La lune de mai s'est levée . . . . . . . . . .— The rest of this text is not
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Vingt mélodies pour chant
Song Cycle by Émile Paladilhe (1844 - 1926)
1. La lune de mai
Authorship:
- by Anonymous / Unidentified Author
Based on:
- a text in English by Thomas Moore (1779 - 1852), "The young May Moon", appears in Irish Melodies
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4. Désespérance  [sung text checked 1 time]
[Ne jamais]1 la voir ni l'entendre, Ne jamais [tout haut]1 la nommer, Mais, fidèle, toujours l'attendre, Toujours l'aimer! Ouvrir les bras, et, las d'attendre, Sur le néant les refermer! Mais encor, toujours les lui tendre Toujours l'aimer. Ah! ne pouvoir que les lui tendre Et dans les pleurs se consumer, Mais ces pleurs toujours les répandre, Toujours l'aimer... Ne jamais la voir ni l'entendre, Ne jamais [tout haut]1 la nommer, Mais d'un amour toujours plus tendre Toujours l'aimer. [Toujours!]3
Authorship:
- sometimes misattributed to Édouard Jules Henri Pailleron (1834 - 1899)
- by René-François Sully-Prudhomme (1839 - 1907), "Soupir", appears in Les Solitudes, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1869 [author's text checked 1 time against a primary source]
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- DUT Dutch (Nederlands) (Marike Lindhout) , "Zucht", copyright © 2007, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Faith J. Cormier) , "Never to see or hear her", copyright © 2002, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Amy Pfrimmer) , copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission
1 Adaïevsky: "Jamais ne"; further changes may exist not noted above.
2 Viardot: "pouvoir"
3 Omitted by Viardot.
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6. Les papillons  [sung text not yet checked]
Les papillons couleur de neige Volent par essaims sur la mer ; Beaux papillons blancs, quand pourrai-je Prendre le bleu chemin de l'air ? Savez-vous, ô belle des belles, Ma bayadère aux yeux de jais, S'ils me [pouvaient]1 prêter leurs ailes, Dites, savez-vous où j'irais ? Sans prendre un seul baiser aux roses, À travers vallons et forêts, J'irais à vos lèvres mi-closes, Fleur de mon âme, et j'y mourrais.
Authorship:
- by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), title 1: "Les papillons", title 2: "Pantoum", written 1837, appears in La Comédie de la Mort, first published 1838 [author's text checked 1 time against a primary source]
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CZE Czech (Čeština) (Jaroslav Vrchlický) , "Motýli"
- ENG English (Peter Low) , no title, copyright © 2000, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Amy Pfrimmer) , copyright © 2020, (re)printed on this website with kind permission
Note: this poem was titled "Pantoum" in L'Eldorado and Fortunio, and titled "Les papillons" in other editions.
1 in some settings, "voulaient"; we will add further information when we obtain it.Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
7. Chanson de Francesca  [sung text not yet checked]
Te souvient-il pas des heures bénies Où, fuyant ensemble au fond de ma tour, Nous tournions tous deux les feuilles jaunies D'un livre d'amour ? Au livre d'amour quand il vins à lire Ce brûlant récit du premier baiser, Ta bouche en tromblant chercha mon sourire Et vint s'y poser... Il fut tout-puissant, le brûlant passage, Car il me souvient que, dans ce beau jour, Nous sommes restés sans tourner la page Du livre d'amour. Ne ramassons plus ces roses fanées... Hélas ! il n'est pas de pire douleur Que le souvenir des belles années Aux jours de malheur.
Authorship:
- by Marc Monnier (c1827 - 1885), "Chanson de Francesca", appears in Poésies, in 2. Musiques, no. 2, Paris, Alphonse Lemerre, first published 1872 [author's text checked 1 time against a primary source]
Confirmed with Poésies de Marc-Monnier. Amoureuses -- Campagnardes -- Musiques -- Voyageuses -- Parisiennes -- Allemandes -- Napolitaines -- Aux unes et aux autres -- Les Morts, Genève, S. Jolimay-Desrogis ; Paris, Alphonse Lemerre, 1872, pages 71-72.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
8. Havanaise  [sung text checked 1 time]
Subtitle: La islena - L'isolana
Au milieu des platanes Aux larges frontons, Où la fleur des lianes Suspend ses festons; Mon hamac se balance, Berçant mollement Ma rêveuse indolence, Au souffle du vent, Dans un demi sommeil À l'abri du soleil Je m'enivre aux parfums du tulipier vermeil, Dans les nuages bleus Si je plonge les yeux En un songe enchanteur Je vois s'ouvrir les cieux! Libre et sans souci Vivre ainsi En rêvant le long du jour Rire des serments Des galants Et de leurs soupirs d'amour Se laisser aimer Et charmer Sans jamais donner son coeur, N'est-ce pas, ma foi, Dites-moi, Le secret du bonheur? Au milieu des platanes Aux larges frontons, Où la fleur des lianes Suspend ses festons; Mon hamac se balance, Berçant mollement Ma rêveuse indolence, Au souffle du vent, Dans un demi sommeil À l'abri du soleil Je m'enivre aux parfums du tulipier vermeil, Dans les nuages bleus Si je plonge les yeux En un songe enchanteur Je vois s'ouvrir les cieux! Quand l'étoile luit Dans la nuit S'accouder sur son balcon, Écouter les voeux D'un amoureux Qui murmure sa chanson. Le laisser pleurer Et soupirer En riant de son ardeur, N'est-ce pas, ma fois, Dites-moi, Le secret du bonheur? Au milieu des platanes Aux larges frontons, Où la fleur des lianes Suspend ses festons; Mon hamac se balance, Berçant mollement Ma rêveuse indolence, Au souffle du vent, Dans un demi sommeil À l'abri du soleil Je m'enivre aux parfums du tulipier vermeil, Dans les nuages bleus Si je plonge les yeux En un songe enchanteur Je vois s'ouvrir les cieux!
Authorship:
- by Victor Wilder (1835 - 1892) [author's text not yet checked against a primary source]
Based on:
- a text in Spanish (Español) by Anonymous/Unidentified Artist [text unavailable]
9. Chanson du pêcheur  [sung text checked 1 time]
Subtitle: Lamento
Ma belle amie est morte: Je pleurerai toujours; [Sous]1 la tombe elle emporte Mon âme et mes amours. Dans le ciel, sans m'attendre, Elle s'en retourna; L'ange qui l'emmena Ne voulut pas me prendre. Que mon sort est amer! Ah! sans amour, s'en aller sur la mer! La blanche créature Est couchée au cercueil. Comme dans la nature Tout me paraît en deuil! La colombe oubliée Pleure et songe à l'absent; Mon âme pleure et sent Qu'elle est dépareillée. Que mon sort est amer! Ah! sans amour, s'en aller sur la mer! Sur moi la [nuit]2 immense [S'étend]3 comme un linceul; Je chante ma romance Que le ciel entend seul. Ah! comme elle était belle, [Et comme]4 je l'aimais! Je n'aimerai jamais Une femme autant qu'elle. Que mon sort est amer! Ah! sans amour, s'en aller sur la mer!
Authorship:
- by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), "Lamento", subtitle: "La chanson du pêcheur", appears in La Comédie de la Mort, first published 1838 [author's text checked 2 times against a primary source]
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Emily Ezust) , no title, copyright ©
- GER German (Deutsch) (Bertram Kottmann) , copyright © 2004, (re)printed on this website with kind permission
- ITA Italian (Italiano) (Ferdinando Albeggiani) , "La mia bella amica è morta", copyright © 2009, (re)printed on this website with kind permission
Confirmed with Théophile Gauthier, La comédie de la mort, Desessart editeur, Paris, 1838, page 227.
1 Viardot: "Dans"2 Viardot: "mer"
3 Fauré: "Plane"
4 Fauré: "Et combien"; Viardot: "Comme"
Research team for this text: Emily Ezust [Administrator] , Bertram Kottmann , Pierre Mathé [Guest Editor] , Anne Rodier
10. La fleur d'amour
Subtitle: Stornello toscan
J'ai vu passer ce soir dans l'ombre . . . . . . . . . .— The rest of this text is not
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Authorship:
- by Romain Bussine (1830 - 1899)
Based on:
- a text in Italian (Italiano) from Volkslieder (Folksongs) [text unavailable]
12. La chanson des blondes  [sung text checked 1 time]
Subtitle: Ronde provençale
Provençaux, le soleil d'ici Ne voit pas que des filles brunes ; Nous avons des blondes aussi, Et j'en veux nommer quelques-unes : Parmi notre mourvèze noir, Voyez, le blanc muscat abonde ; Du muscat blanc mis au pressoir La liqueur est blonde ! Le soleil d'ici, bien que dur, Ne brunit pas toutes nos filles : Voyez nos gerbes de blé mûr, Qui sont blondes sous les faucilles ! Et toi qui bénis la chaleur, Cigale, ô chanteuse féconde, Ton joli corps a la couleur De la moisson blonde ! Le soleil qui blondit nos blés Ne hâle pas toutes nos belles : Dans nos oliviers contemplez Les vertes olives nouvelles ; Novembre les noircit, d'accord !... A la cueillette tout le monde ! On les écrase, et l'huile en sort, La belle huile blonde ! Notre beau soleil réchauffant Ne brunit pas tout ce qu'il touche : La mer est une belle enfant Qui chante, bercée en sa couche. Le soleil vient, dès son réveil, Caresser sa poitrine ronde : La mer aux yeux bleus, grand soleil, Est sa reine blonde !
Authorship:
- by Jean-François-Victor Aicard (1848 - 1921), "La chanson des blondes", appears in Poèmes de Provence, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1873 [author's text not yet checked against a primary source]
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Researcher for this text: Ferdinando Albeggiani13. Les deux fleurs
Prends cette fleur, fille jolie . . . . . . . . . .— The rest of this text is not
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Authorship:
- by Anonymous / Unidentified Author
14. Rondalla  [sung text not yet checked]
Enfant aux airs d'impératrice, Colombe aux regards de faucon, Tu me hais, mais c'est mon caprice, De me planter sous ton balcon. Là, je veux, le pied sur la borne, Pinçant les nerfs, tapant le bois, Faire luire à ton carreau morne Ta lampe et ton front à la fois. Je défends à toute guitare De bourdonner aux alentours. Ta rue est à moi : je la barre Pour y chanter seul mes amours, Et je coupe les deux oreilles Au premier racleur de jambon Qui devant la chambre où tu veilles Braille un couplet mauvais ou bon. Dans sa gaine mon couteau bouge ; Allons ! qui veut de l'incarnat ? À son jabot qui veut du rouge Pour faire un bouton de grenat ? Le sang dans les veines s'ennuie, Car il est fait pour se montrer ; Le temps est noir, gare la pluie ! Poltrons, hâtez-vous de rentrer. Sortez, vaillants ! sortez, bravaches ! L'avant-bras couvert du manteau, Que sur vos faces de gavaches J'écrive des croix au couteau ! Qu'ils s'avancent ! seuls ou par bande, De pied ferme je les attends. À ta gloire il faut que je fende Les naseaux de ces capitans. Au ruisseau qui gêne ta marche Et pourrait salir tes pieds blancs, Corps du Christ ! je veux faire une arche Avec les côtes des galants. Pour te prouver combien je t'aime, Dis ! je tuerai qui tu voudras : J'attaquerai Satan lui-même, Si pour linceul j'ai tes deux draps. Porte sourde ! ... Fenêtre aveugle ! ... Tu dois pourtant ouïr ma voix ; Comme un taureau blessé je beugle, Des chiens excitant les abois ! Au moins plante un clou dans ta porte, Un clou pour accrocher mon cœur. À quoi sert que je le remporte Fou de rage, mort de langueur ?
Authorship:
- by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), "Rondalla", written 1847, appears in Émaux et Camées, first published 1847 [author's text checked 1 time against a primary source]
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
First published in the novel "Militona" in the journal La Presse, January 6 1847.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
14. Au fond des halliers  [sung text not yet checked]
Au fond des halliers Du grand bois qui bourgeonne, Entends-tu les ramiers, Ô ma mignonne ? Dans les chemins creux, Leur chanson vagabonde Semble la voix profonde Des printemps amoureux. Elle s'élève, Tombe et renaît ; C'est comme un rêve De la forêt. Lente caresse Aux sons voilés, Son chant nous laisse Ensorcelés. Nos cœurs troublés Par ces langueurs câlines A coups doublés Battent dans nos poitrines. Tout le long du jour, Sous les feuilles nouvelles, Viens parlons d'amour Au chant des tourterelles. D'aimer et d'être aimé Voici l'heure. Contre mon cœur charmé, Ah ! demeure... Mignonne, est-il rose qui fleure Mieux que l'amour, l'amour au mois de mai ?
Authorship:
- by (Claude Adhémar) André Theuriet (1833 - 1907), "Les ramiers", appears in Le Livre de la Payse, nouvelles Poésies 1872-1882 , in 2. Les oiseaux du pays, no. 9, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1883 [author's text checked 1 time against a primary source]
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Confirmed with André Theuriet, Le livre de la payse: nouvelles poésies (1872-1882), Paris, Alphonse Lemerre, 1883, pages 99-100.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
15. Désir d'avril  [sung text not yet checked]
En plein bois, dans la profondeur Où tremblent des lumières vertes, Les muguets à l’exquise odeur Balancent leurs grappes ouvertes. Les muguets blancs m’ont enivré, Et la voix du ramier qui chante Au fond de mon cœur enfiévré A mis un désir qui fermente. La douce pâleur des muguets Et leur haleine parfumée Ont évoqué dans les forêts Ton cher fantôme, ô bien-aimée ! Tes bras ont leur blanche couleur, Tes yeux sont verts comme leur tige, Et, comme leur exquise odeur, Tes baisers donnent le vertige. Parmi les bois mélodieux Qu’avril embaume et renouvelle, Oh ! de ta lèvre et de tes yeux Goûter la caresse éternelle !…
Authorship:
- by (Claude Adhémar) André Theuriet (1833 - 1907), "Désir d'avril", appears in Le bleu et le noir, "Poèmes de la Vie réelle" , in 2. L'amour aux bois, no. 5, first published 1869 [author's text checked 1 time against a primary source]
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Confirmed with Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 81, 1869, page 761. Later published in 1874 by Alphonse Lemerre.
Researcher for this text: Andrew Schneider [Guest Editor]
16. Petits enfants  [sung text checked 1 time]
Enfants d'un jour, ô nouveau-nés,
Petites bouches, petits nez,
Petites lèvres demi-closes,
Membres tremblants,
Si frais, si blancs,
Si roses ;
Enfants d'un jour, ô nouveau-nés,
Pour le bonheur que vous donnez,
À vous voir dormir dans les langes,
Espoir des nids,
Soyez bénis,
Chers anges!
[ ... ]
Enfants d'un jour, ô nouveau-nés,
Au paradis, d'où vous venez,
Un léger fil d'or vous rattache
À ce fil d'or
Tient l'âme encor
Sans tache.
Vous êtes à toute maison
Ce que la fleur est au gazon,
Ce qu'au ciel est l'étoile blanche,
Ce qu'un peu d'eau
Est au roseau
Qui penche ;
Mais vous avez de plus encor
Ce que n'a pas l'étoile d'or,
Ce qui manque aux fleurs les plus belles :
Malheur à nous !
Vous avez tous
Des ailes !
Authorship:
- by Alphonse Daudet (1840 - 1897), "Aux petits enfants", written 1858, appears in Les amoureuses, poèmes et fantaisies, no. 1 [author's text checked 1 time against a primary source]
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Researcher for this text: Bertram Kottmann17. Le papillon s'est envolé  [sung text not yet checked]
Le papillon s'est envolé, La fleur se balance avec grâce. Ma belle où voyez-vous la trace, La trace de l'amant ailé ? Ah ! Le papillon s'est envolé ! Le flot est rapide et changeant, Toujours sillonnant l'eau profonde. La barque passe, et toujours l'onde Efface le sillon d'argent. Le papillon, c'est votre amour. La fleur et l'onde, c'est votre âme Que rien n'émeut, que rien n'entame, Où rien ne reste plus d'un jour. Le papillon, c'est votre amour. Ma belle où voyez-vous la trace, La trace de l'amant ailé ? La fleur se balance avec grâce... Le papillon s'est envolé !
Authorship:
- by Édouard Jules Henri Pailleron (1834 - 1899), "Chanson", appears in Amours et haines, in 10. Rimes et rythmes, no. 3, Paris, Éd. Michel Lévy, first published 1868 [author's text not yet checked against a primary source]
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Faith J. Cormier) , copyright © 2004, (re)printed on this website with kind permission
18. Folle chanson
Tu seras le lys aux langueurs de femme . . . . . . . . . .— The rest of this text is not
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Authorship:
- by Henri Cazalis (1840 - 1909), as Jean Lahor, "Folle Chanson"
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19. Ode à Lydie
Sur ton épaule blanche Comme le lys des prés . . . . . . . . . .— The rest of this text is not
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Authorship:
- by Louis Gallet (1835 - 1898)
20. Danse indienne  [sung text checked 1 time]
Les bayadères Tournent légères Au bourdonnement du tambour. Une caresse Enchanteresse [Dort]1 dans leurs yeux chargés d'amour. [Elles s'élancent Ou se balancent]2, [On entrevoit sous le satin]3 Les molles hanches, [Fauves]4 ou blanches Comme les clartés du matin. A leur cheville S'enroule et brille Un long serpent aux anneaux d'or, Qui choqués sonnent Tintent, frissonnent, Quand le pied [nu prend son essor]5. A leur oreille Est-ce une abeille ? La musique imite le bruit Tout atour d'elles D'un fin [bruit]6 d'ailes, Qui les irrite et les poursuit. La plus craintive Sent que furtive L'abeille a glissé dans son sein ; L'écharpe vole ; La gorge folle Veut échapper à l'assassin. Et la danseuse, Soudain rieuse, [Vite recache]7 ses seins blancs. [Tambours]8 et flûte, Après la lutte, Soupirent sur des rythmes lents. Étoile ou lune, Pâle, chacune, Tourne alors, tourne doucement : Leurs yeux de flamme Attirent l'âme Et les désirs comme un aimant. Devant ces femmes Rêvent des brahmes, Murmurant tout bas d'anciens vers ; Leur esprit pense A cette danse Où flotte éperdu l'univers.
Authorship:
- by Henri Cazalis (1840 - 1909), as Jean Lahor, appears in L'Illusion, in 2. Chants panthéistes, first published 1875 [author's text checked 1 time against a primary source]
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View original text (without footnotes)1 Schmitt: "Rit"
2 Schmitt: "Couvert de soie,/ Leur corps ondoie."
3 Schmitt: "Sous le satin l'on entrevoit"
4 Schmitt: "Jaunes"
5 Schmitt: "tombe ou prend l'essor"
6 Schmitt: "vol"
7 Schmitt: "S'apaise et cache"
8 Schmitt: "Tambour"
Researcher for this text: Ferdinando Albeggiani