Au fond des amères douleurs
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Vingt mélodies
by Georges Adolphe Hüe (1858 - 1948)
1. Espérance
2. Floréa
Si Floréa voulait me croire
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3. Chanson mauresque
Tes yeux sont plus chauds que le soleil des Espagnes
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4. Chanson d'exil  [sung text not yet checked]
Triste exilé, qu’il te souvienne Combien l’avenir était beau, Quand sa main tremblait dans la tienne Comme un oiseau, Et combien ton âme était pleine D’une bonne et douce chaleur, Quand tu respirais son haleine Comme une fleur ! Mais elle est loin, la chère idole, Et tout s’assombrit de nouveau ; Tu sais qu’un souvenir s’envole Comme un oiseau ; Déjà l’aile du doute plane Sur ton âme où naît la douleur ; Et tu sais qu’un amour se fane Comme une fleur.
Text Authorship:
- by François Coppée (1842 - 1908), "Chanson d'exil", written 1877, appears in Les Récits et les Élégies, in Élégies, in 2. L'Exilée, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1877
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
5. Le poète au calife  [sung text not yet checked]
O sultan Noureddin, calife aimé de Dieu ! Tu gouvernes, seigneur, l'empire du milieu, De la mer rouge au fleuve jaune. Les rois des nations, vers ta face tournés, Pavent, silencieux, de leurs fronts prosternés Le chemin qui mène à ton trône. Ton sérail est très grand, tes jardins sont très beaux. Tes femmes ont des yeux vifs comme des flambeaux, Qui pour toi seul percent leurs voiles. Lorsque, astre impérial, aux peuples pleins d'effroi Tu luis, tes trois cents fils brillent autour de toi Comme ton cortège d'étoiles Ton front porte une aigrette et ceint le turban vert. Tu peux voir folâtrer dans leur bain, entr'ouvert Sous la fenêtre où tu te penches, Les femmes de Madras plus douces qu'un parfum, Et les filles d'Alep qui sur leur beau sein brun Ont des colliers de perles blanches. Ton sabre large et nu semble en ta main grandir. Toujours dans la bataille on le voit resplendir, Sans trouver turban qui le rompe, Au point où la mêlée a de plus noirs détours, Où les grands éléphants, entre-choquant leurs tours, Prennent des chevaux dans leur trompe. Une fée est cachée en tout ce que tu vois. Quand tu parles, calife, on dirait que ta voix Descend d'un autre monde au nôtre ; Dieu lui-même t'admire, et de félicités Emplit la coupe d'or que tes jours enchantés, Joyeux, se passent l'un à l'autre. Mais souvent dans ton cœur, radieux Noureddin, Une triste pensée apparaît, et soudain Glace ta grandeur taciturne ; Telle en plein jour parfois, sous un soleil de feu, La lune, astre des morts, blanche au fond d'un ciel bleu, Montre à demi son front nocturne.
Text Authorship:
- by Victor Hugo (1802 - 1885), "Le poète au calife", appears in Les Orientales, no. 38
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]6. Villanelle
Pourquoi par ton seul sourire
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7. Octobre  [sung text not yet checked]
Avant que le froid glace les [ruisseaux]1 Et voile le ciel de vapeurs moroses, Écoute chanter les derniers oiseaux, Regarde fleurir les dernières roses. Octobre permet un moment encor Que dans leur éclat les choses demeurent ; Son couchant de pourpre et ses arbres d’or Ont le charme pur des beautés qui meurent. Tu sais que cela ne peut pas durer, Mon cœur ! mais, malgré la saison plaintive, Un moment encor tâche d’espérer Et saisis du moins l’heure fugitive. Bâtis en Espagne un dernier château, Oubliant l’hiver, qui frappe à nos portes Et vient balayer de son dur râteau Les espoirs brisés et les feuilles mortes.
Text Authorship:
- by François Coppée (1842 - 1908), "Octobre", written 1878, appears in Les Récits et les Élégies, in Élégies, in 3. Les mois, no. 10, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1878
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CHI Chinese (中文) [singable] (Dr Huaixing Wang) , copyright © 2024, (re)printed on this website with kind permission
Confirmed with Œuvres complètes de François Coppée, Librairie L. Hébert, 1892, Poésies, tome II, pages 349-350.
1 Martin: "ormeaux"; further changes may exist not shown above.Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
8. Sous l'épais sycomore  [sung text not yet checked]
Sous l'épais sycomore, ô vierge, où tu sommeilles, Dans le jardin fleuri, tiède et silencieux, Pour goûter la saveur de tes lèvres vermeilles Un papillon d'azur vers toi descend des cieux. C'est l'heure où le soleil blanchit les vastes cieux Et fend l'écorce d'or des grenades vermeilles. Le divin vagabond de l'air silencieux Se pose sur ta bouche, ô vierge, et tu sommeilles ! Aussi doux que la soie où, rose, tu sommeilles, Il t'effleure de son baiser silencieux. Crains le bleu papillon, l'amant des fleurs vermeilles, Qui boit toute leur âme et s'en retourne aux cieux. Tu souris ! Un beau rêve est descendu des cieux, Qui, dans le bercement de ses ailes vermeilles, Éveillant le désir encor silencieux, Te fait un paradis de l'ombre où tu sommeilles. Le papillon Amour, tandis que tu sommeilles, Tout brûlant de l'ardeur du jour silencieux, Va t'éblouir, hélas ! de visions vermeilles Qui s'évanouiront dans le désert des cieux. Ëveille, éveille-toi ! L'ardent éclat des cieux Flétrirait moins ta joue aux nuances vermeilles Que le désir ton coeur chaste et silencieux Sous l'épais sycomore, ô vierge, où tu sommeilles !
Text Authorship:
- by Charles-Marie-René Leconte de Lisle (1818 - 1894), "Sous l'épais sycomore", appears in Poèmes tragiques
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First published in La Nouvelle Revue du 15 janvier 1883.
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10. À des oiseaux
Bonjour, bonjour les fauvettes Bonjour les joyeux pinsons Éveillez les pâquerettes Et les fleurs des verts buisssons Toujours votre âme est en fête Gais oiseaux qu´on aime à voir Pour l´amant et le poète Vous chantez matin et soir. Mais dans la plaine, il me semble Qu´on a tendu des réseaux Voltigez toujours ensemble En garde, petits oiseaux! Penchez-vous sans toucher terre Voyez-vous au coin du bois Vous guettant avec mystère Ces enfants à l´oeil sournois? Ah! bien vite à tire d´aile Fuyez. fuyez leurs appâts Venez avec l´hirondelle Qui, dans son vol, suit mes pas. Dans mon jardin, nulle crainte Vous pourrez, d´un bec léger, Piller, piller sans contrainte Tous les fruits mûrs du verger Bonsoir, bonsoir les fauvettes Bonsoir les joyeux pinsons Endormez les pâquerettes Et les fleurs des verts buisssons.
Text Authorship:
- by Eugène Adénis-Colombeau (1854 - 1923)
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]11. Extase  [sung text not yet checked]
J'étais seul près des flots, par une nuit d'étoiles. Pas un nuage aux cieux, sur les mers pas de voiles. Mes yeux plongeaient plus loin que le monde réel. Et les bois, et les monts, et toute la nature, Semblaient interroger dans un [confus]1 murmure Les flots des mers, les feux du ciel. Et les étoiles d'or, légions infinies, A voix haute, à voix basse, avec mille harmonies, Disaient, en inclinant leurs couronnes de feu ; Et les flots bleus, que rien ne gouverne et n'arrête, Disaient, en recourbant l'écume de leur crête : -- C'est le Seigneur, le Seigneur Dieu !
Text Authorship:
- by Victor Hugo (1802 - 1885), "Extase", written 1828, appears in Les Orientales, no. 37, first published 1829
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CHI Chinese (中文) [singable] (Dr Huaixing Wang) , copyright © 2024, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Barbara Miller) , "Ecstasy", copyright © 2005, (re)printed on this website with kind permission
1 Glimes: "secrèt"
Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Johann Winkler
12. Chant grec
Triste, elle allait souvent le long du flot sonore
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13. Violettes
Tels les yeux bleus sous les voilettes
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Text Authorship:
- by Armand Silvestre (1837 - 1901), appears in Roses d'octobre, poésies 1884-1889, in 4. A travers la vie, in 4. Notes de voyage, no. 3, Paris, Éd. G. Charpentier, first published 1890
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14. Chant de noces
Le ciel pâlit et les étoiles blanches
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Text Authorship:
- by Alice Marie Céleste Durand, née Fleury (1842 - 1902), as Henry Gréville, "Chant de noces"
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17. Le bateau rose  [sung text not yet checked]
Je m'embarquerai, si tu le veux, Comme un gai marin quittant la grève, Sur les flots dorés de tes cheveux, Vers un paradis fleuri de rêve. Ta jupe flottante au vent du soir Gonflera ses plis comme des voiles, Et quand sur la mer il fera noir, Tes grands yeux seront mes deux étoiles. Ton rire éclatant de vermillon Fera le fanal de la grand'hune. J'aurai ton ruban pour pavillon Et ta blanche peau pour clair de lune. Nos vivres sont faits et nos boissons Pour durer autant que le voyage. Ce sonts des baisers et des chansons Dont nous griserons tout l'équipage. Nous aborderons je ne sais où, Là-bas, tout là-bas, sur une grève Du beau pays bleu, sous un ciel fou, Dans le paradis fleuri de rêve.
Text Authorship:
- by Jean Richepin (1849 - 1926), "Le bateau rose", written 1877, appears in Les Caresses, in 1. Floréal, no. 31, Paris, Éd. M. Dreyfous, first published 1882
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Corinne Orde) , "The pink boat", copyright © 2007, (re)printed on this website with kind permission
- ITA Italian (Italiano) (Francesco Campanella) , "La barca rossa", copyright © 2013, (re)printed on this website with kind permission
Confirmed with Les caresses, Nouvelle Édition, Paris, G. Charpentier, [no date], pages 68-69.
Researcher for this page: Corinne Orde
18. Le bateau noir  [sung text not yet checked]
Je veux prendre un bateau sans boussole, Sans rames, sans agrès et sans voiles, Pour aller, sous un ciel sans étoiles, Chevaucher au hasard la mer folle. Ô vapeur, bous et hurle avec rage! Tourne, tourne, âpre vis de l'hélice! Sifflet, crie avec joie et délice, Comme un pétrel repu dans l'orage. Au branle étourdissant des marées, Mouillé par les embruns et la pluie, Les yeux pleurant de sel et de suie, Dans les glaces du Nord démarées, Dans les puits des malströms qui tournoient, Dans les rocs des écueils aux dents noires, Près des requins ouvrant leurs mâchoires, Tombeaux vivants des morts qui se noient, Crevant de faim, de soif et de fièvres, J'irai je ne sais où, seul, farouche, Et peut-être qu'alors sur ma bouche Je n'aurai plus le goût de tes lèvres.
Text Authorship:
- by Jean Richepin (1849 - 1926), "Le bateau noir", written 1877, appears in Les Caresses, in 3. Brumaire, no. 33, Paris, Éd. M. Dreyfous, first published 1882
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Corinne Orde) , "The black boat", copyright © 2007, (re)printed on this website with kind permission
- ITA Italian (Italiano) (Francesco Campanella) , "La barca nera", copyright © 2013, (re)printed on this website with kind permission
19. Épiphanie  [sung text not yet checked]
Elle passe, tranquille, en un rêve divin, Sur le bord du plus frais de tes lacs, ô Norvège... Le sang rose et subtil qui dore son col fin Est doux comme un rayon de l'aube sur la neige... Au murmure indécis du frêne et du bouleau, Dans l'étincellement et le charme de l'heure, Elle va, reflétée au pâle azur de l'eau Qu'un vol silencieux de papillons effleure. Quand un souffle furtif glisse en ses cheveux blonds, Une cendre ineffable inonde son épaule; Et, de leur transparence argentant leurs cils longs, Ses yeux ont la couleur des belles nuits du Pôle. Purs d'ombre et de désir, n'ayant rien espéré Du monde périssable où rien d'ailé ne reste, Jamais ils n'ont souri, jamais ils n'ont pleuré, Ces yeux calmes, ouverts sur l'horizon céleste. Et le Gardien pensif du mystique oranger Des balcons de l'Aurore éternelle se penche, Et regarde passer ce fantôme léger Dans les plis de sa robe immortellement blanche.
Text Authorship:
- by Charles-Marie-René Leconte de Lisle (1818 - 1894), "Épiphanie", appears in Poèmes tragiques, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1875
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Faith J. Cormier) , "Epiphany", copyright © 2004, (re)printed on this website with kind permission
- GER German (Deutsch) (Bertram Kottmann) , "Erscheinung", copyright © 2004, (re)printed on this website with kind permission
First appeared in the revue La République des Lettres, December 20, 1875, and then in 1884 in Poèmes tragiques
Researcher for this page: Faith J. Cormier
20. Sourire trompeur
C'est être fou vraiment que de vouloir décrire
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