Attention! Some of this material is not in the public domain.
It is illegal to copy and distribute our copyright-protected material without permission. It is also illegal to reprint copyright texts or translations without the name of the author or translator.
To inquire about permissions and rates, contact Emily Ezust at licenses@email.lieder.example.net
If you wish to reprint translations, please make sure you include the names of the translators in your email. They are below each translation.
Note: You must use the copyright symbol © when you reprint copyright-protected material.
Douze chants mis en musique sur son voyage
Translations © by Guy Laffaille
Song Cycle by Maria Theresia von Paradis (1759 - 1824)
View original-language texts alone: Zwölf Lieder auf ihrer Reise in Musik gesetzt
Sei mir gegrüsst mein schmeichelndes Clavier! Was keine Sprache richtig denkt, die Krankheit tief in mir was nie mein Mund bekennt dies klag ich dir! Dich o Clavier erfand ein Menschenfreund, ein Mann der traurig war, wie ich. Er hat, wie ich, geweint! Voll Kummer schuf er dich für sich und auch für mich. Und Heil sei ihm, Vertauter meiner Brust Heil sei dem Mann, der dich erfand! Hat ihn, der Schmerz und Lust an deine Saiten band, kein Stein genannt
Text Authorship:
- by Johann Timotheus Hermes (1738 - 1821), no title, appears in Sophiens Reise von Memel nach Sachsen
See other settings of this text.
Salut à toi, mon piano flatteur ! Ce qu'aucune parole ne peut nommer correctement, La maladie profonde en moi, Ce que ma bouche ne confesse jamais Je m'en plains à toi ! Ô piano, un ami de l'humanité t'a inventé, Un homme qui était triste, comme moi. Comme moi, il a pleuré ! Plein de chagrin il t'a créé Pour lui-même et moi. Et louange à lui, confident de mon cœur, Louange à l'homme qui t'a inventé ! Celui par qui la douleur et la joie Ont été liées à tes cordes, Aucune pierre ne porte son nom ?
Text Authorship:
- Translation from German (Deutsch) to French (Français) copyright © 2016 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
Contact: licenses@email.lieder.example.net
Based on:
- a text in German (Deutsch) by Johann Timotheus Hermes (1738 - 1821), no title, appears in Sophiens Reise von Memel nach Sachsen
Go to the general single-text view
Translation of title "An das Klavier" = "Au piano"This text was added to the website: 2016-11-06
Line count: 15
Word count: 95
Endlich winkt der Freund der Müden Mir Erlösung zu. Freundlich zeigt er in der Nähe Mir des Grabes Ruh. Hofnungslosersic Liebe Thränen Wurden tödtlich mir. Diese Thränen -- ach Geliebter, Weint' ich, weint' ich dir! Ach dich liebte meine Seele, Und du liebtest nicht. Weinend sah die Ungeliebte Mond- und Sonnenlicht. Meiner Jugend Freuden alle Flohen plötzlich mich; Veilchen welkten, Rosen schwanden, Wo ich traurig schlich. Heilung sollte das Gelübte Meinem Herzen seyn, Aber auch die Gottgeweihte Fühlte ihre Pein. Sterbend wünsch' ich noch den Theuren, Den ich lieben muß; Auf den kalten Lippen schwebet Noch der Liebe Kuß. Sanfter wird Sophia ruhen, Wenn du sie beweinst, Jede mitleidvolle Zähre Dankt sie dir dereinst.
Text Authorship:
- by Anonymous / Unidentified Author, "Sophie an Siegwart"
- possibly by Johann Timotheus Hermes (1738 - 1821), "Sophie an Siegwart"
Go to the general single-text view
Enfin l'ami de ceux qui sont las Me fait signe pour mon salut. Amicalement il me montre tout près Le repos de la tombe. Les larmes de l'amour sans espoir, M'ont été fatales, Ces larmes -- ah, mon amour, Je les ai versées, versées pour toi ! Ah, mon âme t'aimait Et tu ne m'aimais pas. En pleurant, le mal-aimé regardait La lumière de la lune et du soleil. Toutes les joies de ma jeunesse Soudain ont fui loin de moi ; Les violettes se sont fanées, les roses ont disparu, Là où je me suis glissé tristement. Mes vœux étaient destinés à soigner Mon cœur, Mais celle qui est consacrée, aussi A ressenti sa peine. En mourant, je fais encore des vœux pour celle Que je dois aimer ; Sur mes lèvres froides flotte Encore le baiser de l'amour. Sophie reposera plus doucement Si tu la pleures, Pour chaque larme de compassion Elle te remerciera un jour.
Text Authorship:
- Translation from German (Deutsch) to French (Français) copyright © 2016 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
Contact: licenses@email.lieder.example.net
Based on:
- a text in German (Deutsch) by Anonymous/Unidentified Artist , "Sophie an Siegwart" and possibly by Johann Timotheus Hermes (1738 - 1821)
Go to the general single-text view
Translation of title "Sophia an Siegwart" = "Sophie à Siegwart"This text was added to the website: 2016-11-06
Line count: 28
Word count: 154
Wohl, und immer wohl dem Mann, Der sein Liebchen sehen kann, Der, mit wonniglichen Küssen, Darf in seinen Arm es schliessen! Wohl, und immer wohl dem Mann, Der sein Liebchen sehen kann! Aber weh dem armen Mann, Der nichts Liebes sehen kann! Der, wie ich, in Minnebanden, Trauern muß in fremden Landen! Weh, und immer weh dem Mann, Der nichts Liebes sehen kann!
Text Authorship:
- by Johannes Martin Miller (1750 - 1814), "Wohl und Weh. Minnelied", written 1772
Go to the general single-text view
C'est bien, toujours bien pour l'homme Qui peut regarder son amour, Qui avec des baisers heureux Peut la serrer dans ses bras ! C'est bien, toujours bien pour l'homme Qui peut regarder son amour ! Mais malheur au pauvre homme Qui ne peut regarder son amour ! Qui comme moi dans les liens de l'amour Doit se désoler dans des terres étrangères ! Malheur et toujours malheur pour l'homme Qui ne peut voir son amour !
Text Authorship:
- Translation from German (Deutsch) to French (Français) copyright © 2016 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
Contact: licenses@email.lieder.example.net
Based on:
- a text in German (Deutsch) by Johannes Martin Miller (1750 - 1814), "Wohl und Weh. Minnelied", written 1772
Go to the general single-text view
Translation of title "Aus Siegwart" = "De Siegwart"This text was added to the website: 2016-11-06
Line count: 12
Word count: 72
Es war einmal ein Gärtner, Der sang ein traurig Lied. Er that in seinem Garten Der Blumen fleißig warten, Und all sein Fleiß gerieth. Und all sein Fleiß gerieth. Er sang in trübem Muthe Viel liebe Tage lang. Von Thränen, die ihm flossen, Ward manche Pflanz begossen. Also der Gärtner sang! Also der Gärtner sang! "Das Leben ist mir traurig, Und gibt mir keine Freud! Hier schmacht' ich wie die Nelken, Die in der Sonne welken, In bangem Herzeleid," In bangem Herzeleid. "Ey du, mein Gärtnermädchen, Soll ich dich nimmer sehn? Du musst in dunkeln Mauren Den schönen May vertrauren? musst ohne mich vergehn, Ach, ohne mich vergehn?" "Es freut mich keine Blume, Weil du die schönste bist. Ach, dürft ich deiner warten, Ich liesse meinen Garten, Sogleich zu dieser Frist, Sogleich zu dieser Frist!" "Seh' ich die Blumen sterben, Wünsch ich den Tod auch mir. Sie sterben ohne Regen, So sterb' ich deinetwegen. Ach wär' ich doch bey dir! Ach wär' ich doch bey dir!" "Du liebes Gärtnermädchen: Mein Leben welket ab. Darf ich nicht bald dich küssen, Und in den Arm dich schliessen, So grab' ich mir ein Grab. So grab' ich mir ein Grab."
Text Authorship:
- by Johannes Martin Miller (1750 - 1814), no title, written 1775, appears in Siegwart. Eine Klostergeschichte
See other settings of this text.
Il était une fois un jardinier, Qui chantait un chant triste. Dans son jardin Il prenait soin des fleurs avec application, Et toute sa diligence était récompensée. Et toute sa diligence était récompensée. Il chantait avec une humeur sombre Pendant de longs jours. Avec les larmes qui coulaient de ses yeux Maintes plantes étaient arrosées. Ainsi le jardinier chantait ! Ainsi le jardinier chantait ! « La vie est triste pour moi, Et elle ne me donne aucune joie : Ici je languis comme les œillets Qui se flétrissent au soleil, Dans un chagrin inquiet, Dans un chagrin inquiet. » « Ah, toi, ma jardinière, Je ne te reverrai plus jamais ? Tu dois dans des murs sombres passer en deuil le magnifique mois de mai ? Dois-je m'éteindre sans toi, Ah, m'éteindre sans toi ? » « Aucune fleur ne me plaît, Parce que tu es la plus belle des fleurs. Ah, si je pouvais prendre soin de toi, Je quitterais mon jardin, Immédiatement, à cet instant, Immédiatement, à cet instant ! » « Quand je vois les fleurs mourir, Je souhaite aussi la mort pour moi. Elles meurent sans pluie, Moi aussi je meurs à cause de toi. Ah, si seulement j'étais près de toi ! Ah, si seulement j'étais près de toi ! » « Toi, ma chère jardinière, Ma vie se fane. Si je ne peux pas bientôt t'embrasser, Et te serrer dans mes bras, Je creuserai moi-même une tombe, Je creuserai moi-même une tombe. »
Text Authorship:
- Translation from German (Deutsch) to French (Français) copyright © 2016 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
Contact: licenses@email.lieder.example.net
Based on:
- a text in German (Deutsch) by Johannes Martin Miller (1750 - 1814), no title, written 1775, appears in Siegwart. Eine Klostergeschichte
Go to the general single-text view
Translation of title "Das Gärtnerliedchen aus dem Siegwart" = "Le chant du jardinier à Siegwart"This text was added to the website: 2016-11-06
Line count: 42
Word count: 241
Subtitle: An Doris
Sieh, Doris, wie vom Mond bestrahlt Die Tanne glänzt so schön! Vor jedem Baum hab' ich im Wald Die Tanne mir ersehn. Wie ruhig steht sie da im Thal, Gepflanzt von Gottes Hand! Es bleicht kein Reif, kein Sonnenstrahl Ihr ewig grün Gewand. Auf ihren Ästen baut kein Wurm, Kein falscher Weih sein Nest, Und neigt sich gleich ihr Haupt im Sturm, So steht ihr Fuss doch fest. So steht sie, bis aus schwüler Luft Ein Blitz sie niederstreckt, Und dennoch haucht sie süssen Duft Bis kühles Moos sie deckt. Deckt, Doris, mich einst kühles Moos, So reiss im Mondesschein Aus unsrer Kinder Arm dich los Und wall' in diesen Hain. An meine Tanne hingelegt, Sing dann in heiterm Ton Dein Lied, das mich so oft bewegt, Das vom Hilarion Und dringen Seufzer in das Lied, So blick' den Himmel an, Von welchem der herunter sieht, Der uns vereinen kann. Und wenn, wie von des Zephyrs Wehn, Der Tanne Wipfel bebt; So ist's mein Geist, der ungesehn Ob deinem Scheitel schwebt. Und werf' ich zu des Baumes Fuss Ein Zweiglein dir herab, So weih' es ein mit einem Kuß, Und steck' es auf mein Grab.
Text Authorship:
- by Gottlieb Konrad Pfeffel (1736 - 1809), "Die Tanne", subtitle: "An Doris"
See other settings of this text.
Regarde, Doris, comme la lune éclaire Brillamment le sapin... Comme il est beau ! De tous les arbres dans la forêt, j'ai Choisi le sapin. Comme il se tient paisiblement dans la vallée, Planté par la main de Dieu ! Aucun gel, aucun rayon de soleil ne fait pâlir Sa robe éternellement verte. Sur ses branches aucun ver, Aucun milan fourbe ne construit son nid, Et si la tête du sapin peut se courber dans la tempête, Son pied se tient néanmoins solidement. Ainsi il se tient jusqu'à ce que venant de l'air humide Un éclair le mette à terre, Et même alors il exhale un doux parfum Jusqu'à ce que la mousse fraîche le recouvre. Si un jour, Doris, je suis recouvert de mousse fraîche, Dans le clair de lune arrache-toi Des bras de nos enfants Et marche dans ce bosquet. Allongé sous mon sapin, Chante alors avec des notes gaies Ton chant qui m'a si souvent ému, Celui sur Hilarion. Et si des soupirs se glissent dans le chant Alors regarde en haut vers le ciel, D'où celui qui regarde en bas Peut nous réunir. Et si comme touché par un zéphyr La cime du sapin tremble, C'est mon esprit, invisible, Qui flotte au-dessus de ta tête. Et si au pied de l'arbre je lance Une petite branche vers toi d'en haut, Consacre-la avec un baiser, Et pose-la sur ma tombe.
Text Authorship:
- Translation from German (Deutsch) to French (Français) copyright © 2016 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
Contact: licenses@email.lieder.example.net
Based on:
- a text in German (Deutsch) by Gottlieb Konrad Pfeffel (1736 - 1809), "Die Tanne", subtitle: "An Doris"
Go to the general single-text view
This text was added to the website: 2016-11-06
Line count: 36
Word count: 231
Meiner lieben trauten Linde, Die mir freundlich Schatten gab, Rissen gestern rauhe Winde Tausend ihrer Blätter ab, Blass und zitternd fielen alle Nah bey meinem Fenster hin, Gleich als suchten sie im Falle Schutz bey ihrer Nachbarin. Gute Blatter! euer Grünen War Vergnügen für mein Herz; Nun könnt ihr zum Bilde dienen Meines Lebens Wohl und Schmerz, Denn in meinen Sommertagen Blühten Freuden um mich her, Unglück kehrte sie zu Klagen, Und sie welkten, sind nicht mehr. Von dem rauhen Nord getrieben Sterbt ihr weit von eurem Stamm, So wie ich von allen Lieben, Die mir Neid und Bosheit nahm. Aber Unschuld muß mich trösten, Und Gedult ist eine Pflicht Ausgeübet von den Besten, Denn der Böse kennt sie nicht. Mit des Frühlings schönen Morgen Blüht die Linde wieder neu, Wird dann auch von ihren Sorgen Meine Seele wieder frey? Segne Gott! in Keim und Blühte, Meiner Kinder Geist und Glück; Denn in dieser Vatergüte Bringst du auch mein Wohl zurück.
The text shown is a variant of another text. [ View differences ]
It is based on
- a text in German (Deutsch) by (Marie) Sophie (Gutermann) von La Roche (1731 - 1807), "An eine Linde"
Go to the general single-text view
De mon cher et magnifique tilleul Qui amicalement me donne de l'ombre, Hier un vent violent a arraché Un millier de tes feuilles, Pâles et tremblantes elles sont tombées À côté de ma fenêtre, Comme si dans leur chute elles cherchaient Une protection auprès de leur voisine. Bonnes feuilles ! votre verdure Était un plaisir pour mon cœur ; Maintenant vous pouvez servir comme image Du bonheur et du malheur de ma vie, Car dans mes jours d'été Les joies fleurissaient autour de moi, Le malheur les a changées en plainte Et elles se sont fanées et ne sont plus. Menées par le vent du nord froid Vous mourez loin de votre tronc, Comme moi de tous mes amis, Que m'ont pris par la jalousie et la malice. Mais mon innocence doit me consoler, Et la patience est un devoir Pratiqué par les meilleurs, Car le démon ne la connaît pas. Avec les beaux matins du printemps Le tilleul fleurira à nouveau, Alors de ses anxiétés aussi mon âme sera-t-elle libre à nouveau ? Que Dieu bénisse ! dans les germes et les fleurs, Mon esprit d'enfant et le bonheur ; Car dans cette bonté paternelle Tu rapportes aussi mon bien.
Text Authorship:
- Translation from German (Deutsch) to French (Français) copyright © 2016 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
Contact: licenses@email.lieder.example.net
Based on:
- a text in German (Deutsch) by Not Applicable [an adaptation]
Based on:
- a text in German (Deutsch) by (Marie) Sophie (Gutermann) von La Roche (1731 - 1807), "An eine Linde"
Go to the general single-text view
This text was added to the website: 2016-11-06
Line count: 32
Word count: 196
Wenn ich einst von jenem Schlummer, Welcher Tod heißt, aufersteh, Und von dieses Lebens Kummer Frey, den schönern Morgen seh: O dann wach' ich anders auf, Schon am Ziel ist dann mein Lauf! Träume sind des Pilgers Sorgen, Großer Tag! an deinem Morgen. Hilf, daß keiner meiner Tage, Geber der Unsterblichkeit, Jenem Richtenden einst sage, Er sey ganz von mir entweiht! Auch noch heute wacht ich auf! Dank dir, Herr, zu dir hinauf Führ mich jeder meiner Tage, Jede Freude, jede Plage. Daß ich gern sie vor mir sehe Wenn ihr lezter nur erscheint. Wenn zum dunklen Thal' ich gehe, Und mein Freund nun um mich weint: Lindre dann die Todespein, Und laß mich den Stärksten seyn, Mich, der ihn gen Himmel weise, Und dich, Herr des Todes, preise!
Text Authorship:
- by Friedrich Gottlieb Klopstock (1724 - 1803), "Morgenlied"
See other settings of this text.
Note: Rust's score has a typo in stanza 2, line 4, word 5 ("dir" instead of "mir")
Quand un jour de ce sommeil Qui est appelé la mort je ressusciterai, Et du tourment de cette vie Libéré, je verrai le beau matin : Oh, alors, je m'éveillerai autrement, Mon voyage sera déjà à son but ! Les soucis des pèlerins seront des rêves, Grand jour ! à ton matin. Aide à ce qu'aucun de mes jours, Donneur de l'immortalité, Puisse être dit un jour par ce juge Qu'il a été complètement profané par moi ! Aujourd'hui, aussi, je me suis éveillé ! Merci à toi, Seigneur, que vers toi Me mène chacun de mes jours, Chaque joie, chaque affliction. Que je puisse les voir joyeusement devant moi Quand le dernier d'entre eux apparaît juste. Quand vers la sombre vallée je vais, Et que mes amis maintenant me pleurent : Alors adoucis la douleur de la mort, Et laisse-moi être le plus fort, Moi, qui le dirigerais vers le ciel Et te louerais, Seigneur de la mort !
Text Authorship:
- Translation from German (Deutsch) to French (Français) copyright © 2016 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
Contact: licenses@email.lieder.example.net
Based on:
- a text in German (Deutsch) by Friedrich Gottlieb Klopstock (1724 - 1803), "Morgenlied"
Go to the general single-text view
Translation of title "Der Auferstehungsmorgen" = "Le matin de la résurrection"This text was added to the website: 2016-11-06
Line count: 24
Word count: 154
Weckst du mich zum neuen Jammer, Tag? den meine Sehnsucht rief, Als in meiner kleinen Kammer Weib und Säugling ruhig schlief? Treft nur mich, ihr neuen Sorgen! Schonet doch des Weibes Herz, Weck sie spät, quaalvoller Morgen, Ach! ihr letzter Blick war Schmerz. Ruh nur sanft; die Qual des Lebens, Säugling! trift dich nie zu spät; Du wirst fühlen, wie vergebens Meine Wehmuth für dich fleht. Bald fällt deine nackten Glieder Jedes Wetter grausam an, Bald quält dich der Hunger wieder, Den mein Weib nicht stillen kann. Schlummre, Freundin meiner Jugend, Fühl die Noth nicht, die mich schreckt, Sie ist da, weil Fleiss und Tugend Mich nicht mehr, wie vormals, deckt; Ich kann Kind und Weib nicht retten, Gott der Gnaden, das kannst du, Mach sie glücklich; und zieh Ketten, Die Mich drücken, fester zu. Ich will still auf rauhen Wegen Des gewohnten Jammers gehn, Und auch heut um Brod und Segen Für mein Kind und Weib dich flehn. Sie erwachen -- o dein Scherzen Säugling, wie durchdringt es mich, Diese allertiefsten Schmerzen Warlich, Herr, sie jammern dich.
Text Authorship:
- by Johann Timotheus Hermes (1738 - 1821), "Morgenlied eines Armen"
Go to the general single-text view
M'éveilles-tu pour une nouvelle détresse, Jour ? Que mon désir soit proclamé Quand dans ma petite chambre Ma femme et mon enfant dorment paisiblement ? Vous, nouveaux soucis, tombez seulement sur moi, Épargnez donc le cœur de ma femme, Éveille-la plus tard, matin angoissant, Ah, son dernier regard était plein de douleur ! Repose seulement doucement ! la douleur de la vie, Mon enfant, ne viendra jamais trop tard sur toi ! Tu sentiras combien en vain Ma mélancolie implore pour toi. Bientôt sur tes membres nus tomberont Toutes sortes de temps horribles ! Bientôt la faim te tortureras, Et ta mère ne pourra pas calmer ! Dors, bien-aimée de ma jeunesse, Ne ressens pas la détresse qui m'effraie ; Elle est là parce que la diligence et la vertu Ne nous protègent plus comme autrefois ! -- Je ne peux pas sauver mon enfant et ma femme ! « Dieu de pitié, tu le peux. fais qu'ils soient heureux ; et que les chaînes Qui m'oppressent soient plus fermes ! » (vester -> fester) « Tranquillement sur les rude chemins De la misère habituelle je marcherai, Et aujourd'hui aussi j'implore du pain et des bénédictions Pour mon enfant et ma femme. » -- Ils sont réveillés ! -- Oh, ton badinage, Enfant ! Comme il me traverse ! -- Ces douleurs profondes, Vraiment, Seigneur, elles te font pitié. »
Text Authorship:
- Translation from German (Deutsch) to French (Français) copyright © 2016 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
Contact: licenses@email.lieder.example.net
Based on:
- a text in German (Deutsch) by Johann Timotheus Hermes (1738 - 1821), "Morgenlied eines Armen"
Go to the general single-text view
Translation of title "Morgenlied eines armen Mannes" = "Chant du matin d'un pauvre homme"This text was added to the website: 2016-11-06
Line count: 32
Word count: 211
Ich bin ein deutscher Jüngling Mein Haar ist kraus, breit meine Brust; Mein Vater war Ein edler Mann, ich bin es auch. Wenn mein Aug' Unrecht siehet, Sträubt sich mein krauses Haar empor, Und meine Hand Schwellt auf und zuckt und greift ans Schwerdt. Ich bin ein deutscher Jüngling! Beym süßen Namen "Vaterland" Schlägt mir das Herz, Und mein Gesicht wird feuerroth. -- Ich weiß ein deutsches Mädchen; Ihr Aug ist blau, und sanft ihr Blick, Und gut ihr Herz, Und blau, o Hertha, blau ihr Aug! Wer nicht stammt vom Thuiskon, Der blicke nach dem Mädchen nicht! Er blicke nicht, Wenn er nicht vom Thuiskon stammt! Denn ihres blauen Auges Soll sich ein edler Jüngling freun! Sie soll geliebt, Soll eines edlen Jünglings seyn! Ich bin ein deutscher Jüngling, Und schaue kalt und kühn umher, Ob einer sey, Der nach dem Mädchen blicken will.
Text Authorship:
- by Matthias Claudius (1740 - 1815), title 1: "Vaterlandslied", title 2: "Lied"
See other settings of this text.
Also see the poem by Klopstock to which this is a response.
Je suis un jeune allemand Mes cheveux sont bouclés, ma poitrine large ; Mon père était Un noble, je le suis aussi. Quand mon œil tombe sur l'injustice, Mes cheveux bouclés se hérissent, Et ma main Se dilate et tressaille et saisit mon épée. Je suis un jeune allemand ! Au doux nom de « patrie » Mon cœur bat Et mon visage devient rouge comme le feu. Je connais une jeune fille allemande ; Ses yeux sont bleus et son regard est doux, Et son cœur est bon, Et bleus , ô Hertha, bleus sont tes yeux ! Celui qui n'est pas un descendant de Tuisto Ne posera pas son regard sur la jeune fille ! Il ne posera pas ses yeux S'il n'est pas un descendant de Tuisto ! Car dans ses yeux bleus Un jeune noble se réjouira ! Elle sera aimée, Elle sera la fiancée d'un jeune noble ! Je suis un jeune allemand , Et je regarde froidement et courageusement autour, S'il y a quelqu'un Qui veut jeter ses yeux sur la jeune fille.
Text Authorship:
- Translation from German (Deutsch) to French (Français) copyright © 2016 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
Contact: licenses@email.lieder.example.net
Based on:
- a text in German (Deutsch) by Matthias Claudius (1740 - 1815), title 1: "Vaterlandslied", title 2: "Lied"
Go to the general single-text view
Translation of title "Vaterlandslied" = "Chant patriotique"This text was added to the website: 2016-11-06
Line count: 28
Word count: 171
Da eben seinen Lauf vollbracht, Der schönste Frühlingstag, Und nun die Ruhe stiller Nacht, Schon auf den Fluren lag; Da wandelte (den sanften Blick Umwölkt von Traurigkeit) Maria in ihr Tal zurück Zur trauten Einsamkeit. Ein Seufzer, der ihr Lindrung gab, Der sanften Brust entdrang, In deß die bleiche Wang' herab, Die stille Träne sank. Denn ach! betrogne Liebe brach Des armen Mädchens Herz; Aus ihren trüben Augen sprach Der hoffnungslose Schmerz. Sie seufzt, die Zähren ihr entfliehn, Wie elend; ach! ach! bin ich, Die Schneeblum und das Veilchen blühn Jetzt ohne Reiz für mich; Der Frühlingssonne holdes Licht, Das jeden Blick erfreut, Erfreut nur meine Augen nicht, Vermindert nicht mein Leid. Der kleine Bach in dessen Glanz Ich mich so gern erblickt, Wenn ich mit einem Blumenkranz Mein blondes Haar geschmückt, Zeigt jetzt mir nur, wie dies Gesicht, Von Lieb und Gram verblüht; O! Lucia, Lucia siehst du nicht, Wie bald der Reiz uns flieht? Doch du, der mich vergaß bey ihr, Nun meinen Anblick fliehst: O sag um welchen Reiz du mir So ganz dein Herz entziehst? O! liebte sie dich treuer Wohl zärtlicher als ich? Doch nein, mein letzter Seufzer Soll nicht klagen wider dich, Vielmehr soll er zum Himmel fliehn', Für dich, den ich geliebt, Daß er, der Treu dich schwören sehn, Den falschen Schwur vergiebt. Und nun, da bald vollendet ist, Des Lebens trüber Pfad, Nun hör', eh' sich mein Augen schließt, Was sterbend ich noch bat. Wenn dir dereinst der Tag erscheint, (Ich werd' ihn nicht mehr sehn) Der Lucien ganz mit dir vereint, Dann denk, an dies mein Flehn. Und wenn du mit dem Hochzeitzug Den Kirchhof gehst herab; So trete nicht dein froher Zug, Auf mein begrüntes Grab.
À l'instant a été accompli la course Du plus beau jour du printemps, Et maintenant la paix de la nuit silencieuse, Déjà se pose sur les prairies ; Alors elle se promène (son doux regard Assombri par la tristesse), Maria, vers sa vallée Et la solitude familière. Un soupir qu'a donné son apaisement, Émanait de son doux sein, Sur sa joue pâle Tombaient des larmes silencieuses. Car, hélas ! l'amour trompé brise Le cœur de la pauvre jeune fille ; De ses yeux embués parle La douleur sans espoir. Elle soupire, les larmes coulent d'elle, Comme je suis malheureux, ah ! ah ! Le perce-neige et la violette fleurissent Maintenant sans beauté pour moi ; La belle lumière du soleil du printemps Qui réjouit chaque regard, Mes yeux seuls ne se réjouissent pas, Elle ne diminue pas ma souffrance. Le petit ruisseau dans l'éclat duquel Je me reflétais si gaiement, Quand avec une couronne de fleurs J'ornais ma chevelure blonde, Maintenant me montre seulement combien ce visage Est par l'amour et l'affliction, Oh ! Lucia, Lucia, ne vois-tu pas Combine vite nos charmes nous fuient ? Mais toi qui m'oublies auprès d'elle, Maintenant tu fuis mon regard : Oh, dis-moi pour quel charme tu as loin de moi Si complètement retiré ton cœur ? oh ! t'aime-t-elle plus fidèlement, Plus tendrement que moi ? Mais non, mon dernier soupir, Ne sera pas une plainte contre toi, Il volera plutôt vers le ciel Pour toi, que j'aimais, Que Celui qui te vis jurer fidélité Puisse te pardonner ton parjure. Et maintenant que bientôt se terminera Le cours de ma vie morne, Maintenant écoute avant que mes yeux se ferment, Ce qu'en mourant j'ai encore demandé. Quand, un jour, brillera pour toi le jour, (Je ne le verrai jamais) Qui t'unira complètement avec Lucia, Alors pense à ma prière. Et quand avec le cortège du mariage tu Arriveras au cimetière, Alors ne laisse pas ta joyeuse procession marcher Sur ma tombe verte.
Text Authorship:
- Translation from German (Deutsch) to French (Français) copyright © 2016 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
Contact: licenses@email.lieder.example.net
Based on:
- a text in German (Deutsch) by Friedrike Magdalena Jerusalem (1756 - 1836)
Go to the general single-text view
This text was added to the website: 2016-11-06
Line count: 56
Word count: 318
Wenn ich der Kaiser wäre, Nichts nützte mir die Ehre; Für dich, du Zauberinn, Stieg ich von meinem Throne Und legte meine Krone Zu deinen Füssen hin. Lebt ich in jenen Zeiten, Wo ritterlich zu streiten Des Mannes Ehre war; Dich führt ich im Panniere, Bey jeglichem Turniere Stellt' ich zum Streit mich dar. Dürft' ich, wie Wolf sic, den Weisen Den grossen Satz beweisen, Dies sey die beste Welt; Dich wollt ich ihnen zeigen, Und alle würden schweigen Und räumen mir das Feld. Könnt' ich den Preiss sic im Singen, Wie Orpheus, mir erringen, Ich sänge nur von Dir. Kein Goldstaub, kein Gepränge, Kein Kaiserthum erränge Ein andres Lied von mir. Nun bin ich nicht der Kaiser, Kein Ritter und kein Weiser, Auch Orpheus bin ich nicht! Ich armer Junge habe Jetzt leider keine Gabe, Die deinem Werth entspricht. Doch alles was ich habe, Das bring' ich dir zur Gabe; Mein ganzes Ich ist dein; Gern bin ich nicht der Kaiser, Kein Ritter und kein Weiser, Willst du mein Mädchen seyn.
Si j'étais l'empereur, L'honneur ne serait rien pour moi ; Pour toi, enchanteresse, Je descendrais de mon trône, Et je poserais ma couronne À tes pieds. Si je vivais en ces temps Où se battre d'une manière chevaleresque Était l'honneur d'un homme, Je te porterais en bannière, À chaque tournoi, Je la montrerais au combat. Si, comme Wolf, je pouvais aux sages Démontrer le grand théorème Que c'est le meilleur des mondes, Je te montrerais à eux Et tous feraient silence Et me laisseraient la place. Si le prix de chant je pouvais, Comme Orphée, le conquérir pour toi, Je chanterais seulement sur toi. Aucune poussière d'or, aucune splendeur, Aucun empire n'emporterait Un autre chant de moi. Maintenant je suis pas l'empereur, Ni un chevalier, ni un sage, Orphée, je ne le suis pas non plus ! Pauvre garçon, je n'ai Aucun cadeau malheureusement Qui correspondrait à ta valeur. Mais tout ce que j'ai, je te l'apporte en cadeau, ma personne toute entière est à toi ; Je serais heureux de ne pas être l'empereur, Ni un chevalier, ni un sage, si tu voulais être ma belle.
Text Authorship:
- Translation from German (Deutsch) to French (Français) copyright © 2016 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
Contact: licenses@email.lieder.example.net
Based on:
- a text in German (Deutsch) by Anonymous/Unidentified Artist
Go to the general single-text view
This text was added to the website: 2016-11-06
Line count: 36
Word count: 184
Ihr Lieben, die ich Schwermuthsvoll An meinen Busen sehne, Empfangt den kleinen Freundschaftzoll Sammt einer Freundschaftsthräne, Zwar ist das Opfer nur gering; Ein Liedchen nur voll Klagen, Doch wie ich fühlend euch besing Mag euch die Freundschaft sagen, Habt Dank, ihr Edlen allzumal, Geschwister meiner Seelen, Habt Dank, der Güt und Freundschaft all! Ich kann sie nicht all zählen, Auch kann ich sie verlohnen nie Nur schweigend sie verehren, Der alles lohnt, der lohne sie! Er wird mein Flehn erhören. Mein Schicksal zeigte mir ein Ziel Nach dem ich sollte streiten, Der Quaal und Sorgen hatt' es viel, Viel Ungemach und Leiden, Durch Dorn und Disteln musste ich Auf meinem Pfade dringen, Auch Fels und Klüfte schreckten mich Womit ich musste ringen. Doch blickt auf meinen Pfad auch oft Mit Heiterkeit die Sonne, Und goss ins Finstre unverhoft [sic] Mir Freude, Lust und Wonne. Auch manche Rose blühte auf Aus Dornen und durch Klüfte, Und goss auf meinen trüben Lauf Viel süsse Ambradüfte. Mein Ambra, Freunde, waret ihr, Ihr wart die süsse Rosen, Die tausend, tausend Freuden mir Ins trübe Herz gegossen, Als ich auf meinem Pilgersteig Kaum Ruhe durfte hoffen, Da fand ich, edle Herzen euch Und eure Arme offen. Ich hatt' mich nicht verdient gemacht Um euch und eure Güte, Und reiste wie durch öde Nacht Mit traurigem Gemüthe. Ich wusste nichts von euch und war Wie von der Welt verlassen: Da reichtet ihr den Arm mir dar Im Lieb mich zu umfassen. An euren Busen schlug mein Herz, In heitrer Ruh und frölich[sic] Vergass es Sorge, Leid und Schmerz, War Kummerfrey, war selig, Doch ruhte nicht mein Wechselloos Das mir die Freud misgönnte, Bis mich es aus der Liebe Schooss Und ihren Armen trennte. Nun seufz' ich manche trauerstund Um euch, ihr edle Lieben! Wein' oft mein trübes Auge wund Aus warmen Freundschaftstrieben, Ach Freunde liebt mich fernerhin, Vergesset nie Theresen! Mich, die ich ewig ewig bin Was ich euch sonst gewesen. Lebt wohl! lebt ewig alle wohl! Einst sehen wir uns wieder, Dann soll -- o Wonne! Ach dann soll Ein Strom voll Jubellieder Euch Freunden danken jeder Treu Die ihr an mir bewiesen, Mein Herz wird dann euch wechselfrey In steter Freud geniessen.
Vous, mes chers, dont, rempli de mélancolie, J'ai envie de tenir sur mon sein, Acceptez le petit droit de l'amitié Avec une larme d'amitié, En effet l'offrande est seulement humble ; C'est seulement un petit chant plein de lamentations, Cependant combien je chante avec des sentiments sur vous Que l'amitié puisse vous le dire. Merci, à vous tous nobles, Frères et sœurs de mon âme, Merci, pour toute les bonté et l'amitié ! Je ne peux toutes les compter, Je ne peux non plus les payer, Seulement les honorer en silence. Que celui qui récompense tout les récompense ! Il répondra à ma prière. Mon sort me montre un but Pour lequel je dois lutter, Il y a eu beaucoup de tourment et d'inquiétude, Beaucoup de difficulté et de souffrance, À travers les épines et les chardons j'ai dû Forcer mon chemin, J'étais effrayé par des rochers et des crevasses Avec lesquels je devais lutter. Mais souvent sur mon chemin le soleil Jetait son œil avec éclat, Et dans l'obscurité de manière inattendue déversait Sur moi bonheur, joie et félicité. Aussi maintes roses fleurissaient Des épines et des crevasses, Et sur ma course morne se déversaient De nombreuses senteurs d'ambre. Mes amis, vous étiez mon ambre, Vous étiez les douces roses, Par qui des milliers et des milliers de joies Étaient déversées sur cœur morose, Quand sur mon pèlerinage J'osais à peine espérer pour du repos, Là je vous trouvais, nobles cœurs, Et souvent trouvais vos bras ouverts. Je n'avais rien pour mériter Vous et votre bonté, Et je voyageais comme à travers la nuit désolée Avec un esprit triste. Je ne savais rien de vous et étais Comme abandonné par le monde : Alors vous tendiez vos bras vers moi Pour me serrer en amour. Sur votre sein mon cœur battait, Dans une paix gaie et joyeuse On oubliait l'anxiété, la souffrance et la douleur, Délivré de l'angoisse, bienheureux. Mais mon sort changeant ne se reposait pas, Lui qui était jaloux de ma joie Jusqu'à ce que du sein de l'amour Et de ses bras il m'arrachât. Maintenant je soupire pendant maintes heures de chagrin Pour vous, nobles aimés ! mes yeux troubles et écorchés pleurent souvent Avec des doux désirs d'amitié ; Ah, mes amis, aimez-moi encore, N'oubliez jamais Thérèse ! Moi qui suis à vous pour toujours, Qui étais Adieu ! Adieu à tous pour toujours ! Un jour nous nous verrons à nouveau, Alors coulera -- ô bonheur ! alors coulera Un flot plein de chants de jubilation Merci, mes amis, pour chaque preuve de loyauté Que vous m'avez montrée, Mon cœur sera sans changement Réjoui dans une joie constante.
Text Authorship:
- Translation from German (Deutsch) to French (Français) copyright © 2016 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
Contact: licenses@email.lieder.example.net
Based on:
- a text in German (Deutsch) by Johann Riedinger
Go to the general single-text view
This text was added to the website: 2016-11-06
Line count: 72
Word count: 433