Hélas ! tu montes dans la vie, Et je descends le front penche : Tu planes légère et ravie, Et je suis las d’avoir marché Au beau ciel de ton innocence Te rit encor tant d’avenir ! Je suis si pauvre en espèrance ! Je suis si riche en souvenir ! Incline-toi, douce colombe, Vers un cœur s’ouvrant pour aimer Moi je m’incline vers la tombe, Moi je sens mes yeux se fermer. Devant la blancheur de l'aurore Doit s’éclipser la sombre nuit : Mon dernier parfum s’evapore. Ta jeune âme s’épanouit.
Mélodies
by Arthur Goring Thomas (1850 - 1892)
1. Jeune et vieux  [sung text not yet checked]
Text Authorship:
- by Nicolas Martin (1814 - 1877), "Jeune et vieux", appears in Ariel : sonnets et chansons
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Confirmed with Nicolas Martin, Ariel. Sonnets et Chansons, suivis d’une traduction de Pierre Schlémihl : l’homme qui a vendu son ombre, Paris, Desessart, éditeur, 1841, page 122.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
1. Old age and Youth
While upward on life's way thou'rt pressing
. . . . . . . . . .
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Text Authorship:
- Singable translation by H. Carrington Wilson
Based on:
- a text in French (Français) by Nicolas Martin (1814 - 1877), "Jeune et vieux", appears in Ariel : sonnets et chansons
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2. Le Bonheur  [sung text not yet checked]
Au loin j'entends sous le feuillage De l'oiseau le chant amoureux Son ramage dit (je gage) « Chanter, c'est être heureux ? » J'ai vu des champs... La fleur nouvelle, Papillon, céder àtes vœux... Puis ton aile fuit loin d'elle « Changer, c'est être heurex. » Hanzel... que ce refrain attire Avec moi se mêle a leur jeux... Ton sourire semble dire, « Aimer... c'est être heureux. »
Text Authorship:
- by Anonymous / Unidentified Author
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]2. Happiness
Far oh far away in the forest
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Text Authorship:
- Singable translation by Theophilus Julius Henry Marzials (1850 - 1920)
Based on:
- a text in French (Français) by Anonymous/Unidentified Artist
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3. Chanson d'Avril
Avril, l'honneur et des fleurs Et des mois : Avril, la douce espérance Des fruicts qui sous le bouton Du couton Nourissent leur jeune enfance. ... Avril, c'est ta douce main Qui du sein De la nature desserre Une moisson de senteurs, Et de fleurs, Embaumant l'Air et la Terre. ... C'est toy courtois et gentil, Qui d'exil Retires ces passagéres, Ces arondelles qui vont, Et qui sont Du printemps les messagéres. ... Le gentil rossignolet, Doucelet, Découpe sous l'ombrage Mille fredons gazouillants/... Et brillants, Au doux chant de son ramage.
Text Authorship:
- by Rémy Belleau (1527/8 - 1577), "Avril", written 1560, appears in La bergerie
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Bertram Kottmann) , "April", copyright © 2006, (re)printed on this website with kind permission
- GER German (Deutsch) (Bertram Kottmann) , "April", copyright © 2006, (re)printed on this website with kind permission
Leguerney uses a modernized version: fruicts -> fruits ; prez verds -> prés verts
Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Andrew Schneider [Guest Editor]3. April
Sweet April ! the pride of the ways
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Text Authorship:
- Singable translation by William Money Hardinge (1854 - 1916)
Based on:
- a text in French (Français) by Rémy Belleau (1527/8 - 1577), "Avril", written 1560, appears in La bergerie
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4. Si j'étais roi  [sung text not yet checked]
[Enfant, si]1 j'étais roi, je donnerais l'empire, Et mon char, et mon sceptre, et mon peuple à genoux, Et ma couronne d'or, et mes bains de porphyre, Et mes flottes, à qui la mer ne peut suffire, Pour un regard de vous! Si j'étais Dieu, la terre et l'air avec les ondes, Les anges, les démons courbés devant ma loi, Et le profond chaos aux entrailles fécondes, L'éternité, l'espace et les cieux et les mondes, Pour un baiser de toi!
Text Authorship:
- by Victor Hugo (1802 - 1885), "À une femme", written 1829, appears in Les Feuilles d'automne, no. 22
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CHI Chinese (中文) (Yen-Chiang Che) , "孩子,如果我是國王", copyright © 2009, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Faith J. Cormier) , "Child, if I were king, I would give the empire", copyright © 2002, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English [singable] (Anonymous/Unidentified Artist) , "My child, were I a king"
- SPA Spanish (Español) (Alberto Bonati) , "Niña, si yo fuera rey, daría el imperio", copyright © 2007, (re)printed on this website with kind permission
Note: the poem has the following epigraph:
C'est une âme charmante. --DIDEROT.1 Goldschmidt: "Si"; further changes may exist not noted above.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
4. Were I a King
O child, were I a King
. . . . . . . . . .
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Text Authorship:
- Singable translation by Theophilus Julius Henry Marzials (1850 - 1920)
Based on:
- a text in French (Français) by Victor Hugo (1802 - 1885), "À une femme", written 1829, appears in Les Feuilles d'automne, no. 22
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5. Consolation  [sung text not yet checked]
« Ô madame ! pourquoi ce chagrin qui vous suit ? Pourquoi pleurer encore, Vous, femme au cœur charmant, sombre comme la nuit, Douce comme l’aurore ? » Qu’importe que la vie, inégale ici-bas Pour l’homme et pour la femme, Se dérobe et soit prête à rompre sous vos pas ? N’avez-vous pas votre âme ? » Votre âme qui bientôt fuira peut-être ailleurs Vers les régions pures, Et vous emportera plus loin que nos douleurs, Plus loin que nos murmures ! » Soyez comme l’oiseau, posé pour un instant Sur des rameaux trop frêles, Qui sent ployer la branche et qui chante pourtant, Sachant qu’il a des ailes ! »
Text Authorship:
- by Victor Hugo (1802 - 1885), no title, written 1834, appears in Les Chants du Crépuscule, in 33. Dans l’église de *** , no. 6
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Confirmed with Œuvres complètes de Victor Hugo. Les Feuilles d’automne. Les Chants du crépuscule. Les Voix intérieures. Les Rayons et les Ombres, Paris, Ollendorf, 1909, pages 293-294.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
5. Consolation
Tell, oh tell me, lady, why
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Text Authorship:
- Singable translation by Theophilus Julius Henry Marzials (1850 - 1920)
Based on:
- a text in French (Français) by Victor Hugo (1802 - 1885), no title, written 1834, appears in Les Chants du Crépuscule, in 33. Dans l’église de *** , no. 6
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6. Mon petit coin  [sung text not yet checked]
Non, le monde ne peut me plaire ; Dans mon coin retournons rêver. Mes amis, de votre galère Un forçat vient de se sauver. Dans le désert que je me trace, Je fuis, libre comme un Bédouin. Mes amis, laissez-moi, de grâce, Laissez-moi dans mon petit coin. Là, du pouvoir bravant les armes, Je pèse et nos fers et nos droits ; Sur les peuples versant des larmes, Je juge et condamne les rois. Je prophétise avec audace ; L’avenir me sourit de loin. Mes amis, laissez-moi, de grâce, Laissez-moi dans mon petit coin. Là j’ai la baguette des fées ; À faire le bien je me plais. J’élève de nobles trophées ; Je transporte au loin des palais. Sur le trône ceux que je place, D’être aimés sentent le besoin. Mes amis, laissez-moi, de grâce, Laissez-moi dans mon petit coin. C’est là que mon âme a des ailes : Je vole, et, joyeux séraphin, Je vois aux flammes éternelles Nos rois précipités sans fin. Un seul échappe de leur race ; De sa gloire je suis témoin. Mes amis, laissez-moi, de grâce, Laissez-moi dans mon petit coin. Je forme ainsi pour ma patrie Des vœux que le ciel entend bien. Respectez donc ma rêverie : Votre monde ne me vaut rien. De mes jours filés au Parnasse Daignent les Muses prendre soin ! Mes amis, laissez-moi, de grâce, Laissez-moi dans mon petit coin.
Text Authorship:
- by Pierre Jean de Béranger (1780 - 1857), "Mon petit coin", written 1819
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Confirmed with Œuvres complètes de Béranger, H. Fournier, 1839, tome 1 (p. 259-260).
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6. My little corner
No, nothing in the world I prize
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Text Authorship:
- Singable translation by John Oxenford (1812 - 1877)
Based on:
- a text in French (Français) by Pierre Jean de Béranger (1780 - 1857), "Mon petit coin", written 1819
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7. La Captive  [sung text not yet checked]
Si je n'étais captive, J'aimerais ce pays, Et cette mer plaintive, Et ces champs de maïs, Et ces astres sans nombre, Si le long du mur sombre N'étincelait dans l'ombre Le sabre des spahis. Je ne suis point tartare Pour qu'un eunuque noir M'accorde ma guitare, Me tienne mon miroir. Bien loin de ces Sodomes, Au pays dont nous sommes, Avec les jeunes hommes On peut parler le soir. [Pourtant j'aime une]1 rive Où jamais des hivers Le souffle froid n'arrive Par les vitraux ouverts. L'été, la pluie est chaude, L'insecte verte qui rôde Luit, vivant émeraude, Sous les brins d'herbe verts. Smyrne est une princesse Avec son beau chapel ; L'heureux printemps sans cesse Répond à son appel, Et, comme un riant groupe De fleurs dans une coupe, Dans ses mers se découpe Plus d'un frais archipel. J'aime ces tours vermeilles, Ces drapeaux triomphants, Ces maisons d'or, pareilles A des jouets d'enfants ; J'aime, pour mes pensées Plus mollement bercées, Ces tentes balancées Au dos des éléphants. Dans ce palais de fées, Mon cœur, plein de concerts, Croit, aux voix étouffées Qui viennent des déserts, Entendre les génies Mêler les harmonies Des chansons infinies Qu'ils chantent dans les airs! J'aime de ces contrées Les doux parfums brûlants, Sur les vitres dorées Les feuillages tremblants, L'eau que la source épanche Sous le palmier qui penche, Et la cigogne blanche Sur les minarets blancs. J'aime en un lit de mousses Dire un air espagnol, Quand mes compagnes douces, Du pied rasant le sol, Légion vagabonde Où le sourire abonde, Font tournoyer leur ronde Sous un rond parasol. Mais surtout, quand la brise Me touche en voltigeant, La nuit, j'aime être assise, Être assise en songeant, L'œil sur la mer profonde, Tandis que, pâle et blonde, La lune ouvre dans l'onde Son éventail d'argent.
Text Authorship:
- by Victor Hugo (1802 - 1885), "La captive", appears in Les Orientales, no. 9
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Korin Kormick) , "The captive", copyright © 2003, (re)printed on this website with kind permission
- SPA Spanish (Español) (Pablo Sabat) , copyright © 2019, (re)printed on this website with kind permission
1 Monpou: "J'aimerais cette"
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7. The Captive
Oh, were I not a slave
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Text Authorship:
- Singable translation by Theophilus Julius Henry Marzials (1850 - 1920)
Based on:
- a text in French (Français) by Victor Hugo (1802 - 1885), "La captive", appears in Les Orientales, no. 9
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8. Chanson à boire  [sung text not yet checked]
Pourquoi se donner tant de peine ? Buvons plutôt à perdre haleine De ce nectar délicieux, Qui, pour l'excellence précède Celui même que Ganymède Verse dans la coupe des dieux. C'est lui qui fait que les années Nous durent moins que les journées. C'est lui qui nous fait rajeunir, Et qui bannit de nos pensées Le regret des choses passées Et la crainte de l'avenir. Buvons, Maynard, à pleine tasse, L'âge insensiblement se passe, Et nous mène à nos derniers jours ; L'on a beau faire des prières, Les ans, non plus que les rivières, Jamais ne rebroussent leur cours. Le printemps, vêtu de verdure, Chassera bientôt la froidure. La mer a son flux et reflux ; Mais, depuis que notre jeunesse Quitte la place à la vieillesse, Le temps ne la ramène plus. Les lois de la mort sont fatales Aussi bien aux maisons royales Qu'aux taudis couverts de roseaux ; Tous nos jours sont sujets aux Parques ; Ceux des bergers et des monarques Sont coupés des mêmes ciseaux. Leurs rigueurs, par qui tout s'efface, Ravissent, en bien peu d'espace, Ce qu'on a de mieux établi, Et bientôt nous mèneront boire, Au-delà de la rive noire Dans les eaux du fleuve d'oubli.
Text Authorship:
- by Honorat de Bueil, Seigneur de Racan (1589 - 1670), "La Vie", subtitle: "À Maynard"
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Confirmed with Dumersan et Noël Segur, Chansons nationales et populaires de France. Tome deuxième, Paris, Librairie de Garnier Frères, 1866, page 255.
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8. Drinking song
O why this endless toil and trouble
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Text Authorship:
- Singable translation by Theophilus Julius Henry Marzials (1850 - 1920)
Based on:
- a text in French (Français) by Honorat de Bueil, Seigneur de Racan (1589 - 1670), "La Vie", subtitle: "À Maynard"
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9. La Sultane favorite  [sung text not yet checked]
N'ai-je pas pour toi, belle juive,
Assez dépeuplé mon sérail ?
Souffre qu'enfin le reste vive.
Faut-il qu'un coup de hache suive
Chaque coup de ton éventail ?
Repose-toi, jeune maîtresse.
Fais grâce au troupeau qui me suit.
Je te fais sultane et princesse :
Laisse en paix tes compagnes, cesse
D'implorer leur mort chaque nuit.
Quand à ce penser tu t'arrêtes,
Tu viens plus tendre à mes genoux ;
Toujours je comprends dans les fêtes
Que tu vas demander des têtes
Quand ton regard devient plus doux.
Ah ! jalouse entre les jalouses !
Si belle avec ce coeur d'acier !
Pardonne à mes autres épouses.
Voit-on que les fleurs des pelouses
Meurent à l'ombre du rosier ?
[ ... ]
Text Authorship:
- by Victor Hugo (1802 - 1885), "La sultane favorite", appears in Les Orientales, no. 12
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]9. The favorite
Have I not for thee, O my sweet
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Text Authorship:
- Singable translation by Theophilus Julius Henry Marzials (1850 - 1920)
Based on:
- a text in French (Français) by Victor Hugo (1802 - 1885), "La sultane favorite", appears in Les Orientales, no. 12
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10. Les papillons  [sung text not yet checked]
Les papillons couleur de neige Volent par essaims sur la mer ; Beaux papillons blancs, quand pourrai-je Prendre le bleu chemin de l'air ? Savez-vous, ô belle des belles, Ma bayadère aux yeux de jais, S'ils me [pouvaient]1 prêter leurs ailes, Dites, savez-vous où j'irais ? Sans prendre un seul baiser aux roses, À travers vallons et forêts, J'irais à vos lèvres mi-closes, Fleur de mon âme, et j'y mourrais.
Text Authorship:
- by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), title 1: "Les papillons", title 2: "Pantoum", written 1837, appears in La Comédie de la Mort, first published 1838
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CHI Chinese (中文) (Dr Huaixing Wang) , copyright © 2024, (re)printed on this website with kind permission
- CZE Czech (Čeština) (Jaroslav Vrchlický) , "Motýli"
- ENG English (Peter Low) , no title, copyright © 2000, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Amy Pfrimmer) , copyright © 2020, (re)printed on this website with kind permission
Note: this poem was titled "Pantoum" in L'Eldorado and Fortunio, and titled "Les papillons" in other editions.
1 in some settings, "voulaient"; we will add further information when we obtain it.Researcher for this page: Emily Ezust [Administrator]
10. Butterflies
White butterflies are gently flitting
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Text Authorship:
- Singable translation by Theophilus Julius Henry Marzials (1850 - 1920)
Based on:
- a text in French (Français) by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), title 1: "Les papillons", title 2: "Pantoum", written 1837, appears in La Comédie de la Mort, first published 1838
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11. Sérénade
Avant que tes beaux yeux soient clos Par le sommeil jaloux, ma belle, Descendons jusqu’au bord des flots, Et détachons notre nacelle : L’air tiède, la molle clarté De ces étoiles qui s'éteignent, Le bruit des rames qui se baignent, Tout respire la volupté. Ô mon amante ! Ô mon désir ! Sachons cueillir L’heure charmante ! ... De parfums comme des lueurs La nacelle amoureuse est pleine ; On dirait un bouquet de fleurs Qui s’effeuille par ton haleine ; ... ... ... Regarde ! que les cieux sont grands, Et quel harmonieux murmure ! Ma main dedans ta chevelure A senti des frissons errants ! ... Ô mon amante ! Ô mon désir ! Sachons cueillir L’heure charmante !
Text Authorship:
- by Pierre Dupont (1821 - 1870), "La Promenade sur l'eau", appears in Chants et Chansons (Poésie et Musique)
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]11. A Serenade
Oh, keep your pretty eyes awake
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- Singable translation by Theophilus Julius Henry Marzials (1850 - 1920)
Based on:
- a text in French (Français) by Pierre Dupont (1821 - 1870), "La Promenade sur l'eau", appears in Chants et Chansons (Poésie et Musique)
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12. Chanson de Barberine  [sung text not yet checked]
Beau chevalier qui partez pour la guerre, Qu'allez-vous faire [Si loin d'ici]1 ? Voyez-vous pas que la nuit est profonde, Et que le monde N'est que souci ? Vous qui croyez qu'une amour délaissée De la pensée S'enfuit ainsi, Hélas ! hélas ! chercheurs de renommée, Votre fumée S'envole aussi. [Beau chevalier qui partez pour la guerre, Qu'allez-vous faire Si loin de nous ?]2 J'en vais pleurer, moi qui me laissais dire Que mon sourire Était si doux.
Text Authorship:
- by Louis Charles Alfred de Musset (1810 - 1857), "Chanson de Barberine", written 1835, appears in Poésies nouvelles, appears in La Quenouille de Barberine, comédie en 2 actes
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Victoria de Menil) , "Handsome knight, you who leave for war", copyright ©, (re)printed on this website with kind permission
Confirmed with Alfred de Musset, Poésies nouvelles (1836-1852), Paris, Charpentier, 1857, page 141.
First published in La Quenouille de Barberine, a comedy in two acts, Éd. La Revue des Deux Mondes, 1835.
1 Koster: "Si loin d'ici de nous"; Schmitt: "Aussi loin d'ici ? loin de nous"2 omitted by Schmitt.
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12. Barberine's song
Warrior fair to the battlefield going
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Text Authorship:
- Singable translation by William Money Hardinge (1854 - 1916)
Based on:
- a text in French (Français) by Louis Charles Alfred de Musset (1810 - 1857), "Chanson de Barberine", written 1835, appears in Poésies nouvelles, appears in La Quenouille de Barberine, comédie en 2 actes
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13. Scène religieuse ‑ Sion
Une Israélite seule chante. Déplorable Sion, qu'as-tu fait de ta gloire ? Tout l'univers admiroit ta splendeur : Tu n'es plus que poussière ; et de cette grandeur Il ne nous reste plus que la triste mémoire. Sion, jusques au ciel élevée autrefois, Jusqu'aux enfers maintenant abaissée, Puissé-je demeurer sans voix, Si dans mes chants ta douleur retracée Jusqu'au dernier soupir n'occupe ma pensée ! Tout le Chœur Ô rives du Jourdain, champs aimés des cieux ! Sacrés monts, fertiles vallées, Par cent miracles signalées ! Du doux pays de nos aïeux Serons-nous toujours exilées ? Une Israélite seule. Quand verrai-je, ô Sion ! relever tes remparts, Et de tes tours les magnifiques faîtes ? Quand verrai-je de toutes parts Tes peuples en chantant accourir à tes fêtes ? Tout le Chœur Ô rives du Jourdain, champs aimés des cieux ! Sacrés monts, fertiles vallées, Par cent miracles signalées ! Du doux pays de nos aïeux Serons-nous toujours exilées ?
Text Authorship:
- by Jean Racine (1639 - 1699), no title, written 1689, appears in Esther, Act I, Scene 2, lines 132-154
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Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Johann Winkler13. Sion
O deplorable Sion
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Text Authorship:
- Singable translation by Theophilus Julius Henry Marzials (1850 - 1920)
Based on:
- a text in French (Français) by Jean Racine (1639 - 1699), no title, written 1689, appears in Esther, Act I, Scene 2, lines 132-154
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