Attention! Some of this material is not in the public domain.
It is illegal to copy and distribute our copyright-protected material without permission. It is also illegal to reprint copyright texts or translations without the name of the author or translator.
To inquire about permissions and rates, contact Emily Ezust at licenses@email.lieder.example.net
If you wish to reprint translations, please make sure you include the names of the translators in your email. They are below each translation.
Note: You must use the copyright symbol © when you reprint copyright-protected material.
Cantates, airs à une, deux et trois voix
Translations © by Guy Laffaille
Song Cycle by Barbara Strozzi (1619 - 1677)
View original-language texts alone: Cantate, ariete a una, due, e tre voci
Ardo in tacito foco, neppure m'è concesso dal geloso cor mio far palese a me stesso il nome di colei ch'è 'l mio desio, ma nel carcer del seno racchiuso tien l'ardore, carcerier di se stesso, il proprio core e appena sia contento con aliti e sospiri far palese alla lingua i suoi martiri. Se pur per mio ristoro con tributi di pianto mostrar boglio con fede a quella ch'amo tanto che son d'amor le lagrime mercede, ecco 'l cor ch'essalando di più sospiri il vento, assorbe il pianto e quell'umor n'ha spento e con mio duol m'addita che gl'occhi lagrimanti sono mutole lingue negli amanti. Qual sia l'aspro inio stato ridir nol ponno i venti, neppur le selve o l'onde udiro i miei lamenti, ma solo il duol entro al mio cor s'asconde e quale in chiuso specchio disfassi pietra al foco, tal io m'incenerisco a poco a poco, e s'ad altri la lingua è scorta alla lor sorte, a me la lingua è sol cagion di morte.
Text Authorship:
- by Anonymous / Unidentified Author, "Cuore che reprime alla lingua di manifestare il nome della sua cara"
Go to the general single-text view
Je brûle d'un feu silencieux et il ne m'est même pas permis par mon cœur jaloux de révéler à moi-même le nom ce celle qui est mon désir, dans la prison de mon sein il garde son ardeur enfermée, geôlier de lui-même, mon propre cœur, et à peine il se satisfait avec des souffles et des soupirs pour révéler à la langue son martyre. Si même pour mon repos avec des tributs de pleurs je veux montrer de bonne foi à celle que j'aime tant que les larmes sont la récompense de l'amour, voici mon cœur exhalant un vent de nombreux soupirs absorbe mes larmes et cette humeur maintenant passée et avec ma douleur me montre que les yeux pleins de larmes sont les langues muettes des amants. Combien est amer mon état les vents ne peuvent le dire, car les forêts ou les ondes n'entendent mes lamentations, mais seul le chagrin se cache dans mon cœur et comme dans un miroir refermé il éclate comme un pierre dans le feu, ainsi je me réduis en cendres peu à peu, et si pour les autres la langue escorte leur destin, pour moi la langue est la seule cause de ma mort.
Text Authorship:
- Translation from Italian (Italiano) to French (Français) copyright © 2017 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
Contact: licenses@email.lieder.example.net
Based on:
- a text in Italian (Italiano) by Anonymous/Unidentified Artist , "Cuore che reprime alla lingua di manifestare il nome della sua cara"
Go to the general single-text view
This text was added to the website: 2017-06-11
Line count: 33
Word count: 201
Sorge il mio sol con mattutini albori e, intento a coltivar beltà divine, con profumi odorosi incensa il crine per aditar altrui come s'adori. Poscia con sottilissimi candori sparge dell'aureo capo ogni confine, che di polve di cipri argente e brine fanno officio di smalto in su quegli ori. Mentre così in bella man s'impiega e fra ceneri e fumi il crine involve, in catene di foco il cor mi lega. Che meraviglia è poi se si dissolve la bellezza in brev'ora e chi mi nega che fugace non sia, s'è fumo e polve!
Text Authorship:
- by Anonymous / Unidentified Author, "Moralità amorosa"
Go to the general single-text view
Mon soleil se lève avec l'aube matinale et avec l'intention de cultiver la beauté divine, avec des parfums odorants encense sa chevelure pour montrer aux autres comment s'orner. Ensuite des plus fines poudres blanches elle verse sur sa tête dorée jusqu'à chaque extrémité, ainsi de poussière de poudre d'argent et de givre est fait un émail au-dessus de ses ors. Tandis que la belle main est ainsi utilisée et parmi les cendres et la fumée la chevelure est enveloppée, mon cœur est lié avec des chaînes de feu. Quelle merveille qu'alors se dissolve la beauté en un bref instant et qui peut nier qu'elle s'enfuit, quand elle n'est que fumée et poussière !
Text Authorship:
- Translation from Italian (Italiano) to French (Français) copyright © 2017 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
Contact: licenses@email.lieder.example.net
Based on:
- a text in Italian (Italiano) by Anonymous/Unidentified Artist , "Moralità amorosa"
Go to the general single-text view
This text was added to the website: 2017-06-29
Line count: 14
Word count: 113
Sul Rodano severo giace tronco infelice di Francia il gran scudiero, e s'al corpo non lice tornar di ossequio pieno all'amato Parigi, con la fredd'ombra almeno il dolente garzon segue Luigi. Enrico il bei, quasi annebbiato sole, delle guance vezzose cangiò le rose in pallide viole e di funeste brine macchiò l'oro del crine. Lividi gl'occhi son, la tocca langue, e sul latte del sen diluvia il sangue. "Oh Dio, per qual cagione" par che l'ombra gli dica "sei frettoloso andato a dichiarar un perfido, un fellone, quel servo a te sì grato, mentre, franzese Augusto, di meritar procuri il titolo di giusto? Tu, se 'l mio fallo di gastigo è degno, ohimè, ch'insieme insieme dell' invidia che freme vittima mi sacrifichi allo sdegno. Non mi chiamo innocente: purtroppo errai, purtroppo ho me stesso tradito a creder all'invito di fortuna ridente. Non mi chiamo innocente: grand'aura di favori rea la memoria fece di così stolti errori, un nembo dell'obblio fu la cagion del precipizio mio. Ma che dic'io? Tu, Sire - ah, chi nol vede? tu sol, credendo troppo alla mia fede, m'hai fatto in regia corte bersaglio dell'invidia e reo di morte. Mentre al devoto collo tu mi stendevi quel cortese braccio, allor mi davi il crollo, allor tu m'apprestavi il ferro e 'l laccio. Quando meco godevi di trastullarti in solazzevol gioco, allor l'esca accendevi di mine cortigiane al chiuso foco. Quella palla volante che percoteva il tuo col braccio mio dovea pur dirmi, oh Dio, mia fortuna incostante. Quando meco gioivi di seguir cervo fuggitivo, allora l'animal innocente dai cani lacerato figurava il mio stato, esposto ai morsi di accanita gente. Non condanno il mio re, no, d'altro errore che di soverchio amore. Di cinque macche illustri notato era il mio nome, ma degli emoli miei l'insidie industri hanno di traditrice alla mia testa data la marca sesta. Ha l'invidia voluto che, se colpevol sono, escluso dal perdono estinto ancora immantinente io cada; col mio sangue ha saputo de' suoi trionfi imporporar la strada. Nella grazia del mio re mentre in su troppo men vo, di venir dietro al mio pie' la fortuna si stancò, Onde ho provato, ahi lasso, come dal tutto al niente è un breve passo." Luigi, a queste note di voce che perdon supplice chiede, timoroso si scuote e del morto garzon la faccia vede. Mentre il re col suo pianto delle sue frette il pentimento accenna tremò parigi e torbidossi Senna.
Près du Rhône sévère gît le malheureux corps décapité du grand écuyer de France, et bien que son corps ne soit pas autorisé à retourner pour des obsèques complètes à son bien-aimé Paris, avec seulement l'ombre froide le malheureux garçon suit Louis. Henri le beau, comme un soleil brouillé, des belles joues le rose s'est changé en pâle violet et de funeste gel s'est taché l'or de ses cheveux. Les yeux sont livides, la langue et sur le lait du sein coule le sang. "Oh Dieu, pour quelle raison" l'ombre dit "tu étais si pressé de déclarer perfide, félon, ce serviteur si dévoué à toi, cependant, Auguste de France, tu essaies de mériter le titre de Juste ? Même si ma faute méritait d'être punie, hélas, avec tout ensemble de l'envie qui tremble de rage tu me sacrifies comme victime de ton dépit. Je ne me dis pas innocent : je me suis trop trompé, trop je me suis trahi moi-même à croire aux attraits de la fortune souriante. Je ne me dis pas innocent : un grand halo de faveur est coupable par la mémoire de telles erreurs folles, un nuage d'oubli fut la raison de ma chute. Mais que dis-je ? Toi, Sire, ah, qui ne le voit ? toi seul, croyant trop en ma loyauté, m'as fait en ta cour royale cible de l'envie et coupable de mort. Pendant qu'autour de mon cou dévoué tu serrais ton bras gracieux, tu offrais aussi la ruine ; tu approchais de moi le fer et le lacet. Quand tu t'es réjoui avec moi, de flirter en un jeu plaisant alors tu as allumé la poudre des amants d'un feu caché. Cette balle volant lancée par ton bras et le mien, doit t'avoir dit, oh Dieu, mon sort inconstant. Quand tu t'es réjoui avec moi, en suivant le cerf fugitif, alors l'animal innocent déchiré par les chiens préfigurait mon état, exposé à la morsure de gens tels des chiens. Je ne condamne pas mon roi, non, d'aucune faute qu'un amour excessif. Avec cinq honneurs illustres mon nom fut marqué, Mais de mes titres le sixième sur ma tête fut conféré, celui de traître. La jalousie voulut que si je suis trouvé coupable, je sois exclu du pardon et que je tombe aussitôt mort ; avec mon sang elle savait de ses triomphes rougir les rues. Tandis que dans la grâce de mon roi je montais trop haut, de venir derrière mes pieds la fortune se fatigua. Ainsi j'ai appris,hélas, comment de tout à rien est un bref passage." Louis, à ces mots d'une voix qui demande pardon tremble de crainte, et voit le visage du garçon mort. Tandis que le roi avec ses larmes montre son regret de sa hâte Paris tremble et la Seine se trouble.
Text Authorship:
- Translation from Italian (Italiano) to French (Français) copyright © 2009 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
Contact: licenses@email.lieder.example.net
Based on:
- a text in Italian (Italiano) by Anonymous/Unidentified Artist
Go to the general single-text view
This text was added to the website: 2009-09-03
Line count: 86
Word count: 459
Perle care e pregiate dall'ocean venute, perché state fra due labbra che son mute? Gite a bocca che risponda o tornate in grembo all'onda. Neve, tu che cadesti sovra un alpestre scoglio, perché resti in quel sen pieno d'orgoglio? Trova un petto più gentile o ritorna all'Alpe vile. Oro, che nobil vanto sei dell'Indico lido, perché tanto orni il crine a volto infido? Vanne a men severa fronte o ritorna in seno al monte. Sangue, che sulle rose ha Ciprigna versato, chi ti pose ostro bel su volto ingrato? Corri a guance più serene o alla dea torna in le vene. Stelle, voi che negl'occhi splendete di costei, che vi tocchi d'illustrare occhi sì rei? Gite a ciglia meno altere o tornate all'alte sfere.
Text Authorship:
- by Anonymous / Unidentified Author, "A donna bella e crudele"
See other settings of this text.
Les perles chères et précieuses viennent de l'océan, pourquoi restez-vous entre deux lèvres qui sont muettes ? Allez dans une bouche qui répond ou retournez dans le giron de l'onde. Neige, toi qui tombes sur un roc alpestre pourquoi restes-tu sur ce sein si plein d'orgueil ? Trouve un cœur plus gentil ou retourne dans les misérables Alpes. Or, cette noble fierté du littoral indien pourquoi de cette manière ornes-tu la chevelure d'un visage perfide ? Va sur un front moins sévère ou retourne au sein de la montagne. Sang, que sur les roses Vénus a versé, qui a posé ce beau rouge sur ce visage ingrat ? Cours vers des joues plus sereines ou retourne dans les veines de la déesse. Étoiles, vous qui dans ses yeux brillez à elle, pourquoi vous mêlez-vous d'orner des yeux si coupables ? Allez vers des cils moins altiers ou retournez dans les plus hautes sphères.
Text Authorship:
- Translation from Italian (Italiano) to French (Français) copyright © 2017 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
Contact: licenses@email.lieder.example.net
Based on:
- a text in Italian (Italiano) by Anonymous/Unidentified Artist , "A donna bella e crudele"
Go to the general single-text view
This text was added to the website: 2017-06-29
Line count: 30
Word count: 148
Questa, questa è la nuova ch'io v'ho da dire amanti, ch'amando non si trova altro che pene e pianti. Ben il mio cor il prova e volete ch'io canti. Senta, senta chi brama la canzonetta udire: non s'ama, no, non s'ama senza pena e martire. A chi m'invita e chiama altro non ho che dire. Deh, cantar non mi fate, che la canzon peggiora! Quante bevande ingrate fugge chi s'innamora! Ha poca caritate chi vuol ch'io canti ancora.
Text Authorship:
- by Anonymous / Unidentified Author, "Con male nuove, non si può cantare"
Go to the general single-text view
Voici, voici la nouvelle que j'ai à vous dire, amants, qu'en aimant on ne trouve rien d'autre que des peines et des pleurs. Mon cœur le prouve bien et vous voulez que je chante. Regardez, regardez qui désire ardemment entendre la chanson : personne n'aime, non, personne n'aime sans peine ni souffrance. À ceux qui m'invite ou m'appelle je n'ai rien d'autre à dire. Ah, ne me faites pas chanter car la chanson n'améliore rien. Combien de boissons ingrates fuient ceux qui s'éprennent ! Ils n'ont que peu de charité ceux qui veulent que je chante encore.
Text Authorship:
- Translation from Italian (Italiano) to French (Français) copyright © 2017 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
Contact: licenses@email.lieder.example.net
Based on:
- a text in Italian (Italiano) by Anonymous/Unidentified Artist , "Con male nuove, non si può cantare"
Go to the general single-text view
This text was added to the website: 2017-06-29
Line count: 18
Word count: 95
Cara Filli, quella tu sei ch'adoro, per te sola, per te languisco e moro. Ben vid'io ch'un guardo adesca Ch'allettando il seno adugge, ma pur ardo e 'l cor si strugge che non fugge d'amor chi seco tresca. Cara Filli, quella tu sei ch'adoro, per te sola, per te languisco e moro. S'è il languir colpo d'amore fuggirò s'amor m'assale, ma 'l fuggir, ohimè, che vale? Non si scioglie dal pie' laccio del core. Cara Filli, quella tu sei ch'adoro, per te sola, per te languisco e moro.
Text Authorship:
- by Anonymous / Unidentified Author, "Amor non si fugge"
Go to the general single-text view
Chère Phyllis, tu es celle que j'adore, pour toi seule, pour toi je languis et je meurs. Je vois bien qu'un regard charmant, en attirant, oppresse mon cœur, pour cela je brûle et mon cœur se consume. Ceux qui intriguent cela ne fuient pas l'amour. Chère Phyllis, tu es celle que j'adore, pour toi seule, pour toi je languis et je meurs. Si la flèche pleine de chagrin de l'amour, je la fuis, l'amour m'assaille. mais le fuir, hélas, à quoi bon ? On ne peut défaire du pied le collet du cœur. Chère Phyllis, tu es celle que j'adore, pour toi seule, pour toi je languis et je meurs.
Text Authorship:
- Translation from Italian (Italiano) to French (Français) copyright © 2017 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
Contact: licenses@email.lieder.example.net
Based on:
- a text in Italian (Italiano) by Anonymous/Unidentified Artist , "Amor non si fugge"
Go to the general single-text view
This text was added to the website: 2017-07-03
Line count: 14
Word count: 109
Lusinghiera d'amori La vezzosa speranza È un veleno dei cori. Oh Dio, ch'io so La femminile usanza, Non è di donna mai Promessa vera. Così va, molto ha più Chi nulla spera. Cianciosetta ridente Con piena cortesia Ai miei preghi acconsente. Oh Dio, ch'io so La femminil bugia; Non è di donna mai Bocca verace. Così va, parla più Donna che tace. Mentitrice d'affetti Tutta piacevolezza Si dimostra ai miei detti! Oh Dio, ch'io so La femminil vaghezza; Non è di donna mai Salda la fede. Così va, gode più Chi meno il crede.
Text Authorship:
- by Anonymous / Unidentified Author, "Donna non sà che dice, non dice che sa"
Go to the general single-text view
Flattant l'amour l'espoir gracieux est un poison pour les cœurs. Ô dieu, que je connais l'habitude féminine, Une femme ne fait jamais une promesse vraie. C'est ainsi, il a plus celui qui n'espère rien. La bavarde en riant avec une pleine courtoisie répond à mes prières. Ô dieu, que je connais le mensonge féminin ; une femme ne parle jamais d'une bouche franche. C'est ainsi, elle parle plus, celle qui se tait. Menteuse par affection, pleine de plaisirs vous vous montrez à mes paroles ! Ô dieu, que je connais la grâce féminine ; un femme n'est jamais liée par sa parole. C'est ainsi, il est plus heureux, celui qui croit moins.
Text Authorship:
- Translation from Italian (Italiano) to French (Français) copyright © 2017 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
Contact: licenses@email.lieder.example.net
Based on:
- a text in Italian (Italiano) by Anonymous/Unidentified Artist , "Donna non sà che dice, non dice che sa"
Go to the general single-text view
This text was added to the website: 2017-07-03
Line count: 27
Word count: 109
S'io vi giuro mia vita Ch'io v'amo Voi mi date con parole spietate Subito una mentita. Io che sensi ho vivace Corro raffronto À scaricar coi baci.
Si je vous jure sur ma vie que je vous aime, vous m'accusez avec des mots sans pitié aussitôt de mensonge. Moi dont les sens sont si vifs, je cours relever l'affront avec des baisers.
Text Authorship:
- Translation from Italian (Italiano) to French (Français) copyright © 2017 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
Contact: licenses@email.lieder.example.net
Based on:
- a text in Italian (Italiano) by Giovan Francesco Loredan (1607 - 1661)
Go to the general single-text view
This text was added to the website: 2017-06-29
Line count: 7
Word count: 35
Mi ferite, oh begli occhi. Pensate che farebbono Quei baci si cocenti e mordaci; Langue l'anima, langue E il cor vien meno. Ahi ch'io vi moro in seno. Pensate che farebbono Gli strali si pungenti e mortali; Langue l'anima, langue E il cor vien meno. Ahi ch'io vi moro in seno. Ma forse non morò Senza vendetta Ch'ai fin chi morte Da la morte aspetta.
Vous me blessez, ô beaux yeux. Pensez à ce que feraient ces baisers si brûlants et si mordants ; l'âme s'alanguit, s'alanguit et le coeur défaille. Ah, que je meure en ma poitrine. Pensez à ce que feraient ces flèches si perçantes et si mortelles ; l'âme s'alanguit, s'alanguit et le cœur défaille. Ah, que je meure en ma poitrine. Mais peut-être que je ne mourrai pas sans vengeance, car à la fin, qui donne la mort attend la mort.
Text Authorship:
- Translation from Italian (Italiano) to French (Français) copyright © 2009 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
Contact: licenses@email.lieder.example.net
Based on:
- a text in Italian (Italiano) by Giovan Francesco Loredan (1607 - 1661)
Go to the general single-text view
This text was added to the website: 2009-03-22
Line count: 15
Word count: 78
Dori: Tu mendace, tu infedel, no, no Ch'in don, l'hebbe, no'l rubò Mi donasti il cor, sì, sì. Ben è giusto il rancor aspre, Aspre le offese Me 'l donò. Filindo: Ladra, tu ladra crudel, Mi rubasti il cor, sì, sì, Con begl' occhi lo rapi; Mi rubasti il cor, sì, sì. Ben è giusto il rancor aspre, Aspre le offese. Me 'l rubò. Tirsi: Fermate; lasciate, le contese. Tropp'è ingiusto il rancor false le offese. Miracol fu d'amore, Cessi l'ingiusta lite. No 'l donò, no 'l rubbò. Fermate, udite. Amor, amor che tutto puote un cuore Un' alma toglie da un seno È in altro sen l'innesta, Se spira humana Salma priva del core. Opra in amore è questa. Dori: No 'l donò, no 'l rapi, Opra è d'amor, sì, sì. Vivi tu nel mio seno Vivo, si, nel tuo seno. Tal morendo beato Puoi riamando amato, Rigoder nella tomba Il dì sereno. Filindo: No 'l donò, no 'l rapi, Opra è d'amor, sì, sì. Vivo, si, nel tuo seno Vivi tu nel mio seno. Tal morte beata Puoi riamando amata, Rigòder nella tomba Il dì sereno.
Text Authorship:
- by Anonymous / Unidentified Author, "Cor donato, cor rubato - Contrasto tra Filindo, Dori, e Tirsi"
Go to the general single-text view
Doris Menteur, infidèle, non, non, Tu l'as donné, je l'ai, je ne l'ai pas volé, Tu m'as donné ton cœur, oui, oui, La rancœur amère est bien juste, L'offense est amère. Tu me l'as donné. Filindo Voleuse, cruelle voleuse, Tu m'as volé le cœur, oui, oui, Avec tes beaux yeux, tu l'as volé, Tu m'as volé le cœur, oui, oui. La rancœur amère est bien juste, L'offense est amère. Tu me l'as volé. Tirsis Arrêtez ; cessez la dispute. La rancœur est trop injuste et l'offense fausse. Ce fut un miracle d'amour, Que cesse l'injuste dispute. Toi tu ne l'as pas donné, toi tu ne l'a pas volé. Arrêtez, écoutez. Amour, amour qui peut tout faire à un cœur, Il peut enlever l'âme à un cœur Et la greffer dans un autre. Si un humain expire Avec sa dépouille privée de cœur, C'est l'œuvre de l'amour. Doris Non, tu ne l'as pas donné, je ne l'ai pas volé, C'est l'œuvre de l'amour, oui, oui. Tu vis dans mon cœur, Je vis dans le tien. En mourant heureux, Tu pourras en aimant à nouveau être aimé, Et jouir encore dans la tombe De la sérénité. Filindo Non, tu ne l'as pas donné, je ne l'ai pas volé, C'est l'œuvre de l'amour, oui, oui. Je vis dans ton cœur, Tu vis dans le mien. En mourant heureuse Tu pourras en aimant à nouveau être aimée Et jouir encore dans la tombe De la sérénité.
Text Authorship:
- Translation from Italian (Italiano) to French (Français) copyright © 2017 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
Contact: licenses@email.lieder.example.net
Based on:
- a text in Italian (Italiano) by Anonymous/Unidentified Artist , "Cor donato, cor rubato - Contrasto tra Filindo, Dori, e Tirsi"
Go to the general single-text view
This text was added to the website: 2017-07-03
Line count: 46
Word count: 236
Desideri che? Desideri che sperate di gioir. Voi v'ingannate. Può ben grand' ale Ingigantito il core Spiegar al ciel d'amore, Mentre dalla crudel Che vi fa guerra Vostre speranze in terra Piombano fulminate. In vano ergete Ardimentoso il guardo Ad un seren bugiardo, Mentr'al vostro salir Fiere procelle Dalle nemiche stelle Vengono minacciate. Desideri che? Desideri che sperate di gioir. Voi v'ingannate.
Text Authorship:
- by Anonymous / Unidentified Author, "Desideri vani"
Go to the general single-text view
Qu'y a-t-il, désirs ? Désirs, que vous espériez la joie. Vous vous trompez. de grandes ailes peuvent bien par le cœur de manière gigantesque être déployées dans le ciel de l'amour, tandis qu'à cause de la cruelle qui part faire la guerre vos espérances sur la terre tombent en fumées. En vain vous élevez hardiment le regard vers une menteuse sereine, tandis que vous vous élevez la tempête puissante des étoiles ennemies arrive aux menaces. Qu'y a-t-il, désirs ? Désirs, que vous espériez la joie. Vous vous trompez.
Text Authorship:
- Translation from Italian (Italiano) to French (Français) copyright © 2017 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
Contact: licenses@email.lieder.example.net
Based on:
- a text in Italian (Italiano) by Anonymous/Unidentified Artist , "Desideri vani"
Go to the general single-text view
This text was added to the website: 2017-07-03
Line count: 20
Word count: 86