Sur l'eau [bleue]1 et profonde Nous allons voyageant, Environnant le monde D'un sillage d'argent, Des îles de la Sonde, De l'Inde au ciel brûlé, Jusqu'au pôle gelé... Les petites étoiles Montrent de leur doigt d'or De quel côté les voiles Doivent prendre l'essor ; Sur nos ailes de toiles, Comme de blancs oiseaux, Nous effleurons les eaux. Nous pensons à la terre Que nous fuyons toujours, À notre vieille mère, À nos jeunes amours ; Mais la vague légère Avec son doux refrain Endort notre chagrin. Le laboureur déchire Un sol avare et dur ; L'éperon du navire Ouvre nos champs d'azur, Et la mer sait produire, Sans peine ni travail, La perle et le corail. Existence sublime ! Bercés par notre nid, Nous vivons sur l'abîme Au sein de l'infini ; Des flots rasant la cime, Dans le grand désert bleu Nous marchons avec Dieu !
26 mélodies pour chant et piano
Song Cycle by Léon Charles François Kreutzer (1817 - 1868)
1. Les matelots  [sung text not yet checked]
Text Authorship:
- by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), "Les matelots", written 1841, appears in Poésies diverses, poésies nouvelles et inédites, poésies posthumes, in Poésies diverses 1838-1845
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- CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Shawn Thuris) , "The sailors", copyright ©, (re)printed on this website with kind permission
- GER German (Deutsch) (Nele Gramß) , "Die Matrosen", copyright © 2007, (re)printed on this website with kind permission
1 Bazin: "vaste"; further changes may exist not shown above.
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2. Vieille Chanson  [sung text not yet checked]
Au soleil couchant, Toi qui vas cherchant Fortune, Prends garde de choir; La terre, le soir, Est brune. L'océan trompeur Couvre de vapeur La dune. Vois, à l'horizon, Aucune maison Aucune! Maint voleur te suit, La chose est, la nuit, Commune. Les dames des bois Nous gardent parfois Rancune. Elles vont errer: Crains d'en rencontrer Quelqu'une. Les lutins de l'air Vont danser au clair De lune.
Text Authorship:
- by Victor Hugo (1802 - 1885), "La chanson du fou", appears in Odes et Ballades, in 6. Ballades - 1823-1828, no. 10a
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- ENG English (Peter Low) , copyright © 2017, (re)printed on this website with kind permission
- GER German (Deutsch) (Bertram Kottmann) , copyright © 2017, (re)printed on this website with kind permission
- GER German (Deutsch) (Bertram Kottmann) , copyright © 2020, (re)printed on this website with kind permission
3. Le chasseur  [sung text not yet checked]
Je suis enfant de la montagne, Comme l'isard, comme l'aiglon ; Je ne descends dans la campagne Que pour ma poudre et pour mon plomb ; Puis je reviens, et de mon aire Je vois en bas l'homme ramper, Si haut placé que le tonnerre Remonterait pour me frapper. [Je n'ai pour boire, après ma chasse, Que l'eau du ciel dans mes deux mains ; Mais le sentier par où je passe Est vierge encor de pas humains.]1 Dans mes poumons nul souffle immonde ! En liberté je bois l'air bleu, Et nul vivant en ce bas monde Autant que moi n'approche Dieu. Pour mon berceau j'eus un nid d'aigle Comme un héros ou comme un roi, Et j'ai vécu sans frein ni règle, Plus haut que l'homme et que la loi. Après ma mort une avalanche De son linceul me couvrira, Et sur mon corps la neige blanche, Tombeau d'argent, s'élèvera.
Text Authorship:
- by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), title 1: "Le chasseur", title 2: "Le Chasseur", title 3: "L'Enfant de la montagne", written 1839, appears in España, first published 1839
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Michael P Rosewall) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
- FRE French (Français) (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
Note: first published in the revue La France musicale (Dec 22, 1839) under the title "L'Enfant de la montagne", and later in España under the title "Le Chasseur"
1 omitted by Levadeé.Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
4. Poésie de Ronsard  [sung text not yet checked]
[ ... ] Quand je vois tant de couleurs Et de fleurs Qui émaillent un rivage, Je pense voir le beau teint Qui est peint Si vermeil en son visage. [ ... ] Quand le Soleil tout riant D'Orient Nous montre sa blonde tresse, Il me semble que je voi Près de moi Lever ma belle maîtresse.
Text Authorship:
- by Pierre de Ronsard (1524 - 1585), "Chanson"
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (David Wyatt) , "When I see the fair Springtime", copyright © 2012, (re)printed on this website with kind permission
1 Gouvy: "Il"
2 Gouvy: "Naissent"
3 Eben, Escher: "En"
4 Auric: "jurent"
5 Gouvy: "De toi"
6 Gouvy: "Ta voix"
7 Gouvy: "Je"
8 Gouvy: "Ta douce"
9 Gouvy: "Ah !"
10 Gouvy: "Mais toi, tu"
11 Gouvy: "Aime-moi"
12 Gouvy: "jeunesse, aime-moi !"
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5. Nuit d'attente  [sung text not yet checked]
I Au pays où se fait la guerre Mon bel ami s'en est allé ; Il semble à mon cœur désolé Qu'il ne reste que moi sur terre ! En partant, au baiser d'adieu, Il m'a pris mon âme à ma bouche. Qui le tient si longtemps, mon Dieu ? Voilà le soleil qui se couche, Et moi, toute seule en ma tour, J'attends encore son retour. II Les pigeons sur le toit roucoulent, Roucoulent amoureusement ; Avec un son triste et charmant Les eaux sous les grands saules coulent. Je me sens tout près de pleurer ; Mon cœur comme un lis plein s'épanche, Et je n'ose plus espérer. Voici briller la lune blanche, Et moi, toute seule en ma tour, J'attends encore son retour. III Quelqu'un monte à grands pas la rampe : Serait-ce lui, mon doux amant ? Ce n'est pas lui, mais seulement Mon petit page avec ma lampe. Vents du soir, volez, dites-lui Qu'il est ma pensée et mon rêve, Toute ma joie et mon ennui. Voici que l'aurore se lève, Et moi, toute seule en ma tour, J'attends encore son retour.
Text Authorship:
- by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), "Romance", written 1838, appears in La Comédie de la Mort, Paris, Éd. Desessart, first published 1838
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- DUT Dutch (Nederlands) (Marike Lindhout) , "Naar het land waar oorlog woedt", copyright © 2008, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Victoria de Menil) , "To the country where war is waged", copyright ©, (re)printed on this website with kind permission
6. Aubade  [sung text not yet checked]
L'aube naît, et ta porte est close ! [Ma]1 belle, pourquoi sommeiller ? À l'heure où s'éveille la rose Ne vas-tu pas te réveiller ? Ô ma charmante, Écoute ici L'amant qui chante Et pleure aussi ! Toute frappe à ta porte bénie. L'aurore dit : Je suis le jour ! L'oiseau dit : Je suis l'harmonie ! Et [mon cœur]2 dit : Je suis l'amour! Ô ma charmante, Écoute ici L'amant qui chante Et pleure aussi ! Je t'adore, ange, [et]3 t'aime, femme. Dieu qui [pour]4 toi m'a complété A fait mon amour [par]5 ton âme, Et mon regard pour ta beauté ! Ô ma charmante, Écoute ici L'amant qui chante Et pleure aussi !
Text Authorship:
- by Victor Hugo (1802 - 1885), "Autre chanson", appears in Les Chants du Crépuscule, no. 23
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Toru Dutt) , appears in A Sheaf Gleaned in French Fields, 2nd edition
- ENG English (John Glenn Paton) , copyright © 2016, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Amy Pfrimmer) , copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission
Confirmed with Victor Hugo, Œuvres complètes, Volume 1, Bibliothèque de la Pléiade, Editions gallimard, 1964, page 876.
1 Donizetti: "Ô ma"2 Gounod: "moi je"
3 Donizetti: "je"
4 Koreshchenko, Lacombe: "par"
5 Donizetti, Koreshchenko, Lacombe, Lalo, Godard: "pour"
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7. Le Pas d'armes du Roi Jean  [sung text not yet checked]
Ça, qu'on selle, Écuyer, Mon fidèle Destrier. Mon cœur ploie Sous la joie, Quand je broie L'étrier. 2. Par saint Gille, Viens-nous-en, Mon agile Alezan ; Viens, écoute, Par la route, Voir la joute Du roi Jean. 3. Qu'un gros carme Chartrier Ait pour arme L'encrier ; Qu'une fille Sous la grille, S'égosille À prier ; 4. Nous qui sommes, De par Dieu, Gentilshommes De haut lieu, Il faut faire Bruit sur terre, Et la guerre N'est qu'un jeu. 5. Ma vieille âme Enrageait, Car ma lame, Que rongeait Cette rouille Qui la souille, En quenouille Se changeait. 6. Cette ville Aux longs cris, Qui profile Son front gris, Des toits frêles, Cent tourelles, Clochers grêles, C'est Paris ! 7. Quelle foule, Par mon sceau ! Qui s'écoule En ruisseau, Et se rue, Incongrue, Par la rue Saint-Marceau. 8. Notre-Dame ! Que c'est beau ! Sur mon âme De corbeau, Voudrais être Clerc ou prêtre Pour y mettre Mon tombeau ! 9. Les quadrilles, Les chansons Mêlent filles Et garçons. Quelles fêtes ! Que de têtes Sur les faîtes Des maisons ! 10. Un maroufle, Mis à neuf, Joue et souffle Comme un bœuf Une marche De Luzarche Sur chaque arche Du Pont-Neuf. 11. Le vieux Louvre ! -- Large et lourd, Il ne s'ouvre Qu'au grand jour, Emprisonne La couronne, Et bourdonne Dans sa tour. 12. Los aux dames ! Au roi los ! Vois les flammes Du champ-clos, Où la foule Qui s'écroule, Hurle et roule À grands flots ! 13. Sans attendre, Çà, piquons ! L'œil bien tendre, Attaquons De nos selles Les donzelles, Roses, belles, Aux balcons. 14. Saulx-Tavane, Le ribaud, Se pavane, Et Chabot Qui ferraille, Bossu, raille Mons Fontraille Le pied-bot. 15. Là-bas, Serge Qui fit vœu D'aller vierge Au saint lieu ; Là, Lothaire, Duc sans terre ; Sauveterre, Diable et dieu. 16. Le vidame De Conflans Suit sa dame À pas lents, Et plus d'une S'importune De la brune Aux bras blancs. 17. Là-haut brille, Sur ce mur, Yseult, fille Au front pur ; Là-bas, seules, Force aïeules Portant gueules Sur azur. 18. Dans la lice, Vois encor Berthe, Alice, Léonor, Dame Irène, Ta marraine, Et la reine Toute en or. 19. Dame Irène Parle ainsi : »Quoi ! la reine Triste ici ! « Son Altesse Dit : » Comtesse, J'ai tristesse Et souci. « 20. On commence. Le beffroi ! Coups de lance, Cris d'effroi ! On se forge, On s'égorge Par saint George ! Par le Roi ! 21. La cohue, Flot de fer, Frappe, hue, Remplit l'air, Et, profonde, Tourne et gronde, Comme une onde Sur la mer ! 22. Dans la plaine Un éclair Se promène Vaste et clair ; Quels mélanges ! Sang et franges ! Plaisirs d'anges ! Bruit d'enfer ! 23. Sus, ma bête, De façon Que je fête Ce grison ! Je te baille Pour ripaille Plus de paille, Plus de son 24. Qu'un gros frère, Gai, friand, Ne peut faire, Mendiant Par les places Où tu passes, De grimaces En priant ! 25. Dans l'orage, Lis courbé, Un beau page Est tombé. Il se pâme, Il rend l'âme ; Il réclame Un abbé. 26. La fanfare Aux sons d'or, Qui t'effare, Sonne encor Pour sa chute ; Triste lutte De la flûte Et du cor ! 27. Moines, vierges, Porteront De grands cierges Sur son front ; Et, dans l'ombre Du lieu sombre, Deux yeux d'ombre [Pleureront]1. 28. Car madame Isabeau Suit son âme Au tombeau. [Que d'alarmes ! Que de larmes ! ... Un pas d'armes, C'est très beau !]2 29. Ça, mon frère, Viens, rentrons Dans [notre]3 aire De barons ; Va plus vite, Car au gîte Qui t'invite, Trouverons, 30. Toi, l'avoine Du matin, Moi, le moine Augustin, Ce saint homme, Suivant Rome, Qui m'assomme De latin, 31. Et rédige En romain Tout prodige De ma main, Qu'à ma charge Il émarge Sur un large Parchemin. 32. Un vrai sire Châtelain Laisse écrire Le vilain ; Sa main digne, Quand il signe, Égratigne Le vélin.
Text Authorship:
- by Victor Hugo (1802 - 1885), "Le Pas d'armes du roi Jean", written 1828, appears in Odes et Ballades, in 6. Ballades - 1823-1828, no. 12, first published 1828
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Peter Low) , "King Jean’s Tournament", copyright © 2017, (re)printed on this website with kind permission [an adaptation]
- GER German (Deutsch) (Bertram Kottmann) , "Der Waffengang des Königs Johann", copyright © 2017, (re)printed on this website with kind permission [an adaptation]
Note: this poem has an epigram at the top reading:
Plus de six cents lances y furent brisées ; on se battit à pied et à cheval, à la barrière, à coups d'épée et de pique, où partout les tenants et les assaillants ne firent rien qui ne répondit à la haute estime qu'ils s'étaient déjà acquise; ce qui fit éclater ces tournois doublement. Enfin, au dernier, un gentilhomme nommé de Fontaines, beau-frère de Chandiou, grand prévôt des maréchaux, fut blessé à mort ; et au second encore, Saint-Aubin, autre gentilhomme, fut tué d'un coup de lance. -- Ancienne chronique.1 Chabrier: "De latin"
2 omitted by Saint-Saëns
3 Chabrier: "mon"
Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Peter Low [Guest Editor]
8. La Tombe et la rose  [sung text not yet checked]
La tombe dit à la rose : -- Des pleurs dont l'aube t'arrose Que fais-tu, fleur des amours ? La rose dit à la tombe : -- Que fais-tu de ce qui tombe Dans ton gouffre ouvert toujours ? La rose dit: -- Tombeau sombre, De ces pleurs je fais dans l'ombre Un parfum d'ambre et de miel. La tombe dit: -- Fleur plaintive, De chaque âme qui m'arrive Je fais un ange du ciel.
Text Authorship:
- by Victor Hugo (1802 - 1885), no title, written 1837, appears in Les voix intérieures, no. 31
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CZE Czech (Čeština) (Jaroslav Vrchlický) , "Hrob a růže", Prague, first published 1877
- ENG English (Barbara Miller) , "The tomb and the rose", copyright © 2005, (re)printed on this website with kind permission
- ITA Italian (Italiano) (Amelia Maria Imbarrato) , "La tomba e la rosa", copyright © 2011, (re)printed on this website with kind permission
9. La Mer  [sung text not yet checked]
Quels sont ces bruits sourds? Écoutez vers l'onde Cette voix profonde Qui pleure toujours Et qui toujours gronde, Quoiqu'un son plus clair Parfois l'interrompe... - Le vent de la mer Souffle dans sa trompe. Comme il pleut ce soir! N'est-ce pas, mon hôte? Là-bas, à la côte, Le ciel est bien noir, La mer est bien haute! On dirait l'hiver; Parfois on s'y trompe... - Le vent de la mer Souffle dans sa trompe. Oh! marins perdus! Au loin, dans cette ombre, Sur la nef qui sombre, Que de bras tendus Vers la terre sombre! Pas d'ancre de fer Que le flot ne rompe. - Le vent de la mer Souffle dans sa trompe. Nochers imprudents! Le vent dans la voile Déchire la toile Comme avec les dents! Là-haut pas d'étoile! L'un lutte avec l'air, L'autre est à la pompe. - Le vent de la mer Souffle dans sa trompe. C'est toi, c'est ton feu Que le nocher rêve, Quand le flot s'élève, Chandelier que Dieu Pose sur la grève, Phare au rouge éclair Que la brume estompe! - Le vent de la mer Souffle dans sa trompe.
Text Authorship:
- by Victor Hugo (1802 - 1885), "Une nuit qu'on entendait la mer sans la voir", written 1836, appears in Les voix intérieures, no. 24, first published 1837
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]10. Nouvelle Chanson  [sung text not yet checked]
S'il est un charmant gazon Que le ciel arrose, Où [brille]1 en toute saison Quelque fleur éclose, Où l'on cueille à [pleine main]2 Lys, chèvrefeuille et jasmin, J'en veux faire le chemin Où ton pied se pose ! S'il est un sein bien aimant Dont l'honneur dispose ! Dont le ferme dévoûement N'ait rien de morose, Si toujours ce noble sein Bat pour un digne dessein, J'en veux faire le coussin Où ton front se pose ! S'il est un rêve d'amour, Parfumé de rose, Où l'on [trouve chaque jour]3 Quelque douce chose, Un rêve que Dieu bénit, Où l'âme à l'âme s'unit, Oh ! j'en veux faire le nid Où ton cœur se pose !
Text Authorship:
- by Victor Hugo (1802 - 1885), title 1: "S'il est un charmant gazon", title 2: "Nouvelle chanson sur un vieil air", appears in Les Chants du Crépuscule, no. 22, first published 1834
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission
- CHI Chinese (中文) (Yen-Chiang Che) , "如果有一個迷人的草地", copyright © 2009, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Peter Low) , "If there be a lovely grassy plot", copyright © 2000, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English [singable] (Charles Fonteyn Manney) , "If I knew a meadow fair", first published 1911
- ENG English (Amy Pfrimmer) , copyright © 2019, (re)printed on this website with kind permission
- ITA Italian (Italiano) (Enrico Magnani) , "Sogno d'amore", copyright © 2009, (re)printed on this website with kind permission
Confirmed with Poésies de Victor Hugo: Odes & Ballades, Les Orientales, Les Feuilles d'Automne, Les Chants du Crépuscule, Les Voix Intérieures, Les Rayons & Les Ombres, Paris, Hetzel, 1880, p. 67.
1 Fauré: "naisse"2 d'Erlanger: "pleines mains"
3 d'Erlanger: "trouve à chaque pas"
Researcher for this page: Ted Perry
11. Sérénade  [sung text not yet checked]
Sur le balcon où tu te penches Je veux monter... efforts perdus ! Il est trop haut, et tes mains blanches N'atteignent pas mes bras tendus. Pour déjouer ta duègne avare, Jette [un collier, un ruban]1 d'or ; Ou des cordes de ta guitare Tresse une échelle, ou bien encor... Ôte tes fleurs, défais ton peigne, Penche sur moi tes cheveux longs, Torrent de jais dont le flot baigne Ta jambe ronde et tes talons. Aidé par cette échelle étrange, Légèrement je gravirai, Et jusqu'au ciel, sans être un ange, Dans les parfums je monterai !
Text Authorship:
- by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), "Sérénade", written 1841, appears in España, first published 1845
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission
- CZE Czech (Čeština) (Jaroslav Vrchlický) , "Žebřík lásky"
- ENG English (Barbara Miller) , "Serenade", copyright © 2004, (re)printed on this website with kind permission
1 Viardot-García : "un ruban, un collier"
Researcher for this page: John Versmoren
12. Absence  [sung text not yet checked]
Reviens, reviens, ma bien-aimée !
Comme une fleur loin du soleil,
La fleur de ma vie est fermée,
Loin de ton sourire vermeil.
Entre nos cœurs [tant de]1 distance ;
[Tant]2 d'espace entre nos baisers.
Ô sort amer ! ô dure absence !
Ô grands désirs inapaisés !
D'ici là-bas que de campagnes,
Que de villes et de hameaux,
Que de vallons et de montagnes,
À lasser le pied des chevaux !
[ ... ]
Text Authorship:
- by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), "Absence", written 1838, appears in La Comédie de la Mort, Paris, Éd. Desessart, first published 1838
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English [singable] (Samuel Byrne) , "Absence"
- ENG English (Emily Ezust) , copyright © 2015
- GER German (Deutsch) (Bertram Kottmann) , copyright © 2010, (re)printed on this website with kind permission
- ITA Italian (Italiano) (Enrico Magnani) , "Assenza", copyright © 2007, (re)printed on this website with kind permission
Confirmed with Théophile Gauthier, La comédie de la mort, Desessart editeur, Paris, 1838, page 283.
1 Berlioz: "quelle"2 David: "Que"
3 Bizet, Lavigne: "nos"
4 Berlioz, Pedrell: "S'abbatre"
5 David: "Ah !"
6 Lavigne:
« Ô ma colombe ! à tire d'aile, Retourne au nid de nos amours. Tu sais bien qu'il compte les jours ! »
Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Pierre Mathé [Guest Editor]
13. Tristesse  [sung text not yet checked]
L'âme triste est pareille
Au doux ciel de la nuit,
Quand l'astre qui sommeille
De la voûte vermeille
A fait tomber le bruit ;
Plus pure et plus sonore,
On y voit sur ses pas
Mille étoiles éclore,
Qu'à l'éclatante aurore
On n'y soupçonnait pas !
[ ... ]
On entend dans l'espace
Les choeurs mystérieux
Ou du ciel qui rend grâce,
Ou de l'ange qui passe,
Ou de l'homme pieux !
Et pures étincelles
De nos âmes de feu,
Les prières mortelles
Sur leurs brûlantes ailes
Nous soulèvent un peu !
Tristesse qui m'inonde,
Coule donc de mes yeux,
Coule comme cette onde
Où la terre féconde
Voit un présent des cieux !
Et n'accuse point l'heure
Qui te ramène à Dieu !
Soit qu'il naisse ou qu'il meure,
Il faut que l'homme pleure
Ou l'exil, ou l'adieu !
Text Authorship:
- by Alphonse Marie Louis de Lamartine (1790 - 1869), "La Tristesse", appears in Harmonies poétiques et religieuses, Livre quatrième, V (5)
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]14. Chant du grillon  [sung text not yet checked]
Souffle, bise ! tombe à flots, pluie !
Dans mon palais, tout noir de suie,
Je ris de la pluie et du vent ;
En attendant que l'hiver fuie,
Je reste au coin du feu, rêvant.
C'est moi qui suis l'esprit de l'âtre !
Le gaz, de sa langue bleuâtre,
Lèche plus doucement le bois ;
La fumée, en filet d'albâtre,
Monte et se contourne à ma voix.
[ ... ]
J'étouffe le bruit monotone
du rouet qui grince et bourdonne ;
J'impose silence au matou ;
Les heures s'en vont, et personne
N'entend le timbre du coucou.
Text Authorship:
- by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), no title, appears in La Comédie de la Mort, in Chant du grillon, no. 1, first published 1838
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]15. Mélancolie  [sung text not yet checked]
Dans un baiser, l'onde au rivage Dit ses douleurs: Pour consoler la fleur sauvage, L'aube a des pleurs; Le vent du soir conte sa plainte Aux vieux cyprès, La tourterelle au térébinthe Ses longs regrets. Aux flots dormants, quand tout repose, Hors la douleur, La lune parle, et dit la cause De sa pâleur. Ton dôme blanc, Sainte-Sophie, Parle au ciel bleu, Et, tout rêveur, le ciel confie Son rêve à Dieu. Arbre ou tombeau, colombe ou rose, Onde ou rocher, Tout, ici-bas, a quelque chose Pour s'épancher... Moi, je suis seul, et rien au monde Ne me répond, Rien que ta voix morne et profonde, Sombre Hellespont!
Text Authorship:
- by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), appears in Poésies diverses, poésies nouvelles et inédites, poésies posthumes, in Poésies diverses 1838-1845, first published 1845
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- CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Emily Ezust) , no title, copyright © 2016
- ITA Italian (Italiano) (Ramona Gabriela Peter) , "Solo!", copyright © 2012, (re)printed on this website with kind permission
16. Le Roi de Thulé
Jusqu'au tombeau fidèle,/ Un vieux roi de Thulé
. . . . . . . . . .
— The rest of this text is not
currently in the database but will be
added as soon as we obtain it. —
Text Authorship:
- by Anonymous / Unidentified Author
Based on:
- a text in German (Deutsch) by Johann Wolfgang von Goethe (1749 - 1832), "Der König in Thule", written 1774, appears in Faust, in Der Tragödie erster Teil (Part I), Margarete's song, first published 1782
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17. L'Ondine et le Pêcheur  [sung text not yet checked]
Tous les jours, écartant les roseaux et les branches, Près du fleuve où j'habite un pêcheur vient s'asseoir -- Car sous l'onde il a vu glisser des formes blanches -- Et reste là, rêveur, du matin jusqu'au soir. L'air frémit, l'eau soupire et semble avoir une âme, Un œil bleu s'ouvre et brille au cœur des nénuphars, Un poisson se transforme et prend un corps de femme, Et des bras amoureux, et de charmants regards. « Pêcheur, suis-moi ; je t'aime. Tu seras roi des eaux, Avec un diadème D'iris et de roseaux ! « Perçant, sous l'eau dormante, Des joncs la verte mante, Auprès de ton amante Plonge sans t'effrayer : « À l'autel de rocailles, Prêt pour nos fiançailles, Un prêtre à mains d'écailles Viendra nous marier. « Pêcheur, suis-moi ; je t'aime. Tu seras roi des eaux, Avec un diadème D'iris et de roseaux ! » Et déjà le pêcheur a mis le pied dans l'onde Pour suivre le fantôme au regard fascinant : L'eau murmure, bouillonne et devient plus profonde, Et sur lui se ferme en tournant... « De ma bouche bleuâtre, Viens, je veux t'embrasser, Et de mes bras d'albâtre T'enlacer, Te bercer, Te presser ! « Sous les eaux, de sa flamme L'amour sait m'embraser. Je veux, buvant ton âme, D'un baiser M'apaiser, T'épuiser !... »
Text Authorship:
- by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), "L'Ondine et le Pêcheur", written 1841, appears in Poésies diverses, poésies nouvelles et inédites, poésies posthumes, in Poésies diverses 1838-1845
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- ENG English (Michael P Rosewall) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
- FRE French (Français) (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
18. Chanson d'avril  [sung text not yet checked]
Avril est de retour, La première des roses, De ses lèvres mi-closes, Rit au premier beau jour, La terre bien heureuse S'ouvre et s'épanouit ; Tout aime, tout jouit. Hélas ! j'ai dans le cœur une tristesse affreuse. Les buveurs en gaîté, Dans leurs chansons vermeilles, Célèbrent sous les treilles Le vin et la beauté ; La musique joyeuse, Avec leur rire clair S'éparpille dans l'air. Hélas ! j'ai dans le cœur une tristesse affreuse. En [déshabillés blancs]1 Les jeunes demoiselles S'en vont sous les tonnelles Au bras de leur [galants]2 ; La lune langoureuse Argente leurs baisers Longuement appuyés, Hélas ! j'ai dans le cœur une tristesse affreuse. Moi, je n'aime plus rien, Ni l'homme, ni la femme, Ni mon corps, ni mon âme, Pas même mon vieux chien. Allez dire qu'on creuse, Sous le pâle gazon Une fosse sans nom. Hélas ! j'ai dans le cœur une tristesse affreuse.
Text Authorship:
- by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), "Tristesse", written 1838, appears in La Comédie de la Mort, Paris, Éd. Desessart, first published 1838
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Peter Low) , "Sadness", copyright © 2000, (re)printed on this website with kind permission
See also Albert Grimault's Angoisse !.
1 Fauré: "déshabillé blanc"2 Fauré: "galant"
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19. La Brigantine  [sung text not yet checked]
La brigantine Qui va tourner Roule et s’incline Pour m’entraîner. Ô Vierge Marie, Pour moi priez Dieu ! Adieu, patrie ! Provence, adieu ! Mon pauvre père Verra souvent Pâlir ma mère Au bruit du vent. Ô Vierge Marie, Pour moi priez Dieu ! Adieu, patrie ! [Mon père]1, adieu ! La vieille Hélène Se confîra Dans sa neuvaine, Et dormira. Ô Vierge Marie, Pour moi priez Dieu ! Adieu, patrie ! Hélène, adieu ! Ma sœur se lève, Et dit déjà : « J’ai fait un rêve ; Il reviendra. » Ô Vierge Marie, Pour moi priez Dieu Adieu, patrie ! [Ma sœur]1, adieu ! De mon Isaure Le mouchoir blanc S’agite encore En m’appelant. Ô Vierge Marie, Pour moi priez Dieu ! Adieu, patrie ! Isaure, adieu ! Brise ennemie, Pourquoi souffler, Quand mon amie Veut me parler ? [Ô Vierge]2 Marie, Pour moi priez Dieu ! Adieu, patrie ! [Bonheur]1, adieu !
Text Authorship:
- by Casimir Delavigne (1793 - 1843), "La Départ"
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View original text (without footnotes)1 Giuliani: "Provence"
2 Giuliani: "Vierge"
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20. Canzonetta  [sung text not yet checked]
Partì con l’ombra, è ver, L’inganno et il piacer, Ma la mia fiamma, oh dio! Idolo del cor mio, Con l’ombra non partì. Se mai per un momento Sognando io son felice, Più cresce il mio tormento Quando ritorna il dì.
Text Authorship:
- by Pietro Antonio Domenico Bonaventura Trapassi (1698 - 1782), as Pietro Metastasio, appears in Il sogno
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Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Andrew Schneider [Guest Editor]21. La Source  [sung text not yet checked]
Source limpide et murmurante Qui de la fente du rocher Jaillis en nappe transparente Sur l'herbe que tu vas coucher, Le marbre arrondi de Carrare, Où tu bouillonnais autrefois, Laisse fuir ton flot qui s'égare Sur l'humide tapis des bois. Ton dauphin verdi par le lierre Ne lance plus de ses naseaux, En jets ondoyants de lumière, L'orgueilleuse écume des eaux. Tu n'as plus pour temple et pour ombre Que ces hêtres majestueux Qui penchent leur tronc vaste et sombre Sur tes flots dépouillés comme eux. La feuille que jaunit l'automne S'en détache et ride ton sein, Et la mousse verte couronne Les bords usés de ton bassin. [ ... ] Penché sur ta coupe brisée, Je vois tes flots ensevelis Filtrer comme une humble rosée Sous les cailloux que tu polis. J'entends ta goutte harmonieuse Tomber, tomber, et retentir Comme une voix mélodieuse Qu'entrecoupe un tendre soupir. Les images de ma jeunesse S'élèvent avec cette voix ; Elles m'inondent de tristesse, Et je me souviens d'autrefois. [ ... ] Oui, c'est moi que tu vis naguères, Mes blonds cheveux livrés au vent, Irriter tes vagues légères Faites pour la main d'un enfant. C'est moi qui, couché sous les voûtes Que ces arbres courbent sur toi, Voyais, plus nombreux que tes gouttes, Mes songes flotter devant moi. [ ... ] Plus tard, battu par la tempête, Déplorant l'absence ou la mort, Que de fois j'appuyai ma tète Sur le rocher d'où ton flot sort ! Dans mes mains cachant mon visage, Je te regardais sans te voir, Et, comme des gouttes d'orage, Mes larmes troublaient ton miroir. [ ... ] Et maintenant je viens encore, Mené par l'instinct d'autrefois, Écouter ta chute sonore Bruire à l'ombre des grands bois.
Text Authorship:
- by Alphonse Marie Louis de Lamartine (1790 - 1869), "La source dans les bois d'***", appears in Harmonies poétiques et religieuses
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]22. Le Papillon  [sung text not yet checked]
Naître avec le printemps, mourir avec les roses, Sur l’aile du zéphyr nager dans un ciel pur, Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses, S’enivrer de parfums, de lumière et d’azur, Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes, S’envoler comme un souffle aux voûtes éternelles, Voilà du papillon le destin enchanté! Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose, Et sans se satisfaire, effleurant toute chose, Retourne enfin au ciel chercher la volupté!
Text Authorship:
- by Alphonse Marie Louis de Lamartine (1790 - 1869), "Le Papillon", written 1823, appears in Nouvelles méditations poétiques, no. 5
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CHI Chinese (中文) [singable] (Dr Huaixing Wang) , "蝴蝶", copyright © 2024, (re)printed on this website with kind permission
- CZE Czech (Čeština) (Jaroslav Vrchlický) , "Motýl", Prague, first published 1877
- ENG English (Peter Low) , "The Butterfly", copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
- SPA Spanish (Español) (Miguel Antonio Caro) , "La mariposa", appears in Traducciones poéticas, Bogotá, Librería Americana, calle XIV, n. 77, 79, first published 1889
23. La Chanson du Fou  [sung text not yet checked]
Gastibelza, l'homme à la carabine, Chantait ainsi: Quelqu'un a-t-il connu dona Sabine ? Quelqu'un d'ici ? Dansez, chantez, villageois ! la nuit gagne Le mont Falù. - Le vent qui vient à travers la montagne Me rendra fou ! [ ... ] Dansez, chantez, villageois, la nuit [tombe!]1 Sabine, un jour, A tout vendu, sa beauté de colombe, Et son amour, Pour l'anneau d'or du comte de Saldagne, Pour un bijou ... - Le vent qui vient à travers la montagne Me rendra fou. [ ... ] Je la voyais passer de ma demeure, Et c'était tout. Mais à présent je m'ennuie à toute heure, Plein de dégoût, Rêveur oisif, l'âme dans la campagne, La dague au clou ... - Le vent qui vient à travers la montagne M'a rendu fou !
Text Authorship:
- by Victor Hugo (1802 - 1885), "Guitare", appears in Les Rayons et les Ombres, no. 22, first published 1840
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View original text (without footnotes)1 Liszt: "gagne / Le mont Falou"
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24. Guitare  [sung text not yet checked]
Comment, disaient-ils, Avec nos nacelles, Fuir les alguazils ? -- Ramez, disaient-elles. Comment, disaient-ils, Oublier querelles, Misère et périls ? -- Dormez, disaient-elles. Comment, disaient-ils, Enchanter les belles Sans philtres subtils ? -- Aimez, disaient-elles.
Text Authorship:
- by Victor Hugo (1802 - 1885), "Autre guitare", appears in Les Rayons et les Ombres, no. 23, first published 1838
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
- CHI Chinese (中文) (Yen-Chiang Che) , "“怎麼辦?” 他們問", copyright © 2009, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Faith J. Cormier) , "How then, asked he", copyright © 2000, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Faith J. Cormier) , "How, asked the men", copyright ©, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English [singable] (Anonymous/Unidentified Artist) , ""O how," murmured he"
- GER German (Deutsch) [singable] ((Johann) Philipp Kaufmann)
Confirmed with Oeuvres de Victor Hugo: Les rayons et les ombres, Volume 4, Paris, V. A. Houssiaux, ed., Hébert et Cie, 1875, pages 325-326.
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25. La Pauvre Âme
Priez, priez pour la pauvre âme/ Qui souffre en ce désert de flamme
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Text Authorship:
- possibly by Samuel Henry Berthoud (1804 - 1894), "Priez, priez pour la pauvre âme", first published 1840
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Note: first appeared (or was quoted) in Samuel Henry Berthoud, Pierre-Paul Rubens, Société Belge de Librairie, Bruxelles, 1840, volume 1, chapter 2, "Le Don de la Madone"; also appeared in La cassette des sept amis, éd. Garnier Frères, Paris, 1869, in chapter 5, "La Vierge du Tasse".
26. Jenny la blonde
Subtitle: Scène pour soprano et chœur
Enfants, Jenny la blonde est folle,/ Dans sa main,/ Jetez une obole
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