtemps encore,
Le sombre ennui qui me dévore ?

Ah ! je vois frémir une d'elles !
Son sang a coulé, pauvre sœur !
Quittant ses compagnes fidèles,
Elle tombe aux pieds du chasseur

Sombre tourment de ma pensée !
Comme elle aussi je suis blessée...

Hélas ! innocente colombe
Tombée au doux jardin des fleurs,
Tu meurs sans avoir une tombe,
L'œil qui te voit n'a pas de pleurs !

Et comme toi tout m'abandonne !
Mais je suis femme, et je pardonne !

Text Authorship:

  • by François Joseph Pierre André Méry (1798 - 1865), "Chant de l'almée", subtitle: "Pantoum indien", written 1853?, appears in Mélodies poétiques, Paris, Éd. Victor Lecou, first published 1853

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16. Odelette de Charles d'Orléans  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
[Dieu ! qu'il la fait bon]1 regarder !
La gracieuse bonne et belle ;
Pour les grans biens que sont en elle	
Chascun est prest de la loüer.

Qui se pourroit d'elle lasser ?
Tous jours sa beauté renouvelle.
[Dieu ! qu'il la fait bon]1 regarder !
La gracieuse bonne et belle !

Par deçà, ne de là, la mer
Ne sçay dame ne damoiselle
Qui soît en tous bien parfais telle.
C'est ung songe que d'i penser :
[Dieu ! qu'il la fait bon]1 regarder !

Text Authorship:

  • by Charles, Duc d'Orléans (1394 - 1465), "Chanson VI"

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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • ENG English (Faith J. Cormier) , "God! but she is fair!", copyright © 2001, (re)printed on this website with kind permission
  • ENG English (Grant Hicks) , copyright © 2014, (re)printed on this website with kind permission
  • FIN Finnish (Suomi) (Erkki Pullinen) , copyright © 2017, (re)printed on this website with kind permission
  • ITA Italian (Italiano) (Paolo Montanari) , copyright © 2007, (re)printed on this website with kind permission

View original text (without footnotes)

Confirmed with Aimé Champollion-Figeac, ed., Les Poésies du Duc Charles d'Orléans, Paris, J. Belin-Leprieur fils, 1842, Page 28.

1 Hignard: "Ah ! qu'il fait bon la"; further changes may exist not shown above.

Research team for this page: Auditorium du Louvre , Grant Hicks [Guest Editor]

17. Sonnet
 (Sung text)

Subtitle: attribué à Mademoiselle de La Vallière

Language: French (Français) 
Tout se détruit, tout passe, et le cœur le plus tendre 
Ne peut d'un même objet se contenter toujours !
Le passé n'a point vu d'éternelles amours
Et les siècles futurs n'en doivent point attendre.

La raison a ses lois qu'on ne saurait suspendre,
De nos errants désirs rien n'arrête le cours ;
Ce qu'on aime aujourd'hui déplait en peu de jours.
Notre inégalité ne saurait se comprendre !

Tous ces défauts, grand Roi, sont joints à vos vertus.
Vous m'aimiez autrefois et vous ne m'aimez plus !
Ah ! que mes sentiments sont différents des vôtres !

Amour, à qui je dois et mon mal et mon bien,
Qui ne lui fîtes-vous un cœur comme le mien,
Ou que ne fîtes-vous le mien comme les autres !

Text Authorship:

  • by Alice de La Vallière, Duchesse (1644 - 1710)

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Researcher for this page: Grant Hicks [Guest Editor]

18. Kitty‑Bell
 (Sung text)

Language: French (Français) 
        Chère lune, bonsoir.
Ne te cache pas, je te prie !
Qu'à tes rayons je puisse voir
L'ami dont je suis tant chérie.

        Voici l'heure, c'est lui !
C'est lui qui passe, grave et sombre ;
Mais ses yeux sur ma vitre ont lui,
Pareils à deux flammes dans l'ombre.

        C'est ainsi tous les jours !
C'est ainsi que je sais qu'il m'aime ;
Pas un seul mot de nos amours...
Le roman s'achève en nous-même.

        « Kitty-bell ! Kitty-bell ! »
Le poëte en pleurant me nomme..
Est-ce un adieu que cet appel ?
Reviens, reviens, pauvre jeune homme.

        Chère lune, bonsoir.
Ne te cache pas, je te prie !
Hélas ! hélas ! dois-je encor voir
L'ami dont je suis tant chérie ?...

Text Authorship:

  • by Émile Deschamps (1791 - 1871), "Kitty-Bell"

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Researcher for this page: Grant Hicks [Guest Editor]

19. Puisqu'ici‑bas il faut aimer !
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Aimer est un devoir suprême :
Dans la vie il faut que l'on aime ;
Laissons notre cœur s'allumer,
Puisqu'ici-bas il faut aimer.

Puisqu'ici-bas il faut aimer,
Puisque l'on doit se conformer
A cette loi de la tendresse,
Aimons, aimons, car le temps presse ;

Goûtons donc l'éternelle ivresse,
Cette liqueur enchanteresse
Qui seule peut nous ranimer,
Puisqu'ici-bas il faut aimer.

Puisqu'ici-bas il faut aimer,
O vous que rien n'a pu charmer,
Natures froides et sauvages,
Allez, allez, dans les bocages,

Écouter, sous les verts feuillages,
Des oiseaux les tendres ramages :
Puissent leurs chants vous enflammer.
Puisqu'ici-bas il faut aimer !

Text Authorship:

  • by Henri-Charles Read (1857 - 1876), "Chanson", subtitle: "Pour une mélodie de M. A. Hignard", appears in Poésies posthumes de Henri-Charles Read , Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1879

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Researcher for this page: Grant Hicks [Guest Editor]

20. Couplets mélancoliques
 (Sung text)

Language: French (Français) 
La brise du nord qui secoue
Les cyprès noirs et pleins de bruit,
Peut-être a frolé sur sa joue
Les cheveux que sa main renoue,
Après les langueurs de la nuit.

Elle pourrait me parler d'elle ;
De là-bas elle doit venir...
Mon cœur, pourquoi songer à celle
Qui ne veut plus se souvenir ?

Pourquoi du nord es-tu venue
Brise, pleurer dans mes cyprès,
Et là haut, sur la blanche nue,
Dans l'auréole inconnue
Me la montrer, et fuir après ?

Crains-tu qu'à la lune nouvelle
Mes pleurs ne puissent revenir ?
Non, je mourrai songeant à celle
Qui ne veut plus se souvenir !

Text Authorship:

  • by Pierre de Garal (1818 - 1874), as Éliacin Greeves, written 1856?, appears in Poèmes familiers, in 4. Poésies diverses, in 3. Chansons mélancoliques, no. 4, Paris, Éd. S. Raçon, first published 1856

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Researcher for this page: Grant Hicks [Guest Editor]

21. Madrigal
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Allez au pays de Chine,
Et sur ma table apportez
Le papier de paille fine
Plein de reflets argentés !

Pour encre et pour écritoire,
Allez prendre à l'Alhambra
Le sang d'une mûre noire
Et l'écorce d'un cédrat !

Au fond des vertes savanes
Où l'oiseau pousse son cri,
Ramassez dans les lianes
La plume d'un colibri !

Puis, pour sécher l'écriture,
Par les près et les sillons
Recueillez la poudre pure
Qui tombe des papillons !

— Alors, de ma main fidèle
Peut-ètre oserai-je, un jour,
Tracer le doux nom de celle
Qui me fait mourir d'amour.

Text Authorship:

  • by Louis Hyacinthe Bouilhet (1822 - 1869), "Chanson d'amour", appears in Festons et astragales, Paris, Éd. Librairie nouvelle, first published 1859

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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • ENG English (Adam Ewing) , "Love song", copyright © 2012, (re)printed on this website with kind permission

Research team for this page: Grant Hicks [Guest Editor] , Adam Ewing

22. Chanson du roi Don Fernand
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Grenade, ô mon adorée !
A la ceinture dorée,
Sois ma femme et pour toujours !
Prends en dot, dans mes Castilles :
Trois couvents avec leurs grilles,
Trois forts avec leurs bastilles,
Trois villes avec leurs tours.

Fouille, dans ta jalousie,
Cet écrin d'Andalousie
Que le Seigneur m'accorda :
Dans ton humeur inconstante,
Si la Giralda te tente,
A Séville mécontente
Nous prendrons la Giralda.

Et ce que dira Séville 
Ce que dira la Castile
Dans un siècle ou maintenant,
O Grenade ! peu m'importe !
Autant le vent en emporte !
Grenade, ouvre-moi ta porte :
Je suis le roi don Fernand !

O roi don Fernand, je t'aime !
Mais j'ai — fatal anathème ! —
Pour maître un More exigeant
Qui me tient emprisonnée
Pauvre esclave couronnée,
De chaînes d'or enchaînée
Dans sa tour aux clefs d'argent.

Text Authorship:

  • by Alexandre Dumas Davy de la Pailleterie (1802 - 1870), "Chanson du roi don Fernand", written 1854, appears in El Salteador, Paris, Éd. Alexandre Cadot, in chapter 1, 'La sierre nevada', first published 1854

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Confirmed with Alexandre Dumas, Le salteador, Paris: Librairie Nouvelle, 1877, Pages 11-12.


Researcher for this page: Grant Hicks [Guest Editor]

23. Hélène  [sung text not yet checked]

Subtitle: Pièce héroïque

Language: French (Français) 
Il ne faut s’ébahir, disaient [ces]1 bons vieillards
Dessus le mur Troyen, voyant passer Hélène,
Si pour telle beauté nous souffrons tant de peine :
Notre mal ne vaut pas un seul de ses regards ;

Toutefois il vaut mieux, pour n’irriter point Mars,
La rendre à son époux, afin qu’il la remmène,
Que voir de tant de sang notre campagne pleine,
Notre havre gagné, l’assaut à nos remparts.

Pères, il ne fallait, à qui la force tremble,
Par un mauvais conseil les jeunes retarder :
Mais et jeunes et vieux vous deviez tous ensemble

Pour elle corps et biens et ville hasarder.
Ménélas fut bien sage, et Pâris, ce me semble :
L’un de la demander, l’autre de la garder

Text Authorship:

  • by Pierre de Ronsard (1524 - 1585), no title, written 1578 ?, appears in Le Second Livre des Sonnets pour Hélène, no. 67

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View original text (without footnotes)

Confirmed with Pierre de Ronsard, Choix de poésies, ed. by Auguste Noël, Paris, 1862. Modernized version. Included in the Sonnets section as number XV

1 Hignard: "les"; further changes may exist not shown above.

Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

24. Nocturne tendre
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Pour lampe nous aurons ce soir 
Vos feux qui percent le ciel noir
Etoiles scintillants !
Et nous prendrons pour oreiller,
S'il nous convient de sommeiller,
Les mousses odorantes.

Est-il un plus heureux séjour 
Avec sa paix profonde !
Restons ici jusques au jour 
En oubliant le monde.
Sous les légers et verts rideaux
Qu'étendent pour nous les bouleaux 
D'amour le cœur s'inonde.

[Lui :] Pour nous bercer jusques au jour
Nous parlerons de notre amour !
Ô douce nuit, charmes sans cesse,
Nos sens remplis de ton ivresse !

[Elle :] Est-il un plus heureux séjour !
Douce nuit d'amoureuse ivresse,
Puisses-tu nous charmer sans cesse !

Ah ! Couvre-nous jusques au jour,
Couvre-nous bien jusques au jour !

Text Authorship:

  • by Jean-Louis Aristide Hignard (1822 - 1897)

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Note: Hignard sets the song as a duet. The two voices sing together for the first 2 stanzas. Then stanzas 3 and 4 are sung simultaneously, 3 by the male voice (Lui) and 4 by the female (Elle). The two voices rejoin for the final couplet.

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