Ich bin vom Berg der Hirtenknab, Seh auf die Schlösser all [herab]1. Die Sonne strahlt am ersten hier, Am längsten weilet sie bei mir, [Ich bin der Knab' vom Berge.]2 Hier ist des Stromes Mutterhaus, Ich trink' ihn frisch vom Stein heraus, Er braust [am]3 Fels in wildem Lauf, Ich fang' ihn mit den Armen auf. [Ich bin der Knab' vom Berge.]2 Der Berg, der ist mein Eigentum, Da ziehn die Stürme rings herum, Und heulen sie von Nord und Süd, So [überschallt]4 sie doch mein Lied. [Ich bin der Knab' vom Berge.]2 Sind Blitz und Donner unter mir, So steh' ich hoch im Blauen hier; Ich kenne sie und rufe zu: Laßt meines Vaters Haus in Ruh! [Ich bin der Knab' vom Berge.]2 Und [wann]5 die Sturmglock' einst erschallt, Manch Feuer auf den Bergen wallt, Dann steig' ich nieder, tret' ins Glied Und schwing' mein Schwert und sing' mein Lied: [Ich bin der Knab' vom Berge.]2
L'Album de Madame Viardot-Garcia, les dessins par A. S. et H. Soltau, lithographié par Rosenthal
by Pauline Viardot-García (1821 - 1910)
1. Der Knabe vom Berge  [sung text not yet checked]
Text Authorship:
- by Johann Ludwig Uhland (1787 - 1862), "Des Knaben Berglied", written 1806, appears in Lieder
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , copyright © 2020, (re)printed on this website with kind permission
- DUT Dutch (Nederlands) [singable] (Lau Kanen) , "Het berglied van de herdersjongen", copyright © 2013, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Sharon Krebs) , copyright © 2015, (re)printed on this website with kind permission
- FRE French (Français) (Pierre Mathé) , "Le chant montagnard du garçon", copyright © 2010, (re)printed on this website with kind permission
Note: Hecht inserts one or more "la" syllables at the ends of the following lines: stanza 1 lines 1 and 2; stanza 2 lines 1,2,5; and stanza 5 line 5.
1 Loewe: "hinab"2 Schumann: "Ich bin der Knab' vom Berge, / Vom Berg der Hirtenknab!"
3 Hecht, Kreutzer, Plumhof: "vom"
4 Loewe: "übertönt"
5 Hecht: "wenn"
Research team for this page: Sharon Krebs [Guest Editor] , Johann Winkler
1. L'Enfant de la montagne
Je suis l'enfant de la montagne, D'en haut je vois le fier manoir, Et toi, soleil, tu m'accompagnes De l'aube jusqu'au soir. Près de mon toit jaillit la source Du torrent aux flots écumeux ; De roc en roc suivant sa course, J'y baigne mes pieds amoureux. Ô source, ma compagne, Nous sommes tous deux Enfants de la montagne. Il est à moi ce mont sauvage, Avec ses prés, ses neiges et ses bois. Quand sur son front gronde l'orage Des vents ma voix domine encor la voix. Calme et debout je me ris de leur rage, Si l'éclair luit, si le tonnerre. Sous mes pieds gronde avec fracas, Dum ciel d'azur ma voix altière. Lui dit : n'approche pas ! Tonnerre, tonnerre, tonnerre, Respecte le toit de mon père ! Que le tocsin, dans la campagne, Appelle aux armes nos soldats ; Lardeur guerrière alors me gagne, Je vole armé pour les combats, Et le cœur fier, le bras sanglant, Je dis : suivez l'enfant de la montagne !
Text Authorship:
- Singable translation by Émilien Pacini (1810 - 1898), "L'enfant de la montagne"
Based on:
- a text in German (Deutsch) by Johann Ludwig Uhland (1787 - 1862), "Des Knaben Berglied", written 1806, appears in Lieder
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Researcher for this page: Johann Winkler2. Die Kapelle
Droben stehet die Kapelle, Schauet still ins Tal hinab, Drunten singt bei Wies' und Quelle Froh und hell der Hirtenknab'. Traurig tönt das Glöcklein nieder, Schauerlich der Leichenchor; Stille sind die frohen Lieder, Und der Knabe lauscht empor. Droben bringt man sie zu Grabe, Die sich freuten in dem Tal. Hirtenknabe, Hirtenknabe! Dir auch singt man dort einmal.
Text Authorship:
- by Johann Ludwig Uhland (1787 - 1862), "Die Kapelle", appears in Lieder
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , copyright © 2021, (re)printed on this website with kind permission
- DUT Dutch (Nederlands) [singable] (Lau Kanen) , "De kapel", copyright © 2012, (re)printed on this website with kind permission
- DUT Dutch (Nederlands) (Corien Sleeswijk) , copyright © 2020, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Emily Ezust) , "The Chapel", copyright ©
- FIN Finnish (Suomi) (Erkki Pullinen) , copyright © 2009, (re)printed on this website with kind permission
- FRE French (Français) (Pierre Mathé) , "La chapelle", copyright © 2010, (re)printed on this website with kind permission
2. La Chapelle
Là-haut se voit la chapelle Qui domine le vallon ; Là-bas, sur l'herbe nouvelle, Joue et chante un jeune garçon. Au triste accent de la cloche Passe un convoi lentement ; L'enfant cesse, et vers la roche Il lève un regard tremblant : « Nous conduisons dans la tombe Celui qui fit tes chansons ; Jeune, enfant, chacun y tombe, Et sur toi nous chanterons. »
Text Authorship:
- Singable translation by Anonymous / Unidentified Author
Based on:
- a text in German (Deutsch) by Johann Ludwig Uhland (1787 - 1862), "Die Kapelle", appears in Lieder
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Researcher for this page: Johann Winkler3. Serbisches Lied
Floß dahin ein klares Wasser
. . . . . . . . . .
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Text Authorship:
- by Anonymous / Unidentified Author
Based on:
- a text in Serbian (Српски) by Anonymous/Unidentified Artist [text unavailable]
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3. L'Abricotier
Subtitle: Chanson Servienne
Un ruisseau coule et murmure Au pied d'un abricotier Angèle est sous la verdure, Quand arrive un vieux chevalier ; Salut, salut, noble damoiselle; Peut-on boire un peu de cette eau? Peut-on manger ce fruit nouveau? Peut-on embrasser Angèle? Non, Seigneur, l'eau ne se boit, Ni l'abricot ne se touche, Ni ma bouche ne reçoit Nul baiser d'une autre bouche. Un ruisseau coule et murmure Au pied d'un abricotier; Angèle est sous la verdure, Quand vient un jeune chevalier; Salut, salut, noble damoiselle; Peut-on boire un peu de cette eau? Peut-on manger ce fruit nouveau? Peut-on embrasser Angèle? Oui, Seigneur, cette eau se boit, Et cet abricot se touche, Et ma bouche si reçoit Un baiser de votre bouche.
Text Authorship:
- by Anonymous / Unidentified Author
Based on:
- a text in German (Deutsch) by Anonymous/Unidentified Artist [text unavailable]
Based on:
- a text in Serbian (Српски) by Anonymous/Unidentified Artist [text unavailable]
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Iain Sneddon) , "The Apricot Seller", copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission
4. Adieu les beaux jours
Déjá la tendre fleur d'automne Est le jouet des aquilons, Et déjà la cime des monts revêt sa blancheur monotone. Avec les jeux et les amours, Adieu, donc les beaux jours. On ne voit plus, dans la prairie, Aux bords du limpide ruisseau, La jeune fille du hameau Suivre sa douce rêverie. Le soleil, caché dans la nue, Pâle et glacé se laisse voir Comme un dernier rayon d'espoir Qui meurt dans une âme abattue!
Text Authorship:
- by Ambroise Bétourné (1795 - 1838)
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Research team for this page: John Versmoren , Malcolm Wren [Guest Editor]5. L'Exilé Polonais
Voulant des chefs et non des maîtres Nous avions vaincu les tyrans, Et nos fils, abhorrant les traîtres, Au combat devançaient nos rangs. Mais ces guerriers dans la poussière Dorment à présent pour jamais ! Bon vieillard, dans votre chaumière Recueillez le vieux Polonais ! D'un grand peuple, dans Varsovie, Nous comptions sur le prompt secours ; En vain, aux dépens de la vie, Nous l'avons attendu toujours. La Pologne de sa bannière S'est fait, hélas ! un noir cyprès ! Bon vieillard, dans votre chaumière Recueillez le vieux Polonais ! Au camp, la liberté chérie M'a vu sous son dernier drapeau ; Il tombe ! et loin de ma patrie Mon front se dérobe au bourreau. Dans la France, de ma misère Je vois gémir chaque Français. Bon vieillard, dans votre chaumière Recueillez le vieux Polonais !
Text Authorship:
- by Anonymous / Unidentified Author
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Researcher for this page: Johann Winkler6. L'Enfant et la Mère
Oh! ma mère, entends cette voix Qui chante et doucement m'attire. Dors, mon enfant, dors; dans les bois C'est le rossignol qui soupire. Oh! comme l'air est embaumé. Dis, ma mère, en sais-tu la cause? Dors, dors, mon enfant bien aimé, Dors: c'est la parfum de la rose. Ma mère, vois-tu cet enfant Aux yeux bleus, aux ailes dorées? Dors, mon fils, des feux du couchant Tu vois les vitres éclairées. Ma mère, il descend; qu'il est beau! Il me sourit, je vais le suivre; Et retombant dans son berceau, L'enfant avait cessé de vivre.
Text Authorship:
- by Anonymous / Unidentified Author
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Researcher for this page: John Versmoren8. Le Chêne et le Roseau
Le chêne, un jour, dit au roseau: Vous avez bien sujet d'accuser la nature, Un roitelet pour vous est un pesant fardeau; Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau, Vous oblige à baisser la tête; Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête. Tout vous est aquilon, tout me semble zéphir, Encore si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir, Je vous défendrais de l'orage; Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent; La nature envers vous me semble bien injuste. Votre compassion, lui répondit l'arbuste Part d'un bon naturel; mais quittez ce souci; Les vents me sont moins qu'á vous redoutables, Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin. Comme il disait ces mots, Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le nord eut portés jusque là dans ses flancs. L'arbre tient bon, le roseau plie vent redouble ses efforts, Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire les morts.
Text Authorship:
- by Jean de La Fontaine (1621 - 1695), "Le chêne et le roseau", appears in Fables
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