Dans la feuillée, écrin vert taché d'or, dans la feuillée incertaine et fleurie de fleurs splendides où le baiser dort, vif et crevant l'exquise broderie, Un faune effaré montre ses deux yeux el mord les fleurs rouges de ses dents blanches. Brunie et sanglante ainsi qu'un vin vieux sa lèvre éclate en rires sous les branches. Et quand il a fui -- tel qu'un écureuil -- son rire tremble encore à chaque feuille, et l'on voit épeuré par un bouvreuil le Baiser d'or du Bois, qui se recueille.
Livre de Mélodies Françaises
by Rudi Spring (b. 1962)
2. Tête de faune  [sung text not yet checked]
Text Authorship:
- by Arthur Rimbaud (1854 - 1891), "Tête de faune", written 1870-1871, appears in Poésies, Paris, Éd. du Mercure de France, first published 1929
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Michael P Rosewall) , "The Head of a Faun", copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
3. Chanson de la plus haute Tour  [sung text not yet checked]
Oisive jeunesse À tout asservie, Par délicatesse J'ai perdu ma vie. Ah! que le temps vienne Où les cœurs s'éprennent. Je me suis dit : laisse, Et qu'on ne te voie : Et sans la promesse De plus hautes joies. Que rien ne t'arrête Auguste retraite. J'ai tant fait patience Qu'à jamais j'oublie; Craintes et souffrances Aux cieux sont parties. Et la soif malsaine Obscurcit mes veines. Ainsi la Prairie À l'oubli livrée, Grandie, et fleurie D'encens et d'ivraies, Au bourdon farouche De cent sales mouches. Ah! Mille veuvages De la si pauvre âme Qui n'a que l'image De la Notre-Dame! Est-ce que l'on prie La Vierge Marie ? Oisive jeunesse À tout asservie, Par délicatesse J'ai perdu ma vie. Ah! que le temps vienne Où les cœurs s'éprennent.
Text Authorship:
- by Arthur Rimbaud (1854 - 1891), "Chanson de la plus haute Tour", written 1872
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]4. A poor young Shepherd  [sung text not yet checked]
J'ai peur d'un baiser Comme d'une abeille. Je souffre et je veille Sans me reposer : J'ai peur d'un baiser ! Pourtant j'aime Kate Et ses yeux jolis. Elle est délicate, Aux longs traits pâlis. Oh ! que j'aime Kate ! C'est Saint-Valentin ! Je dois et je n'ose Lui dire au matin ... La terrible chose Que Saint-Valentin ! Elle m'est promise, Fort heureusement ! Mais quelle entreprise Que d'être un amant Près d'une promise ! J'ai peur d'un baiser Comme d'une abeille. Je souffre et je veille Sans me reposer : J'ai peur d'un baiser !
Text Authorship:
- by Paul Verlaine (1844 - 1896), "A poor young shepherd", appears in Romances sans paroles, in Aquarelles, no. 5, first published 1874
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Garrett Medlock) , copyright © 2020, (re)printed on this website with kind permission
6. Chanson d'Automne  [sung text not yet checked]
Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon cœur D'une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l'heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure ; Et je m'en vais Au vent mauvais Qui m'emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte.
Text Authorship:
- by Paul Verlaine (1844 - 1896), "Chanson d'automne", appears in Poèmes saturniens, in 3. Paysages tristes, no. 5, Paris, Alphonse Lemerre, first published 1866
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , copyright © 2024, (re)printed on this website with kind permission
- CHI Chinese (中文) [singable] (Dr Huaixing Wang) , copyright © 2024, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Peter Low) , "The long sobs", copyright © 2000, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Judith Kellock) , "Song of autumn", copyright © 2005, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English [singable] (Walter A. Aue) , "Autumn song", copyright © 2010, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Bergen Weeks Applegate) , "Autumn Song", appears in Poems Saturnine, in 3. Somber Landscapes, no. 5
- GER German (Deutsch) (Bertram Kottmann) , "Herbstlied", copyright © 2006, (re)printed on this website with kind permission
- GER German (Deutsch) [singable] (Walter A. Aue) , "Herbstgesang", copyright © 2010, (re)printed on this website with kind permission
- GER German (Deutsch) (Pierre Mathé) , "Herbstlied", copyright © 2012, (re)printed on this website with kind permission
- GER German (Deutsch) (Dr Huaixing Wang) , copyright © 2024, (re)printed on this website with kind permission
- HUN Hungarian (Magyar) (Tamás Rédey) , copyright © 2015, (re)printed on this website with kind permission
- HUN Hungarian (Magyar) (Tamás Rédey) , copyright © 2015, (re)printed on this website with kind permission
- HUN Hungarian (Magyar) (Árpád Tóth) , "Őszi chanson"
- ITA Italian (Italiano) (Ferdinando Albeggiani) , "Canzone d'autunno", copyright © 2010, (re)printed on this website with kind permission
- POL Polish (Polski) (Teresa Prażmowska) , "Pieśń jesienna", first published 1889
- POL Polish (Polski) (Barbara Beaupré) , "Jesienna pieśń"
Confirmed with Paul Verlaine, Poëmes saturniens, Paris: Alphonse Lemerre, 1866, in Paysages tristes, pages 57-58.
Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Poom Andrew Pipatjarasgit [Guest Editor]
7. Ma Bohème  [sung text not yet checked]
Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées; Mon paletot soudain devenait idéal; J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal; Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées! Mon unique culotte avait un large trou. Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse. Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou Et je les écoutais, assis au bord des routes, Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes De rosée à mon front, comme un vin de vigueur; Où, rimant au milieu des ombres fantastiques, Comme des lyres, je tirais les élastiques De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur!
Text Authorship:
- by Arthur Rimbaud (1854 - 1891), "Ma bohème", written 1870, appears in Poésies, Paris, Éd. du Mercure de France, first published 1929
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Peter Low) , "My vagabondage", copyright © 2011, (re)printed on this website with kind permission
9. Rondel II  [sung text not yet checked]
Si tu veux nous nous aimerons Avec tes lèvres sans le dire Cette rose ne l'interromps Qu'à verser un silence pire Jamais de chants ne lancent prompts Le scintillement du sourire Si tu veux nous nous aimerons Avec tes lèvres sans le dire Muet muet entre les ronds Sylphe dans la pourpre d'empire Un baiser flambant se déchire Jusqu'aux pointes des ailerons Si tu veux nous nous aimerons
Text Authorship:
- by Stéphane Mallarmé (1842 - 1898), no title, written 1889, appears in Poésies, in Feuillets d'Album, in Rondels, no. 2
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Confirmed with Stéphane Mallarmé, Poésies, Nouvelle Revue française, 1914 (8e éd.) (p. 113). First published in the revue La Plume, March 15, 1896.
Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Grant Hicks [Guest Editor]
11. La dernière Feuille  [sung text not yet checked]
Dans la forêt chauve et rouillée Il ne reste plus au rameau Qu'une pauvre feuille oubliée, Rien qu'une feuille et qu'un oiseau, Il ne reste plus [dans]1 mon âme Qu'un seul amour pour y chanter; Mais le vent d'automne [qui]2 brame Ne permet pas de l'écouter. L'oiseau s'en va, la feuille tombe, L'amour s'éteint, car c'est l'hiver. Petit oiseau, viens sur ma tombe Chanter, quand l'arbre sera vert.
Text Authorship:
- by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), "La dernière feuille", written 1837, appears in La Comédie de la Mort, first published 1838
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Peter Low) , "The last leaf", copyright © 2000, (re)printed on this website with kind permission
Text first published as "L'hiver" in the journal "Don Quichotte", April 30, 1837.
1 Chausson: "en"
2 Pedrell: "que"
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
12. La Mort du soleil  [sung text not yet checked]
Le vent d'automne, aux bruits lointains des mers pareil, Plein d'adieux solennels, de plaintes inconnues, Balance tristement le long des avenues Les lourds massifs rougis de ton sang, ô soleil ! La feuille en tourbillons s'envole par les nues ; Et l'on voit osciller, dans un fleuve vermeil, Aux approches du soir inclinés au sommeil, De grands nids teints de pourpre au bout des branches nues. Tombe, Astre glorieux, source et flambeau du jour ! Ta gloire en nappes d'or coule de ta blessure, Comme d'un sein puissant tombe un suprême amour. Meurs donc, tu renaîtras ! L'espérance en est sûre. Mais qui rendra la vie et la flamme et la voix Au coeur qui s'est brisé pour la dernière fois ?
Text Authorship:
- by Charles-Marie-René Leconte de Lisle (1818 - 1894), "La mort du soleil", appears in Poèmes barbares, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1862
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- HUN Hungarian (Magyar) (Dezső Kosztolányi) , "A nap halála"
13. Tristesses de la lune  [sung text not yet checked]
Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse ; Ainsi qu'une beauté, sur de nombreux coussins, Qui d'une main distraite et légère caresse, Avant de s'endormir, le contour de ses seins, Sur le dos satiné des molles avalanches, Mourante, elle se livre aux longues [pâmoisons]1, Et promène ses yeux sur les visions blanches Qui montent dans l'azur comme des floraisons. Quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive, Elle laisse filer une larme furtive, Un poète pieux, ennemi du sommeil, Dans le creux de sa main prend cette larme pâle, Aux reflets irisés comme un fragment d'opale, Et la met dans son cœur loin des yeux du soleil.
Text Authorship:
- by Charles Baudelaire (1821 - 1867), "Tristesses de la lune", appears in Les Fleurs du mal, in 1. Spleen et Idéal, no. 65, Paris, Poulet-Malassis et de Broise, first published 1857
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CZE Czech (Čeština) (Jaroslav Haasz) , "Smutek luny"
- ENG English (Cyril Meir Scott) , "Sadness of the Moon-Goddess", appears in The Flowers of Evil, London, Elkin Mathews, first published 1909
Confirmed with Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, Paris: Poulet-Malassis et de Broise, 1857, in Spleen et Idéal, pages 172-173. Note: this was number 75 in the 1857 edition of Les Fleurs du mal but number 65 or 67 in subsequent editions.
1 1857 edition uses the spelling variant "pamoisons"Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Poom Andrew Pipatjarasgit [Guest Editor]
14. Les Clairs de lune/III  [sung text not yet checked]
La mer est grise, calme, immense, L'œil vainement en fait le tour. Rien ne finit, rien ne commence ; Ce n'est ni la nuit ni le jour. Point de lame à frange d'écume, Point d'étoiles au fond de l'air. Rien ne s'éteint rien ne s'allume ; L'espace n'est ni noir ni clair. Albatros, pétrels aux cris rudes, Marsouins, souffleurs, tout a fui. Sur les tranquilles solitudes Plane un vague et profond ennui. Nulle rumeur, pas une haleine, La lourde coque au lent roulis Hors de l'eau terne montre à peine Le cuivre de ses flancs polis ; Et, le long des cages à poules, Les hommes de quart, sans rien voir, Regardent, en songeant, les houles Monter, descendre et se mouvoir. Mais, vers l'Est, une lueur blanche, Comme une cendre, un vol léger Qui par nappes fines s'épanche, De l'horizon semble émerger. Elle nage, pleut, se disperse, S'épanouit de toutes parts, Tourbillonne, retombe et verse Son diaphane et doux brouillard. Un feu pâle luit et déferle, La mer frémit, s'ouvre un moment, Et, dans le ciel couleur de perle, La lune monte lentement.
Text Authorship:
- by Charles-Marie-René Leconte de Lisle (1818 - 1894), no title, appears in Poèmes barbares, in Les clairs de lune, no. 3, first published 1861
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Confirmed with Leconte de Lisle, Poëmes barbares, édition définitive, Paris, Alphonse Lemerre, 1872, pages 180-181. First appeared in La Revue européenne, April 1, 1861.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
16. Les Chats  [sung text not yet checked]
Les amoureux fervents et les savants austères Aiment également dans leur mûre saison Les chats puissants et doux, orgueil de la maison, Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires. Amis de la science et de la volupté, Ils cherchent le silence et l'horreur des ténèbres ; L'Érèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres, S'ils pouvaient au servage incliner leur fierté. Ils prennent en songeant les nobles attitudes Des grands sphinx allongés au fond des solitudes, Qui semblent s'endormir dans un rêve sans fin ; Leurs reins féconds sont pleins d'étincelles magiques, Et des parcelles d'or, ainsi qu'un sable fin, Étoilent vaguement leurs prunelles mystiques.
Text Authorship:
- by Charles Baudelaire (1821 - 1867), "Les Chats", appears in Les Fleurs du mal, in 1. Spleen et Idéal, no. 66, Paris, Poulet-Malassis et de Broise, first published 1857
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Charles Hopkins) , "Cats", written 2002, first published 2002, copyright ©, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Charles Hopkins) , "Cats", written c2005, copyright ©, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Cyril Meir Scott) , "Cats", appears in The Flowers of Evil, London, Elkin Mathews, first published 1909
Confirmed with Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, Paris: Poulet-Malassis et de Broise, 1857, in Spleen et Idéal, pages 132-133. Note: this was number 56 in the 1857 edition of Les Fleurs du mal but number 66 or 68 in subsequent editions.
Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Poom Andrew Pipatjarasgit [Guest Editor]
20. Pantoum négligé  [sung text not yet checked]
Trois petits pâtés, ma chemise brûle. Monsieur le curé n'aime pas les os. Ma cousine est blonde, elle a nom Ursule, Que n'émigrons-nous vers les Palaiseaux. Ma cousine est blonde, elle a nom Ursule, On dirait d'un cher glaïeul sur les eaux Vivent le muguet et la campanule! Dodo, l'enfant do, chantez, doux fuseaux. Que n'émigrons-nous vers les Palaiseaux. Trois petits pâtés, un point et virgule; On dirait d'un cher glaïeul sur les eaux; Vivent le muguet et la campanule. Trois petits pâtés, un point et virgule; Dodo, l'enfant do, chantez, doux fuseaux. La libellule erre parmi des roseaux. Monsieur le Curé, ma chemise brûle.
Text Authorship:
- by Paul Verlaine (1844 - 1896), "Pantoum négligé", appears in Jadis et naguère, in Jadis, in À la manière de plusieurs, no. 3, first published 1884
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Peter Low) , "Poem in irregular pantoum form", copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
23. Sappho  [sung text not yet checked]
Furieuse, les yeux caves et les seins roides, Sapho, que la langueur de son désir irrite, Comme une louve court le long des grèves froides, Elle songe à Phaon, oublieuse [du Rite]1, Et, voyant à ce point ses larmes dédaignées, Arrache ses cheveux immenses par poignées ; Puis elle évoque, en des remords sans accalmies, Ces temps où rayonnait, pure, la jeune gloire De ses amours chantées en vers que la mémoire De l'âme va redire aux vierges endormies : Et voilà qu'elle abat ses paupières blêmies Et saute dans la mer où l'appelle la Moire, -- Tandis qu'au ciel éclate, incendiant l'eau noire, La pâle Séléné qui venge les Amies.
Text Authorship:
- by Paul Verlaine (1844 - 1896), "Sappho", appears in Parallèlement, in Les amies, no. 6, Paris, Éd. Léon Vanier, first published 1889
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Corinne Orde) , "Sapho", copyright © 2008, (re)printed on this website with kind permission
1 Vierne: "des rites"
Researcher for this page: Geoffrey Wieting
24. À une passante  [sung text not yet checked]
La rue assourdissante autour de moi hurlait. Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse, Une femme passa, d'une main fastueuse Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ; Agile et noble, avec sa jambe de statue. Moi, je buvais, crispé comme un extravagant, Dans son œil, ciel livide où germe l'ouragan, La douceur qui fascine et le plaisir qui tue. [Un éclair... puis la nuit !]1 -- Fugitive beauté Dont le regard m'a fait [soudainement]1 renaître, Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ? [Ailleurs,]1 bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être ! [Car]1 j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais, Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !
Text Authorship:
- by Charles Baudelaire (1821 - 1867), "À une passante", appears in Les Fleurs du mal, in 2. Tableaux parisiens, no. 93, Paris, L'Artiste, first published 1860
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CZE Czech (Čeština) (Jaroslav Haasz) , "Ženě, která šla mimo", Prague, J. Otto, first published 1919
- ENG English (Cyril Meir Scott) , "To a Passer-by", appears in The Flowers of Evil, London, Elkin Mathews, first published 1909
- GER German (Deutsch) (Stefan George) , "Einer Vorübergehenden", appears in Die Blumen des Bösen, Berlin, Bondi, first published 1901
Confirmed with Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, Paris: Poulet-Malassis et de Broise, 1861, in Tableaux parisiens, pages 216-217. Also confirmed with Charles Baudelaire, Œuvres complètes de Charles Baudelaire, vol. I : Les Fleurs du mal, Paris: Michel Lévy frères, 1868, in Tableaux parisiens, page 270. Note: this was number 93 in the 1861 edition of Les Fleurs du mal but number 117 in subsequent editions.
First published October 15, 1860 in L'Artiste.
1 omitted by PiacentiniResearch team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Poom Andrew Pipatjarasgit [Guest Editor]