Sur nos chemins les rameaux et les fleurs Sont répandus dans ce grand jour de fête, Jésus s'avance, il vient sécher nos pleurs, Déjà la foule à l'acclamer s'apprête ; Peuples, chantez, chantez en chœur, Que votre voix à notre voix réponde. Hosanna ! Gloire au Seigneur ! Béni celui qui vient sauver le monde ! Il a parlé, les peuples à sa voix Ont recouvré leur liberté perdue ; L'humanité donne à chacun ses droits, Et la lumière est à chacun rendue. Peuples, chantez etc. Réjouis-toi, Sainte Jérusalem, De tes enfants chante la délivrance ; Par charité le Dieu de Bethléem Avec la foi t'apporte l'espérance ! Peuples, chantez etc.
Premier recueil de vingt-cinq Mélodies chant et piano de J. Faure
by Jean-Baptiste Faure (1830 - 1914)
1. Les rameaux  [sung text checked 1 time]
Subtitle: Hymne
Text Authorship:
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English [singable] (Harrison Millard)
2. Les myrtes sont flétris !!  [sung text checked 1 time]
Subtitle: Aubade
Du temps de nos amours, Ma toute belle, Vous entendiez toujours Ma ritournelle. Je comptais vos trésors Et vos merveilles ; Vous vous bouchiez alors Les deux oreilles. Je vous disais ceci, Cela, mille autres choses, Je vous parlais aussi Des lis, des myrtes et des roses. De vos jardins fleuris Fermez les portes : Les myrtes sont flétris, Les roses mortes ! L'amour m'a consolé, Non pas le vôtre ; Pour un cœur envolé J'en trouve un autre. Les jours suivent les soirs En ce bas monde ; Vos cheveux sont trop noirs, J'aime une blonde. C'est ici près de vous, Que j'ai trouvé l'art de lui plaire ; Ses yeux bleus sont plus doux Que votre œil noir n'était sévère. Voyez comme sa main Presse la mienne ... Passez votre chemin, Dieu vous soutienne ! Elle me plaît ainsi, Ne vous déplaise. En prenez vous souci ? J'en suis fort aise. Eh quoi ! vous douteriez De ma parole ! Je crois que vous riez ? Vous êtes folle. De votre grand pouvoir Vous connaissez la mesure ; Vous allez la savoir, Et s'il faut qu'ici je le jure. Je jure devant vous, Devant Dieu même ... Je jure à vos genoux Que je vous aime !
Text Authorship:
- by Gustave Nadaud (1820 - 1893), "Chanson napolitaine", appears in Chansons
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Researcher for this page: Johann Winkler4. La Fête‑Dieu
Subtitle: Carillon
Les cloches à toutes volées
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5. L'oiseau  [sung text checked 1 time]
J'écoutais de ma fenêtre Un oiseau qui fredonnait ; C'était un merle peut-être ou peut-être un sansonnet. Il m'éveillait dès l'aurore, Je l'entendais jusqu'au soir ; La nuit il chantait encore, Et je ne pouvais le voir. Lors, je dis au chanteur sombre: « Tous les jardins sont fleuris, Tous les bosquets sont plein d'ombre, Pourquoi rester à Paris ? Ici la feuille est flétrie Au premier souffle d'Été ; Va goûter dans ta patrie L'air pur de la liberté ! » J'en aurais dit davantage, Un soupçon vint m'arrêter ... Sans doute il était en cage ; Mais alors pourquoi chanter ?
Text Authorship:
- by Gustave Nadaud (1820 - 1893), "L'oiseau en cage", appears in Chansons
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Researcher for this page: Johann Winkler6. Charité  [sung text checked 1 time]
Subtitle: Hymne
Voici l'hiver et son triste cortége, Les malheureux souffrent beaucoup, l'hiver. Contre leurs maux, il faut qu'on les protége, Il fait si froid dans leur foyer désert ! Accomplissons l'ordre de la nature, Donnons, donnons pour les êtres souffrants, Comme aux oiseaux Dieu donne la pâture, Donnons surtout pour les petits enfants. O charité, vierge pure et féconde, Va, cours porter tes bienfaits en tout lieu Et que ta voix répète par le monde : Qui donne aux pauvres, prête à Dieu. La charité du pauvre entend la plainte, Elle console et calme ses douleurs Et, poursuivant sa tâche noble et sainte, Du malheureux elle sèche les pleurs. Imitons-la ! secourons la misère ! Tout est compté là-haut, rien n'est perdu ; Et ce qu'on donne aux malheureux sur terre, Au ciel, un jour, par Dieu sera rendu.
Text Authorship:
- by Victor Prilleux (1814 - 1876)
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Researcher for this page: Johann Winkler7. L'enfant au jardin  [sung text checked 1 time]
Va jouer, mon doux ami, Va ! ton père est endormi : Il faut descendre ... Nous savons quel somme il dort ... Et tu n'es pas d'âge encor A le comprendre ! Des visiteurs soucieux En groupe silencieux Là-bas se forment : Ta place est au grand soleil ! Laisse à leur calme sommeil Ceux qui s'endorment ! Et si tu vois dans un coin Sous les arbres sans témoin Quelqu'un qui pleure, Ecarte-toi doucement ; On est triste en ce moment Dans ta demeure ! Le temps est beau ce matin, Tu resteras au jardin, Loin de la porte. Si tu vois passer du noir, Ne cherche pas à savoir Ce qu'on emporte ! Va jouer, mon doux ami, Va ! ton père est endormi ... Oh! qu'il me tarde De t'éloigner du chemin ... Va rire aujourd'hui ! demain Que Dieu te garde !
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- by Eugène Manuel (1823 - 1901)
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Researcher for this page: Johann Winkler9. Sancta Maria  [sung text checked 1 time]
Subtitle: Hymne
J'ai vu les Séraphins en songe Chanter leurs divins concerts Et leurs voix remplissaient les airs Comme un écho qui se prolonge; Leurs chants étaient l'hymne pieux Créé pour la Vierge bénie C'était la Fête de Marie Que l'on célébrait dans les cieux. Et de la terre l'immense plainte Jusqu'à ton trône, ô Vierge sainte, Semblait monter! Vibrez encor, sainte harmonie, Vibrez encor, hymne éternel! O Sancta Maria, mon âme épanouie S'élance vers le ciel! La terre envoyait ses nuages Qui montaient comme un encens pur. Le soleil empourprait l'azur Qu'il peuplait des plus doux mirages. L'univers était à genoux, Les bras tendus vers l'empyrée Et du Ciel la reine adorée Priait le Redempteur pour nous. Et de la terre l'immense plainte Jusqu'à ton trône, ô Vierge sainte, Semblait monter! Vibrez encor, sainte harmonie, Vibrez encor, hymne éternel! O Sancta Maria, mon âme épanouie S'élance vers le ciel!
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Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Andrew Schneider [Guest Editor]10. La ronde des moissonneurs  [sung text not yet checked]
Dans la plaine immense, Le travail commence Aux feux du matin, Au doux chant des merles, Quand d'humides perles Tremblant sur le thym, Enfants, jeunes filles, prenez vos faucilles Coupez blés et fleurs; Quand la plaine est blonde, Chantez votre ronde, Joyeux moissonneurs. Chantez, chantez, joyeux moissonneurs. Fauchez sans relâche, Hardis à la tâche, Fauchez le sillon, Les épis superbes Qui roulent leurs gerbes Dans un tourbillon; La vive alouette Se lêve inquiète, Craignant pour son nid; La jeune couvée Sera préservée, Car Dieu la bénit. Chantez, chantez, joyeux moissonneurs.
Text Authorship:
- by Paul de Chazot (1802 - 1880)
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- CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Laura Prichard) , "In an immense field", copyright © 2016, (re)printed on this website with kind permission
11. Pourquoi ?  [sung text not yet checked]
Si vous n'avez rien à me dire, Pourquoi venir auprès de moi ? Pourquoi me faire ce sourire Qui tournerait la tête au roi ? Si vous n'avez rien à me dire, Pourquoi venir auprès de moi ? Si vous n'avez rien à m'apprendre, Pourquoi me pressez-vous la main ? Sur le rêve angélique et tendre, Auquel vous songez en chemin, Si vous n'avez rien à m'apprendre, Pourquoi me pressez-vous la main ? Si vous voulez que je m'en aille, Pourquoi passez-vous par ici ? Lorsque je vous vois, je tressaille : C'est ma joie et c'est mon souci. Si vous voulez que je m'en aille, Pourquoi passez-vous par ici ?
Text Authorship:
- by Victor Hugo (1802 - 1885), "Chanson", appears in Les Contemplations, in 2. Livre deuxiême -- L'âme en fleur, no. 4
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Emily Ezust) , no title, copyright © 2016
- GER German (Deutsch) (Bertram Kottmann) , copyright © 2017, (re)printed on this website with kind permission
Confirmed with Victor Hugo, Les Contemplations, Nelson, 1911 (p. 87).
Researcher for this page: Ted Perry
12. Le fils du Prophète
Il a passé, Fils du Prophète
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13. Soupirs !  [sung text checked 1 time]
Ô vous, mon cœur, et vous, mon âme, Allez où vont tous mes désirs, Tous mes soupirs ! Portés sur des ailes de flamme, Allez où vont tous mes soupirs ! Suivez mes strophes cadencées, Qu'au vent je jette tour à tour, Mes chants d'amour ! Echos si doux de ma pensée, Suivez mes tendres chants d'amour ! Effeuillez les plus belles roses Et puis allez vous reposer Dans un baiser ! Sur sa bouche aux lèvres mi-closes Endormez-vous dans un baiser !
Text Authorship:
- by Paul de Chazot (1802 - 1880)
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Researcher for this page: Johann Winkler14. Naïveté  [sung text checked 1 time]
Ma mère un jour me dit: Ami, quand viendra l'âge, Où tu seras plus grand, plus libre et plus savant, Dis qu'avec moi ton cœur ne sera pas volage Et que vous m'aimerez encor, méchant enfant ; Dis-moi, répète-moi que ces chères caresses, Je ne les perdrai pas, quand vous aurez vingt ans, Que ta tendresse, en lutte avec d'autres tendresses, Ne fondra pas aisi que la neige au printemps. Oh ! ne fais pas de moi la vieille délaissée, Qu'on oublie au milieu des jeunes entretiens ! Oh ! partageons toujours dans la même pensée, Toi, mes pauvres secrets, mon fils, et moi les tiens ! Moi, j'étais jeune alors, ignorant et candide, Et je lui dis: peux-tu douter ainsi de moi ? N'es-tu pas à jamais mon bon ange et mon guide ? Qui donc pourra venir que j'aime plus que toi ? Est-il plus doux regards que je doive connaître ? Un souris sur le tien, pourrait-il l'emporter ? Comment un autre amour dans mon cœur, peut-il naître ? Je n'y sens qu'une place et tu dois y rester ! Non, je ne comprends pas tes paroles amères, Et d'autres que souvent tu murmures tout bas ... Mère, se pourrait-il que j'eusse un jour deux mères ? Pensive, elle sourit et ne répondit pas.
Text Authorship:
- by Eugène Manuel (1823 - 1901), "Naïveté", appears in Pages Intimes, no. 15, Paris, Éd. M. Lévy frères
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Researcher for this page: Johann Winkler15. Le Rhin allemand  [sung text not yet checked]
Nous l'avons eu votre Rhin allemand, Il a tenu dans notre verre. Un couplet qu'on s'en va chantant Efface-t-il la trace altière Du pied de nos chevaux marqué dans votre sang? Nous l'avons eu, votre Rhin allemand. Son sein porte une plaie ouverte, Du jour où Condé triomphant A déchiré sa robe verte. Où le père a passé, passera bien l'enfant, Nous l'avons eu, votre Rhin allemand. Que faisaient vos vertus germaines, Quand notre César tout-puissant De son ombre couvrait vos plaines ? Où donc est-il tombé, ce dernier ossement? Nous l'avons eu, votre Rhin allemand, Si vous oubliez votre histoire, Vos jeunes filles, sûrement, Ont mieux gardé notre mémoire; Elles nous ont versé votre petit vin blanc. S'il est à vous, votre Rhin allemand, Lavez-y donc votre livrée; Mais, parlez-en moins fièrement. Combien, au jour de la curée, Étiez-vous de corbeaux contre l'aigle expirant? Qu'il coule en paix votre Rhin allemand, Que vos cathédrales gothiques S'y reflétent modestement; Mais craignez que vos airs bachiques Ne réveillent les morts de leur repos sanglant.
Text Authorship:
- by Louis Charles Alfred de Musset (1810 - 1857), "Le Rhin allemand", written 1841, appears in Poésies nouvelles
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Peter Low [Guest Editor]
16. Pauvre France  [sung text checked 1 time]
Pauvre France ! Ton nom jadis était si beau ! La démence A terni ton noble drapeau ! Pauvre France ! Pleurons enfants de la patrie, Le jour de deuil est arrivé ! Quelle guerre ! La défaite allait à grands pas ! Un mystère Planait sur ces mornes combats ! Quelle guerre! Allons enfants de la patrie, Le jour de deuil est arrivé !! Chant sublime ! Toi qui fus l'hymne triomphal, De l'abime Montait encor ton fier signal. Chant sublime ! Allons enfants de la patrie, Le jour de deuil est arrivé ! L'espérance, Peut-elle rentrer dans nos cœurs ? Pauvre France, Cache bien, cache à tes vainqueurs l'Espérance !
Text Authorship:
- possibly by Eugène Manuel (1823 - 1901)
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Researcher for this page: Johann Winkler
17. L'aïeule  [sung text checked 1 time]
Que dit l'aïeule, Quand elle est seule Avec Loïs, Fils de son fils ? « O toi, ma force et ma faiblesse, Joie et tourmant, Tu me fais chérir ma vieillesse, Mon doux amant. Je suis ta servante, ô mon maître, Heureuse de te voir heureux ; Tu fais de moi ce que tu veux. Dépêchons-nous ; bientôt peut-être Grand' mère ne sera plus là. Allons, Loïs, embrassez-la. » Que dit l'aïeule, Quand elle est seule Avec Loïs, Fils de son fils ? « Garde-toi bien de leur redire Ce que je dis : Tu seras beau comme un sourire Du paradis. Je me figure que ta tête Aura des rayons éclatants ! Toutes les femmes dans vingt ans Se disputeront ta conquête ! Grand' mère ne sera plus là. Allons, Loïs, embrassez-la. » Que dit l'aïeule, Quand elle est seule Avec Loïs, Fils de son fils ? « Sois sage, mais pas trop en somme ; Songe souvent Qu'il faudra que tu sois un homme, Petit enfant ! Mon descendant à barbe blonde Sera fier avec les puissants, Benin avec les innocents Et loyal envers tout le monde. Grand' mère ne sera plus là. Allons, Loïs, embrassez-la. » Que fit l'aïeule ? Elle était seule Avec Loïs, Fils de son fils. Tout en berçant l'enfant qu'elle aime Sur ses genoux, Le sommeil la prit elle-même Profond et doux ; On eût dit qu'elle allait rejoindre Avec un ange entre les bras, Ceux qui dont endormis là-bas. Mais quand le matin vint à poindre, Son âme, hélas ! n'était plus là. Allons, Loïs, embrassez-la !
Text Authorship:
- by Gustave Nadaud (1820 - 1893), "L'aïeule", appears in Chansons
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Researcher for this page: Johann Winkler18. Le vieux Guillaume
Subtitle: Légende Bretonne
Le vieux sorcier, le vieux Guillaume
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19. Le message
Tu pars pour ce pays heureux
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Text Authorship:
- by Gustave Nadaud (1820 - 1893), "Le message", appears in Chansons
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20. Le vin du Rhin  [sung text checked 1 time]
Vin allemand qui nais dans les cailloux, A l'Etranger tu peux t'en faire accroire, Mais tu n'es pas pour être bu par nous. Va donc ailleurs te faire boire ! Avec le Rhin, ton fleuve souverain, Que vers le Nord ton flot s'épanche, Vin sans couleur, Vin sans chaleur, Vin sans valeur, Piquette blanche ! Le vin du Rhin n'est pas fils du soleil ; L'été pour lui n'est qu'un brumeux automne. Il peut donner la fièvre ou le sommeil, Il n'a jamais grisé personne. De tes buveurs Mystiques et rêveurs, Que par toi le gosier s'étanche, Vin sans couleur, Vin sans chaleur, Vin sans valeur, Piquette blanche ! Le vin du Rhin ne parle pas au cœur ; Son dieu Silène est une pâle nymphe. C'est un liquide et non une liqueur ; Il a moins de sang que de lymphe. Certe on pourrait Dans ton alcool discret Elever la carpe et la tanche. Vin sans couleur, Vin sans chaleur, Vin sans valeur, Piquette blanche ! Vin allemand, que ton Rhin soit sacré ! Que son eau claire allonge ton flot terne ! Notre Bourgogne a son pouilly doré, Notre Bordeaux a son sauterne. Coulez en paix Sous vos châteaux épais. Souvenez-vous que la tour penche, Eau sans couleur, Jus sans chaleur, Vin sans valeur, Piquette blanche !
Text Authorship:
- by Gustave Nadaud (1820 - 1893), "Le vin du Rhin", appears in Chansons
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Researcher for this page: Johann Winkler21. Marche vers l'avenir
Dans le chemin de la vertu
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22. Discrétion  [sung text not yet checked]
Ne le dis pas à ton ami Le doux nom de ta bien-aimée S’il allait sourire à demi, Ta pudeur serait alarmée. Ne le dis pas à ton papier, Quand tout bas la Muse t’invite : L’œil curieux peut épier La confidence à peine écrite. Ne le trace pas, au soleil, Sur le sable, le long des grèves ; Ne le dis pas à ton sommeil, Qui pourrait le dire à tes rêves ; Ne le dis pas à cette fleur, Qui de ses cheveux glisse et tombe ; Et, s’il faut mourir de douleur, Ne le dis pas même à la tombe : Car ni l’ami n’est assez pur, Ni la fleur n’est assez discrète, Ni le papier n’est assez sûr, Pour ne pas trahir le poète; Ni le flot qui monte assez prompt Pour couvrir la trace imprimée, Ni le sommeil assez profond, Ni la tombe assez bien fermée !
Text Authorship:
- by Eugène Manuel (1823 - 1901), "Discrétion", appears in Pages Intimes, no. 8, Paris, Éd. M. Lévy frères, first published 1866
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]23. Bonjour Suzon !  [sung text not yet checked]
Bonjour Suzon, ma fleur des bois ! Es-tu toujours la plus jolie ? Je reviens, tel que tu me vois, D'un [grand]1 voyage en Italie, Du paradis j'ai fait le tour ; J'ai fait des vers, [j'ai fait]2 l'amour. Mais que t'importe ? Je passe devant ta maison ; Ouvre ta porte. Bonjour, Suzon ! Je t'ai vue au temps des lilas. Ton cœur joyeux venait d'éclore. Et tu disais : "je ne veux pas, Je ne veux pas qu'on m'aime encore." Qu'as-tu fait depuis mon départ ? Qui part trop tôt revient trop tard. Mais que m'importe ? Je passe devant ta maison ; Ouvre ta porte. Bonjour, Suzon !
Text Authorship:
- by Louis Charles Alfred de Musset (1810 - 1857), "Chanson: Bonjour Suzon", written 1844, appears in Poésies posthumes, first published 1860
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- ENG English (Michael P Rosewall) , copyright © 2015, (re)printed on this website with kind permission
1 Garnier: "long" 2 Pessard: "chanté"
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24. Ce que j'aime
J'aime la splendeur de la nuit
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25. Le pressoir
Au pressoir, le vin coule
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