Si l'on veut savoir qui m'envoie Ces belles fleurs, Elles me viennent d'où la joie Et les douleurs, Elles me viennent d'où ma vie Pend désormais, De celle là pour qui j'oublie Ceux que j'aimais! Si l'on cherche pourquoi je l'aime A cet excès, Hélas! je n'en sais rien moi-même; Ce que je sais C'est que dans ses yeux on voit luire Tout son esprit, Et qu'au coin de son fin sourire Mon coeur se prit! Comme un oiseau qui s'effarouche Et fuit dans l'air, Plus je le cherche sur sa bouche Plus il se perd C'est pourquoi celle qui m'envoie Ces belles fleurs Est celle d'où me vient la joie Et les douleurs!
Vingt mélodies pour chant et piano
Song Cycle by (Charles Gustave) Alban Cocural Dorcy (1856 - 1931)
1. Envoi de fleurs  [sung text not yet checked]
Text Authorship:
- by Émile Augier (1820 - 1889), "Sur un envoi de fleurs", appears in Les Pariétaires, no. 7, Paris, Éd. Michel Lévy frères, first published 1855
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Laura Prichard) , "A gift of flowers", copyright © 2016, (re)printed on this website with kind permission
2. La Caravane humaine  [sung text not yet checked]
La caravane humaine au Sahara du monde, Par ce chemin des ans qui n'a [pas]1 de retour, S'en va traînant le pied, brùlée aux feux du jour, Et buvant sur ses bras la sueur qui l'inonde. Le grand lion rugit et la tempète gronde: À l'horizon fuyard, ni minaret, ni tour; La seule ombre qu'on ait, c'est l'ombre du vautour, Qui traverse le ciel, cherchant sa proie immonde. L'on avance toujours, et voici que l'on voit Quelque chose de vert que l'on se montre au doigt: C'est un bois de cyprès, semé de blanches pierres. Dieu, pour vous reposer, dans le désert du temps, Comme des oasis a mis les cimetières: Couchez-vous et dormez, voyageurs haletants!
Text Authorship:
- by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), "La caravane", appears in La Comédie de la Mort, first published 1838
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Peter Low) , no title, copyright © 2000, (re)printed on this website with kind permission
- HUN Hungarian (Magyar) (Gyula Vargha) , "A karaván"
1 Chausson: "plus"
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3. Les Cloches
Par ma fenêtre s'est enfuie
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Text Authorship:
- by Hégésippe Moreau (1810 - 1838), "Les Cloches", appears in Le Myosotis, in Petits vers, stanzas 1-3
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4. Lamento  [sung text not yet checked]
Ma belle amie est morte: Je pleurerai toujours; [Sous]1 la tombe elle emporte Mon âme et mes amours. Dans le ciel, sans m'attendre, Elle s'en retourna; L'ange qui l'emmena Ne voulut pas me prendre. Que mon sort est amer! Ah! sans amour, s'en aller sur la mer! La blanche créature Est couchée au cercueil. Comme dans la nature Tout me paraît en deuil! La colombe oubliée Pleure et songe à l'absent; Mon âme pleure et sent Qu'elle est dépareillée. Que mon sort est amer! Ah! sans amour, s'en aller sur la mer! Sur moi la [nuit]2 immense [S'étend]3 comme un linceul; Je chante ma romance Que le ciel entend seul. Ah! comme elle était belle, [Et comme]4 je l'aimais! Je n'aimerai jamais Une femme autant qu'elle. Que mon sort est amer! Ah! sans amour, s'en aller sur la mer!
Text Authorship:
- by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), "Lamento", subtitle: "La chanson du pêcheur", appears in La Comédie de la Mort, first published 1838
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Emily Ezust) , no title, copyright ©
- GER German (Deutsch) (Bertram Kottmann) , copyright © 2004, (re)printed on this website with kind permission
- ITA Italian (Italiano) (Ferdinando Albeggiani) , "La mia bella amica è morta", copyright © 2009, (re)printed on this website with kind permission
Confirmed with Théophile Gauthier, La comédie de la mort, Desessart editeur, Paris, 1838, page 227.
1 Viardot: "Dans"2 Viardot: "mer"
3 Fauré: "Plane"
4 Fauré: "Et combien"; Viardot: "Comme"
Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Bertram Kottmann , Pierre Mathé [Guest Editor] , Anne Rodier
5. La Grise
Subtitle: Ballade Dauphinoise
Dresse l'oreille, ohé ! la Grise
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Text Authorship:
- by Joséphin Soulary (1815 - 1891), "La Grise", subtitle: "Ballade Dauphinoise"
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6. Les Papillons  [sung text not yet checked]
Subtitle: Pantoum
Les papillons couleur de neige Volent par essaims sur la mer ; Beaux papillons blancs, quand pourrai-je Prendre le bleu chemin de l'air ? Savez-vous, ô belle des belles, Ma bayadère aux yeux de jais, S'ils me [pouvaient]1 prêter leurs ailes, Dites, savez-vous où j'irais ? Sans prendre un seul baiser aux roses, À travers vallons et forêts, J'irais à vos lèvres mi-closes, Fleur de mon âme, et j'y mourrais.
Text Authorship:
- by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), title 1: "Les papillons", title 2: "Pantoum", written 1837, appears in La Comédie de la Mort, first published 1838
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CAT Catalan (Català) (Manuel Capdevila i Font) , copyright © 2025, (re)printed on this website with kind permission
- CHI Chinese (中文) (Dr Huaixing Wang) , copyright © 2024, (re)printed on this website with kind permission
- CZE Czech (Čeština) (Jaroslav Vrchlický) , "Motýli"
- ENG English (Peter Low) , no title, copyright © 2000, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Amy Pfrimmer) , copyright © 2020, (re)printed on this website with kind permission
Note: this poem was titled "Pantoum" in L'Eldorado and Fortunio, and titled "Les papillons" in other editions.
1 in some settings, "voulaient"; we will add further information when we obtain it.Researcher for this page: Emily Ezust [Administrator]
7. Adieux à la mer  [sung text not yet checked]
Murmure autour de ma nacelle, Douce mer dont les flots chéris, Ainsi qu'une amante fidèle, Jettent une plainte eternelle Sur ces poétique débris. Que j'aime à flotter sur ton onde, À l'heure où du haut du rocher L'oranger, la vigne féconde, Versent sur ta vague profonde Une ombre propice au nocher! Souvent, dans ma barque sans rame, Me confiant à ton amour, Comme pour assoupir mon âme, Je ferme au branle de ta lame Mes regards fatigués du jour. Comme un coursier souple et docile Dont on laisse flotter le mors, Toujours, vers quelque frais asile, Tu pousses ma barque fragile Avec l'écume de tes bords. [Ah! berce, berce, berce encore]1, Berce pour la dernière fois, Berce cet enfant qui t'adore, Et qui depuis sa tendre aurore N'a rêvé que [l'onde]2 et les bois! Le Dieu qui décora le monde De ton élément gracieux, Afin qu'ici tout se réponde, Fit les cieux pour briller sur l'onde, L'onde pour réfléchir les cieux. Aussi pur que dans ma paupière, Le jour pénètre ton flot pur, Et dans ta brillante carrière Tu sembles rouler la lumière Avec tes flots d'or et d'azur. Aussi libre que la pensée, Tu brises le vaisseau des rois, Et dans ta colère insensée, Fidèle au Dieu qui t'a lancée, Tu ne t'arrêtes qu'à sa voix. De l'infini sublime image, De flots en flots l'oeil emporté Te suit en vain de plage en plage, L'esprit cherche en vain [ton]3 rivage, Comme ceux de l'éternité. Ta voix majestueuse et douce Fait trembler l'écho de tes bords, Ou sur l'herbe qui te repousse, Comme le zéphyr dans la mousse, Murmure de mourants accords. Que je t'aime, ô vague assouplie, Quand, sous mon timide vaisseau, Comme un géant qui s'humilie, Sous ce vain poids l'onde qui plie Me creuse un liquide berceau. Que je t'aime quand, le zéphire Endormi dans tes antres frais, Ton rivage semble sourire De voir dans ton sein qu'il admire Flotter l'ombre de ses forêts! Que je t'aime quand sur ma poupe Des festons de mille couleurs, Pendant au vent qui les découpe, Te couronnent comme une coupe Dont les bords sont voilés de fleurs! Qu'il est doux, quand le vent caresse Ton sein mollement agité, De voir, sous ma main qui la presse, Ta vague, qui s'enfle et s'abaisse Comme le sein de la beauté! Viens, à ma barque fugitive Viens donner le baiser d'adieux; Roule autour une voix plaintive, Et de l'écume de ta rive Mouille encor mon front et mes yeux. Laisse sur ta plaine mobile Flotter ma nacelle à son gré, Ou sous l'antre de la sibylle, Ou sur le tombeau de Virgile : Chacun de tes flots m'est sacré. Partout, sur ta rive chérie, Où l'amour éveilla mon coeur, Mon âme, à sa vue attendrie, Trouve un asile, une patrie, Et des débris de son bonheur, Flotte au hasard : sur quelque plage Que tu me fasses dériver, Chaque flot m'apporte une image; Chaque rocher de ton rivage Me fait souvenir ou rêver...
Text Authorship:
- by Alphonse Marie Louis de Lamartine (1790 - 1869), "Adieux à la mer", written 1820, appears in Nouvelles méditations poétiques, no. 20
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Laura Prichard) , copyright © 2016, (re)printed on this website with kind permission
- ITA Italian (Italiano) (Enrico Magnani) , "Dolce mare", copyright © 2007, (re)printed on this website with kind permission
Note: the Unger score has "Jettant" in stanza 1, line 4, word 1, in all repetitions.
1 Unger: "Berce, berce encore"2 Unger: "l'ombre"
3 Unger: "son"
Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Johann Winkler
8. Si vous croyez que je vous aime...
Pour un bouquet de violette
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9. La Chanson du fou  [sung text not yet checked]
Au soleil couchant, Toi qui vas cherchant Fortune, Prends garde de choir; La terre, le soir, Est brune. L'océan trompeur Couvre de vapeur La dune. Vois, à l'horizon, Aucune maison Aucune! Maint voleur te suit, La chose est, la nuit, Commune. Les dames des bois Nous gardent parfois Rancune. Elles vont errer: Crains d'en rencontrer Quelqu'une. Les lutins de l'air Vont danser au clair De lune.
Text Authorship:
- by Victor Hugo (1802 - 1885), "La chanson du fou", appears in Odes et Ballades, in 6. Ballades - 1823-1828, no. 10a
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Peter Low) , copyright © 2017, (re)printed on this website with kind permission
- GER German (Deutsch) (Bertram Kottmann) , copyright © 2017, (re)printed on this website with kind permission
- GER German (Deutsch) (Bertram Kottmann) , copyright © 2020, (re)printed on this website with kind permission
10. Sonnet
Le jour a dissipé, sous des flots de lumière
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11. Vieille Chanson
J'ai dans le cœur une blessure
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Text Authorship:
- by Léopold Laluyé , appears in Nuit rose, fantaisie en un acte, en vers, Paris, Éd. Beck, first published 1858
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12. La Femme du marin
Subtitle: Ballade saintongeoise
Quand le marin revient de guerre, /Tout doux
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13. Chanson de Thibault Comte de Champagne et Roi de Navarre  [sung text not yet checked]
Las ! si j'avois pouvoir d'oublier Sa beauté, sa beauté, son bien dire, Et son très-doux, très-doux regarder, Finirois mon martyre : Mais las ! mon cœur je n'en puis ôter, Et grand affolage M'est d'espérer : Mais tel fervage Donne courage A tout endurer. Et puis, comment, comment oublier Sa beauté, sa beauté, son bien dire, Et son très-doux, très-doux regarder ? Mieux aime mon martyre.
Text Authorship:
- by Thibaut Ier de Navarre (1201 - 1253), "Chanson"
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Confirmed with Annales poétiques, ou Almanach des Muses, depuis l'origine de la Poésie Françoise, tome premier, Paris, Delalain, 1778, page 9. A footnote in this edition is attached to the end of line 6 as follows: Grand affolage, grande folie.
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14. Musette  [sung text not yet checked]
Hier, en voyant une hirondelle Qui nous ramenait le printemps, Je me suis rappelé la belle Qui m'aima quand elle eut le temps. Et pendant toute la journée, Pensif, je suis resté devant Le vieil almanach de l'année Où nous nous sommes aimés tant. Non, ma jeunesse n'est pas morte, Il n'est pas mort ton souvenir ; Et si tu frappais à ma porte, Mon cœur, Musette, irait t'ouvrir. Puisqu'à ton nom toujours il tremble, Muse de l'infidélité, Reviens encor manger ensemble Le pain béni de la gaité. Les meubles de notre chambrette, Ces vieux amis de notre amour, Déjà prennent un air de fête Au seul espoir de ton retour. Viens, tu reconnaîtras, ma chère, Tous ceux qu'en deuil mit ton départ, Le petit lit -- et le grand verre Où tu buvais souvent ma part. Tu remettras la robe blanche Dont tu te parais autrefois, Et comme autrefois, le dimanche, Nous irons courir dans les bois. Assis le soir sous la tonnelle, Nous boirons encor ce vin clair Où ta chanson mouillait son aile Avant de s'envoler dans l'air. Dieu, qui ne garde pas rancune Aux méchants tours que tu m'as faits, Ne refusera pas la lune A nos baisers sous les bosquets. Tu retrouveras la nature Toujours aussi belle, et toujours, Ô ma charmante créature, Prête à sourire à nos amours. Musette qui s'est souvenue, Le carnaval étant fini, Un beau matin est revenue, Oiseau volage, à l'ancien nid ; Mais en embrassant l'infidèle, Mon cœur n'a plus senti d'émoi, Et Musette, qui n'est plus elle, Disait que je n'étais plus moi. Adieu, va-t'en, chère adorée, Bien morte avec l'amour dernier ; Notre jeunesse est enterrée Au fond du vieux calendrier. Ce n'est plus qu'en fouillant la cendre Des beaux jours qu'il a contenus, Qu'un souvenir pourra nous rendre La clef des paradis perdus.
Text Authorship:
- by Louis-Henri Murger (1822 - 1861), "La Chanson de Musette", written 1850, appears in Les Nuits d'hiver, in 1. Les Amoureux, no. 7
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Confirmed with Henry Murger, Poésies complètes: Les Nuits d'Hiver, Troisième Édition, Paris, Michel Lévy Frères, 1862, pages 34-38.First published 1852 with no title in La vie de Bohème, Paris, Éd. Michel Lévy Frères, chapter 23, "La jeunesse n'a qu'un temps", page 415. Titled "La Chanson de Musette" in Les Nuits d'Hiver
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15. Rondalla  [sung text not yet checked]
Enfant aux airs d'impératrice, Colombe aux regards de faucon, Tu me hais, mais c'est mon caprice, De me planter sous ton balcon. Là, je veux, le pied sur la borne, Pinçant les nerfs, tapant le bois, Faire luire à ton carreau morne Ta lampe et ton front à la fois. Je défends à toute guitare De bourdonner aux alentours. Ta rue est à moi : je la barre Pour y chanter seul mes amours, Et je coupe les deux oreilles Au premier racleur de jambon Qui devant la chambre où tu veilles Braille un couplet mauvais ou bon. Dans sa gaine mon couteau bouge ; Allons ! qui veut de l'incarnat ? À son jabot qui veut du rouge Pour faire un bouton de grenat ? Le sang dans les veines s'ennuie, Car il est fait pour se montrer ; Le temps est noir, gare la pluie ! Poltrons, hâtez-vous de rentrer. Sortez, vaillants ! sortez, bravaches ! L'avant-bras couvert du manteau, Que sur vos faces de gavaches J'écrive des croix au couteau ! Qu'ils s'avancent ! seuls ou par bande, De pied ferme je les attends. À ta gloire il faut que je fende Les naseaux de ces capitans. Au ruisseau qui gêne ta marche Et pourrait salir tes pieds blancs, Corps du Christ ! je veux faire une arche Avec les côtes des galants. Pour te prouver combien je t'aime, Dis ! je tuerai qui tu voudras : J'attaquerai Satan lui-même, Si pour linceul j'ai tes deux draps. Porte sourde ! ... Fenêtre aveugle ! ... Tu dois pourtant ouïr ma voix ; Comme un taureau blessé je beugle, Des chiens excitant les abois ! Au moins plante un clou dans ta porte, Un clou pour accrocher mon cœur. À quoi sert que je le remporte Fou de rage, mort de langueur ?
Text Authorship:
- by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), "Rondalla", written 1847, appears in Émaux et Camées, first published 1847
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
First published in the novel "Militona" in the journal La Presse, January 6 1847.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
16. À une jeune femme
Allez, mes vers, saluer celle
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Text Authorship:
- by Émile Augier (1820 - 1889), "À une jeune femme", written 1855?, appears in Les Pariétaires, Paris, Éd. Michel Lévy frères, first published 1855
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17. Ecce Panis  [sung text not yet checked]
Lauda Sion Salvatorem, lauda ducem et pastorem, in hymnis et canticis. Quantum potes, tantum aude: quia maior omni laude, nec laudare sufficis. Laudis thema specialis, panis vivus et vitalis hodie proponitur. Quem in sacrae mensa cenae, turbae fratrum duodenae datum non ambigitur. Sit laus plena, sit sonora, sit iucunda, sit decora mentis iubilatio. Dies enim solemnis agitur, in qua mensae prima recolitur huius institutio. In hac mensa novi Regis, novum Pascha novae legis, phase vetus terminat. Vetustatem novitas, umbram fugat veritas, noctem lux eliminat. Quod in coena Christus gessit, faciendum hoc expressit in sui memoriam. Docti sacris institutis, panem, vinum in salutis consecramus hostiam. Dogma datur christianis, quod in carnem transit panis, et vinum in sanguinem. Quod non capis, quod non vides, animosa firmat fides, praeter rerum ordinem. Sub diversis speciebus, signis tantum, et non rebus, latent res eximiae. Caro cibus, sanguis potus: manet tamen Christus totus sub utraque specie. A sumente non concisus, non confractus, non divisus: integer accipitur. Sumit unus, sumunt mille: quantum isti, tantum ille: nec sumptus consumitur. Sumunt boni, sumunt mali: sorte tamen inaequali, vitae vel interitus. Mors est malis, vita bonis: vide paris sumptionis quam sit dispar exitus. Fracto demum sacramento, ne vacilles, sed memento tantum esse sub fragmento, quantum toto tegitur. Nulla rei fit scissura: signi tantum fit fractura, qua nec status, nec statura signati minuitur. Ecce Panis Angelorum, factus cibus viatorum: vere panis filiorum, non mittendus canibus. In figuris praesignatur, cum Isaac immolatur, agnus Paschae deputatur, datur manna patribus. Bone pastor, panis vere, Iesu, nostri miserere: Tu nos pasce, nos tuere, Tu nos bona fac videre in terra viventium. Tu qui cuncta scis et vales, qui nos pascis hic mortales: tuos ibi commensales, coheredes et sodales fac sanctorum civium. Amen. Alleluia.
Text Authorship:
- by St. Thomas Aquinas (1225? - 1274), "Lauda Sion Salvatorem"
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- DUT Dutch (Nederlands) [singable] (Gerard Weel) , "Huldig, Sion, de bevrijder", copyright ©, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Richard Crashaw) , "Lauda Sion salvatorem"
- GER German (Deutsch) (Franz Xaver Riedel) , "Deinem Heiland, deinem Lehrer", written 1773
q18. Ave Maria  [sung text not yet checked]
Ave Maria gratia plena Dominus tecum. [Benedicta]1 tu in mulieribus, Et benedictus [fructus ventris]2 [tui]3 Jesus. Sancta [Maria, Mater Dei]4, Ora pro nobis peccatoribus, Nunc et in hora mortis nostrae. [Ave Maria]5.
Text Authorship:
- by Bible or other Sacred Texts , "Ave Maria", Luke 1, 28 & 42; Breviarium Romanum (1568)
See other settings of this text.
Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- AFR Afrikaans (Bible or other Sacred Texts) , "Wees gegroet Maria"
- DUT Dutch (Nederlands) (Bible or other Sacred Texts) , "Wees gegroet, Maria"
- ENG English (Bible or other Sacred Texts) , "Ave Maria"
- FRE French (Français) (Laura Prichard) , copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission
- SPA Spanish (Español) (Bible or other Sacred Texts) , "Dios te salve Maria"
See also Geert Cuypers's very informative Ave Maria Songs website.
Note: used as the basis for an acrostic in Marchetto da Padova's Ave Regina Celorum / Mater innocentie
1 Móry: "Oh Maria benedicta"2 Guarnieri, Nepomuceno, Villa-Lobos: "fructus"
3 Krenn: "tuis"
4 Gounod, Holst, Móry, Rossini: "Maria"
5 Cherubini, Cserny, Guarnieri, Holst, Jackson, Krenn, Kuula, Massenet, Mompou, Móry, Nepomuceno, Pejačević, Rheinberger, Rossini, Simon, Vermeulen, Vermin, Villa-Lobos: "Amen"; Jakobey: "Amen. Ave Maria."
Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Sharon Krebs [Guest Editor]