Adieu, bergère chérie, Adieu mes seules amours ; Je vais quitter la prairie Où tu venois tous les jours. Exilé sur l'autre rive, J'y parlerai de ma foi ; Mais, hélas ! ma voix plaintive Ne viendra plus jusqu'à toi. Ne pleure pas, mon amie ; J'ai peu de terns à souffrir : Tout mal cesse avec la vie, Et qui te fuit, va mourir.
16 Mélodies pour chant avec accompagnement de piano
Song Cycle by Charlotte Devéria, née Thomas (1856 - 1885)
1. Chanson  [sung text not yet checked]
Text Authorship:
- by Jean Pierre Claris de Florian (1755 - 1794), no title
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Confirmed with Œuvres de M. de Florian, Volume 1, Paris, F. Dufart, 1805, page 207.
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2. L'Enfant au berceau  [sung text not yet checked]
Dans l'alcôve sombre, Près d'un humble autel, L'enfant dort à l'ombre Du lit maternel, Tandis qu'il repose, Sa paupière rose, Pour la terre close, S'ouvre pour le ciel. Il fait bien des rêves ; Il voit par moments Le sable des grèves Plein de diamants, Des soleils de flammes, Et de belles dames Qui portent des âmes Dans leurs bras charmants. Songe qui l'enchante ! Il voit des ruisseaux ; Une voix qui chante Sort du fond des eaux. Ses sœurs sont plus belles ; Son père est près d'elles ; Sa mère a des ailes Comme les oiseaux. Il voit mille choses Plus belles encor ; Des lis et des roses Plein le corridor ; Des lacs de délice Où le poisson glisse, Où l'onde se plisse À des roseaux d'or ! Enfant, rêve encore ! Dors, ô mes amours ! Ta jeune âme ignore Où s'en vont tes jours. Comme une algue morte, Tu vas ; que t'importe ! Le courant t'emporte, Mais tu dors toujours ! Sans soin, sans étude, Tu dors en chemin ; Et l'inquiétude A la froide main, De son ongle aride, Sur ton front candide Qui n'a point de ride, N'écrit pas : Demain ! Il dort, innocence ! Les anges sereins Qui savent d'avance Le sort des humains, Le voyant sans armes, Sans peur, sans alarmes, Baisent avec larmes Ses petites mains. Leurs lèvres effleurent Ses lèvres de miel. L'enfant voit qu'ils pleurent Et dit : Gabriel ! Mais l'ange le touche, Et, berçant sa couche, Un doigt sur sa bouche, Lève l'autre au ciel. Cependant sa mère, Prompte à le bercer, Croit qu'une chimère Le vient oppresser ; Fière, elle l'admire, L'entend qui soupire, Et le fait sourire Avec un baiser.
Text Authorship:
- by Victor Hugo (1802 - 1885), "Dans l'alcôve sombre", appears in Les Feuilles d'automne, no. 20, first published 1831
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CZE Czech (Čeština) (Jaroslav Vrchlický) , "Kde nízký oltář stojí…", Prague, first published 1877
- ENG English (Emily Ezust) , no title, copyright ©
3. Tristesse  [sung text not yet checked]
J'ai perdu ma force et ma vie, [Et]1 mes amis et ma gaieté ; J'ai perdu jusqu'à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Quand j'ai connu la Vérité, J'ai cru que c'était une amie ; [Quand je l'ai comprise et sentie]2, J'en étais déjà dégoûté. Et pourtant elle est éternelle, Et ceux qui se sont passés d'elle Ici-bas ont tout ignoré. Dieu parle, il faut qu'on lui réponde. Le seul bien qui me reste au monde Est d'avoir quelquefois pleuré.
Text Authorship:
- by Louis Charles Alfred de Musset (1810 - 1857), "Tristesse", written 1840, appears in Poésies nouvelles, first published 1841
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Garrett Medlock) , copyright © 2019, (re)printed on this website with kind permission
First published in La Revue des deux mondes, December 1, 1841, and then in Poésies nouvelles, 1850.
1 omitted by Liszt.2 Liszt: "Quand je l'ai comprise, quand je l'ai sentie"
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4. Chanson
Celle que j'aime a de doux yeux/ Le teint pâle et de longs cheveux
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5. L'Automne  [sung text not yet checked]
Salut ! bois couronnés d'un reste de verdure ! Feuillages jaunissants, sur les gazons épars ! Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature Convient à la douleur et plaît à mes regards ! Je suis d'un pas rêveur le sentier solitaire, J'aime à revoir encor, pour la dernière fois, Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière Perce à peine à mes pieds l'obscurité des bois ! Oui, dans ces jours d'automne où la nature expire, A ses regards voilés, je trouve plus d'attraits, C'est l'adieu d'un ami, c'est le dernier sourire Des lèvres que la mort va fermer pour jamais ! Ainsi, prêt à quitter l'horizon de la vie, Pleurant de mes longs jours l'espoir évanoui, Je me retourne encore, et d'un regard d'envie Je contemple ses biens dont je n'ai pas joui ! Terre, soleil, vallons, belle et douce nature, Je vous dois une larme aux bords de mon tombeau ; L'air est si parfumé ! la lumière est si pure ! Aux regards d'un mourant le soleil est si beau ! Je voudrais maintenant vider jusqu'à la lie Ce calice mêlé de nectar et de fiel ! Au fond de cette coupe où je buvais la vie, Peut-être restait-il une goutte de miel ? Peut-être l'avenir me gardait-il encore Un retour de bonheur dont l'espoir est perdu ? Peut-être, dans la foule, une âme que j'ignore Aurait compris mon âme, et m'aurait répondu ?... La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphire ; A la vie, au soleil, ce sont là ses adieux ; Moi, je meurs et mon âme, au moment qu'elle expire, S'exhale comme un son triste et mélodieux.
Text Authorship:
- by Alphonse Marie Louis de Lamartine (1790 - 1869), "L'automne", appears in Méditations poétiques
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CZE Czech (Čeština) (Jaroslav Vrchlický) , "V jeseni", Prague, first published 1877
- ENG English (Peter Low) , "Autumn", copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
1 not set by Grast.
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6. Clair de lune  [sung text not yet checked]
La lune était sereine et jouait sur les flots. — La fenêtre enfin libre est ouverte à la brise, La sultane regarde, et la mer qui se brise, Là-bas, d'un flot d'argent brode les noirs îlots. De ses doigts en vibrant s'échappe la guitare. Elle écoute... Un bruit sourd frappe les sourds échos. Est-ce un lourd vaisseau turc qui vient des eaux de Cos, Battant l'archipel grec de sa rame tartare ? Sont-ce des cormorans qui plongent tour à tour, Et coupent l'eau, qui roule en perles sur leur aile ? Est-ce un djinn qui là-haut siffle d'une voix grêle, Et jette dans la mer les créneaux de la tour ? Qui trouble ainsi les flots près du sérail des femmes ? — Ni le noir cormoran, sur la vague bercé, Ni les pierres du mur, ni le bruit cadencé Du lourd vaisseau, rampant sur l'onde avec des rames. Ce sont des sacs pesants, d'où partent des sanglots. On verrait, en sondant la mer qui les promène, Se mouvoir dans leurs flancs comme une forme humaine... — La lune était sereine et jouait sur les flots.
Text Authorship:
- by Victor Hugo (1802 - 1885), "Clair de lune", written 1828, appears in Les Orientales, no. 10, first published 1829
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- ENG English (Garrett Medlock) , "Moonlight", copyright © 2020, (re)printed on this website with kind permission
7. Hiver  [sung text not yet checked]
Le soir, au coin du feu, j'ai pensé bien des fois A la mort d'un oiseau, quelque part, dans les bois. Pendant les tristes jours de l'hiver monotone, Les pauvres nids déserts, les nids qu'on abandonne, Se balancent au vent sur le ciel gris de fer. Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l'hiver ! Pourtant lorsque viendra le temps des violettes, Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes Dans le gazon d'avril où nous irons courir. Est-ce que les oiseaux se cachent, pour mourir ?
Text Authorship:
- by François Coppée (1842 - 1908), "La mort des oiseaux", appears in Promenades et Intérieurs, Paris, Éd. Alphonse Lemerre
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- ENG English (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
8. Folle Chanson
Tu seras le lys aux langueurs de femme
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Text Authorship:
- by Henri Cazalis (1840 - 1909), as Jean Lahor, "Folle Chanson"
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9. A tes yeux
Regarde, en s'enfuyant toute barque après elle
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10. Hier au soir  [sung text not yet checked]
Hier, le vent du soir, dont le souffle caresse, Nous apportait l'odeur des fleurs qui s'ouvrent tard. La nuit tombait ; l'oiseau dormait dans l'ombre épaisse. Le printemps embaumait, moins que votre jeunesse; Les astres rayonnaient, moins que votre regard. Moi, je parlais tout bas. C'est l'heure solennelle Où l'âme aime à chanter son hymne le plus doux. Voyant la nuit si pure, et vous voyant si belle, J'ai dit aux astres d'or : Versez le ciel sur elle ! Et j'ai dit à vos yeux : Versez l'amour sur nous !
Text Authorship:
- by Victor Hugo (1802 - 1885), "Hier au soir", appears in Les Contemplations, in 2. Livre deuxiême -- L'âme en fleur, no. 5
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- ENG English (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
11. Absence  [sung text not yet checked]
Reviens, reviens, ma bien-aimée ! Comme une fleur loin du soleil, La fleur de ma vie est fermée, Loin de ton sourire vermeil. Entre nos cœurs [tant de]1 distance ; [Tant]2 d'espace entre nos baisers. Ô sort amer ! ô dure absence ! Ô grands désirs inapaisés ! D'ici là-bas que de campagnes, Que de villes et de hameaux, Que de vallons et de montagnes, À lasser le pied des chevaux ! Au pays qui me prend ma belle, Hélas ! si je pouvais aller ; Et si mon corps avait une aile Comme mon âme pour voler ! Par-dessus [les]3 vertes collines, Les montagnes au front d'azur, Les champs rayés et les ravines, J'irais d'un vol rapide et sûr. Le corps ne suit pas la pensée; Pour moi, mon âme, va tout droit, Comme une colombe blessée, [T'abattre]4 au rebord de son toit. Descends dans sa gorge divine, Blonde et fauve comme de l'or, Douce comme un duvet d'hermine, Sa gorge, mon royal trésor ; [Et]5 dis, mon âme, à cette belle : [« Tu sais bien qu'il compte les jours ! Ô ma colombe ! à tire d'aile, Retourne au nid de nos amours. »]6
Text Authorship:
- by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), "Absence", written 1838, appears in La Comédie de la Mort, Paris, Éd. Desessart, first published 1838
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English [singable] (Samuel Byrne) , "Absence"
- ENG English (Emily Ezust) , copyright © 2015
- GER German (Deutsch) (Bertram Kottmann) , copyright © 2010, (re)printed on this website with kind permission
- ITA Italian (Italiano) (Enrico Magnani) , "Assenza", copyright © 2007, (re)printed on this website with kind permission
Confirmed with Théophile Gauthier, La comédie de la mort, Desessart editeur, Paris, 1838, page 283.
1 Berlioz: "quelle"2 David: "Que"
3 Bizet, Lavigne: "nos"
4 Berlioz, Pedrell: "S'abbatre"
5 David: "Ah !"
6 Lavigne:
« Ô ma colombe ! à tire d'aile, Retourne au nid de nos amours. Tu sais bien qu'il compte les jours ! »
Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Pierre Mathé [Guest Editor]
12. Aubade  [sung text not yet checked]
L'aube naît, et ta porte est close ! [Ma]1 belle, pourquoi sommeiller ? À l'heure où s'éveille la rose Ne vas-tu pas te réveiller ? Ô ma charmante, Écoute ici L'amant qui chante Et pleure aussi ! Toute frappe à ta porte bénie. L'aurore dit : Je suis le jour ! L'oiseau dit : Je suis l'harmonie ! Et [mon cœur]2 dit : Je suis l'amour! Ô ma charmante, Écoute ici L'amant qui chante Et pleure aussi ! Je t'adore, ange, [et]3 t'aime, femme. Dieu qui [pour]4 toi m'a complété A fait mon amour [par]5 ton âme, Et mon regard pour ta beauté ! Ô ma charmante, Écoute ici L'amant qui chante Et pleure aussi !
Text Authorship:
- by Victor Hugo (1802 - 1885), "Autre chanson", appears in Les Chants du Crépuscule, no. 23
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Toru Dutt) , appears in A Sheaf Gleaned in French Fields, 2nd edition
- ENG English (John Glenn Paton) , copyright © 2016, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Amy Pfrimmer) , copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission
Confirmed with Victor Hugo, Œuvres complètes, Volume 1, Bibliothèque de la Pléiade, Editions gallimard, 1964, page 876.
1 Donizetti: "Ô ma"2 Gounod: "moi je"
3 Donizetti: "je"
4 Koreshchenko, Lacombe: "par"
5 Donizetti, Koreshchenko, Lacombe, Lalo, Godard: "pour"
Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Malcolm Wren [Guest Editor]
13. Après l'hiver  [sung text not yet checked]
Tout revit, ma bien-aimée ! Le ciel gris perd sa pâleur ; Quand la terre est embaumée, Le cœur de l'homme est meilleur. [ ... ] La branche au soleil se dore Et penche, pour l'abriter, Ses boutons qui vont éclore Sur l'oiseau qui va chanter. [ ... ] L'air enivre; tu reposes À mon cou tes bras vainqueurs. -- Sur les rosiers que de roses ! Que de soupirs dans nos cœurs !
Text Authorship:
- by Victor Hugo (1802 - 1885), "Après l'hiver", appears in Les Contemplations, in 2. Livre deuxiême -- L'âme en fleur, no. 23
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]14. Adieu !  [sung text not yet checked]
Adieu ! ce mot est triste au cœur ! C'est une plainte de la brise, Un soupir du saule pleureur ; C'est un doux lien qui se brise. Adieu ! c'est perdre dans son ciel Une belle étoile éclipsée ; C'est de l'amertume et du fiel Sur le bonheur d'une pensée. Adieu ! c'est le monde désert Et sans illusion aimées ; C'est le soir sans divin concert, C'est le bois sans fleurs embaumécs. C'est la solitude en tous lieux, C'est l'amour isolé qui pleure, C'est tout un avenir brumeux, Où le regret est de chaque heure. Adieu ! c'est vivre pour souffrir Avec un souvenir qui charme ; Adieu se dit dans un soupir ; Adieu s'écrit dans une Jarme.
Text Authorship:
- by Anonymous / Unidentified Author ( Louis de G. ) , "Adieu"
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Confirmed with Affiches, annonces judiciaires, avis divers du Mans, et du Département de la Sarthe, 56th Année, No. 1er, January 1, 1836, page 71. Attributed to "Louis de G." with "(Extrait du Petit-Courrier.)" below the name.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
15. Nuits de juin  [sung text not yet checked]
L'été, lorsque le jour a fui, de fleurs couverte La plaine verse au loin un parfum enivrant ; Les yeux fermés, l'oreille aux rumeurs entr'ouverte, On ne dort qu'à demi d'un sommeil transparent. Les astres sont plus purs, l'ombre paraît meilleure ; Un vague demi-jour teint le dôme éternel ; Et l'aube, douce et pâle, en attendant son heure, Semble toute la nuit errer au bas du ciel.
Text Authorship:
- by Victor Hugo (1802 - 1885), "Nuits de juin", appears in Les Rayons et les Ombres, no. 43, first published 1840
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , copyright © 2024, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (David K. Smythe) , "June nights", copyright ©, (re)printed on this website with kind permission
16. Au Printemps  [sung text not yet checked]
Le temps a laissé son manteau De vent de froidure et de pluie, [Et]1 s'est vêtu de broderie, De soleil [luisant]2 clair et beau. Il n'y a bête, ni oiseau, Qu'en son jargon ne chante ou crie : « Le temps a laissé son manteau De vent de froidure et de pluie.» Rivière, fontaine et ruisseau Portent en livrée jolie Gouttes d'argent d'orfèvrerie ; Chacun s'habille de nouveau !
Text Authorship:
- by Charles, Duc d'Orléans (1394 - 1465), "Rondel LXIII"
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View original text (without footnotes)1 Rostand: "Il"
2 Amiet: "riant"
The text above has been modernized. The original text is as follows:
Le temps a laissié son manteau De vent de froidure et de pluye Et s'est vestu de broderye, De soleil raiant, cler et beau. Il n'y a beste ne oisieau Qui en son jargon ne chante ou crye. Le temps a laissié son manteau, De vent de froidure et de pluye. Rivière, fontaine et ruisseau Portent en livrée jolye Goultes d'argent d'orfaverie Chascun s'abille de nouveau.
Researcher for this page: Ted Perry